The Magnetic Fields
I |
Label :
Nonesuch |
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Un homme simple Stephin Merritt. Un homme simple qui aime les concepts simples. Distortion, 69 Love Songs... faut que ça tienne dans le titre. Pour le 5ème Magnetic Fields, le garçon la joue ultra-minimaliste : I. Toutes les chansons doivent commencer par un 'i'. Aussi con que ça. Et dans l'ordre alphabétique s'il vous plaît. De "I Die" à "It's Only Time".
Autrement dit, y a pas vraiment de concept. Juste un écran de fumée qui pique pas les yeux (comme dirait l'archiduchesse, ses chansons s'en chargent), pour présenter un nouveau complément à l'œuvre Magnetic. Complément que les scélérats bégueules ne se priveront pas de juger mineur. Oui bon. Un peu inégal c'est vrai (et encore), un peu trop de directions c'est vrai, mais tout de même, un peu beaucoup merveilleux aussi.
Dès le début, "I Die", I se pose là. Du pathos lyrique enfermé dans une boîte à musique, un néo-"Walk On By" qui bat la chamade endolorie. Du grand art Magnetic qui se poursuit et donne à réfléchir : voix droopy, cordes, guitares ok, c'est bien beau tout ça (vraiment), mais où sont passés les synthés ? Là-bas, 4 chansons plus loin : "I Thought You Were My Boyfriend" et les Magnetic Fields reprennent leurs vieilles habitudes new-wave.
Et c'est tout. A plus. Ça batifole dans les jardins de Versailles ("I'm An Operatta"), ça se prélasse dans des cabarets fatigués ("Infinitely Late At Night"), mais c'est sûr, on ne les y reprendra plus à danser dans les bras d'une pop délicieusement glacée ("I Thought You Were My Boyfriend", c'te pur tube quand même). Tant pis mais pas dommage. Loin de là.
Autrement dit, y a pas vraiment de concept. Juste un écran de fumée qui pique pas les yeux (comme dirait l'archiduchesse, ses chansons s'en chargent), pour présenter un nouveau complément à l'œuvre Magnetic. Complément que les scélérats bégueules ne se priveront pas de juger mineur. Oui bon. Un peu inégal c'est vrai (et encore), un peu trop de directions c'est vrai, mais tout de même, un peu beaucoup merveilleux aussi.
Dès le début, "I Die", I se pose là. Du pathos lyrique enfermé dans une boîte à musique, un néo-"Walk On By" qui bat la chamade endolorie. Du grand art Magnetic qui se poursuit et donne à réfléchir : voix droopy, cordes, guitares ok, c'est bien beau tout ça (vraiment), mais où sont passés les synthés ? Là-bas, 4 chansons plus loin : "I Thought You Were My Boyfriend" et les Magnetic Fields reprennent leurs vieilles habitudes new-wave.
Et c'est tout. A plus. Ça batifole dans les jardins de Versailles ("I'm An Operatta"), ça se prélasse dans des cabarets fatigués ("Infinitely Late At Night"), mais c'est sûr, on ne les y reprendra plus à danser dans les bras d'une pop délicieusement glacée ("I Thought You Were My Boyfriend", c'te pur tube quand même). Tant pis mais pas dommage. Loin de là.
Très bon 16/20 | par Sirius |
En écoute : https://themagneticfields.bandcamp.com/album/i
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