Echo & The Bunnymen
Evergreen |
Label :
London |
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Alors voilà... Après l'interlude Electrafixion, Ian MacCulloch et Will Sergeant décident de relancer le "mythe" Echo & The Bunnymen !
Réussissant à sortir Les Pattison de la routine familiale et lui faire reprendre le chemin des studios, le groupe se retrouve au complet depuis la mort de Pete De Freitas et le départ de Ian (Big Mouth) MacCulloch qui s'en suivit à la fin des 80's. Ils s'adjoignent également Adam Peters, responsable des arrangements de cordes sur le chef d'œuvre Ocean Rain de 84.
Mais cette reformation n'a pas pour but d'engranger de l'argent, comme le clamait Johnny Rotten lors de la reformation des Sex Pistols l'année précedente. Les Bunnymen reviennent pour prendre du plaisir à jouer leurs chansons live comme un tour aux montagnes russes, et démontrer que la Britpop qui cartonne alors, leur doit beaucoup !
Et l'album dans tout ça ?
"Echo" décide de revenir avec classe avec un album synthèse, regroupant tous les ingrédients qui ont fait leur renommée. L'album alterne entre titres pop et d'autres plus directs, plus rock.
Il démarre pied au plancher avec "Don't Let It Get You Down", et le jeu de guitare de Sergeant qui nous avait tant manqué !
MacCulloch nous sort le chef d'œuvre de l'album, il livre l'une de ses plus belles chansons avec "Nothing Lasts Forever"; le single du retour en grâce en Angleterre, premier titre du groupe à se hisser dans le top 10 anglais !
Will Sergeant (l'un des guitaristes les plus inventifs des 80's avec Johnny Marr) signe aussi quelques petits bijoux d'orfèvrerie tout en arpège sur "I'll Fly Tonight", et des parties de guitares inspirées sur "Evergreen", "Altamont" ou "Too Young To Kneel".
Adam Peters habille "Just A Touch Away" et "Empire State Halo", de cordes discrètes qui mettent en valeur les chansons... Même si les cordes se font moins sauvages que dans Ocean Rain.
L'album rivalise par instant avec les quatre premiers albums du groupe, et reste à ce jour leur meilleur depuis la reformation.
"Forgiven" clôture l'album par un constat de MacCulloch sur sa vie, vis-à-vis des Bunnymen : "I don't want to be forgiven, all I want is to be free, I know I'll never be forgiven, I know I'll never be free". Son destin sera toujours rattaché à celui des Bunnymen, quoiqu'il fasse. Ceux qui aiment ce groupe le seront aussi...
Réussissant à sortir Les Pattison de la routine familiale et lui faire reprendre le chemin des studios, le groupe se retrouve au complet depuis la mort de Pete De Freitas et le départ de Ian (Big Mouth) MacCulloch qui s'en suivit à la fin des 80's. Ils s'adjoignent également Adam Peters, responsable des arrangements de cordes sur le chef d'œuvre Ocean Rain de 84.
Mais cette reformation n'a pas pour but d'engranger de l'argent, comme le clamait Johnny Rotten lors de la reformation des Sex Pistols l'année précedente. Les Bunnymen reviennent pour prendre du plaisir à jouer leurs chansons live comme un tour aux montagnes russes, et démontrer que la Britpop qui cartonne alors, leur doit beaucoup !
Et l'album dans tout ça ?
"Echo" décide de revenir avec classe avec un album synthèse, regroupant tous les ingrédients qui ont fait leur renommée. L'album alterne entre titres pop et d'autres plus directs, plus rock.
Il démarre pied au plancher avec "Don't Let It Get You Down", et le jeu de guitare de Sergeant qui nous avait tant manqué !
MacCulloch nous sort le chef d'œuvre de l'album, il livre l'une de ses plus belles chansons avec "Nothing Lasts Forever"; le single du retour en grâce en Angleterre, premier titre du groupe à se hisser dans le top 10 anglais !
Will Sergeant (l'un des guitaristes les plus inventifs des 80's avec Johnny Marr) signe aussi quelques petits bijoux d'orfèvrerie tout en arpège sur "I'll Fly Tonight", et des parties de guitares inspirées sur "Evergreen", "Altamont" ou "Too Young To Kneel".
Adam Peters habille "Just A Touch Away" et "Empire State Halo", de cordes discrètes qui mettent en valeur les chansons... Même si les cordes se font moins sauvages que dans Ocean Rain.
L'album rivalise par instant avec les quatre premiers albums du groupe, et reste à ce jour leur meilleur depuis la reformation.
"Forgiven" clôture l'album par un constat de MacCulloch sur sa vie, vis-à-vis des Bunnymen : "I don't want to be forgiven, all I want is to be free, I know I'll never be forgiven, I know I'll never be free". Son destin sera toujours rattaché à celui des Bunnymen, quoiqu'il fasse. Ceux qui aiment ce groupe le seront aussi...
Très bon 16/20 | par Moonriver' |
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