Super Furry Animals
Hey Venus! |
Label :
Rough Trade |
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L'éparpillement des membres de Super Furry Animals dans divers projets, semble paradoxalement avoir resserré la concision du groupe. En effet, Hey Venus! est un grand retour à une pop plus ‘traditionnelle' après une présence de plus en plus prépondérante de l'électronique.
Fini tout ça. Le groupe a décidé de revenir à une simplicité et une spontanéité faisant quelque peu défaut sur les précédents albums. Enregistrement rapide, instruments plus traditionnels, production nerveuse et galbée. Les gallois s'offrent une nouvelle jeunesse.
Hormis cette légère remise en cause, la donne est la même : compositions ingénieuses, mélodies déconcertantes et surtout arrangements parfaits. Résultat : peut-être l'album du groupe le plus instantanément accessible et le plus diversifié. Les Super Furry Animals alignent tube sur tubes sans jamais faire dans la redite ni le recyclage et avec un aplomb assez déconcertant! Arranger un titre avec des éléments soul, passer sur le suivant à une orgie de cordes digne de Scott Walker et enchaîner avec des éléments plus dansants ne leur fait pas peur. Et là où beaucoup se vautreraient dans la vulgarité et dans le mélange indigeste, tout ce fourbi s'enchaîne sans presque un sourcillement. Le groupe avait déjà utilisé la recette dite du ‘jukebox' par le passé mais jamais en poussant si loin les changements de style, brouillant tellement les pistes que l'on aurait presque l'impression d'écouter des groupes différents d'une plage à l'autre.
Il bien évident qu'en poussant si loin le mélange des genres, certains morceaux s'avèrent tout de même quelque peu outranciers. Quand des choeurs benêts ou des éléments disco font irruptions dans un morceau, difficile de ne pas se vautrer dans le mauvais goût. Et Gruff Rhys a beau être un des meilleurs chanteur pop anglais, ses élans sont parfois à côté de la plaque.
Mais tout ça est bien légitime pour un groupe se remettant quasiment en cause à chaque morceau. On leur pardonnera ces écarts qui pèsent bien peu dans la balance face aux quantités d'idées astucieuses qui parsèment tout le disque. Finalement, comme souvent chez Super Furry Animals, la seule chose impardonnable c'est la pochette!
Fini tout ça. Le groupe a décidé de revenir à une simplicité et une spontanéité faisant quelque peu défaut sur les précédents albums. Enregistrement rapide, instruments plus traditionnels, production nerveuse et galbée. Les gallois s'offrent une nouvelle jeunesse.
Hormis cette légère remise en cause, la donne est la même : compositions ingénieuses, mélodies déconcertantes et surtout arrangements parfaits. Résultat : peut-être l'album du groupe le plus instantanément accessible et le plus diversifié. Les Super Furry Animals alignent tube sur tubes sans jamais faire dans la redite ni le recyclage et avec un aplomb assez déconcertant! Arranger un titre avec des éléments soul, passer sur le suivant à une orgie de cordes digne de Scott Walker et enchaîner avec des éléments plus dansants ne leur fait pas peur. Et là où beaucoup se vautreraient dans la vulgarité et dans le mélange indigeste, tout ce fourbi s'enchaîne sans presque un sourcillement. Le groupe avait déjà utilisé la recette dite du ‘jukebox' par le passé mais jamais en poussant si loin les changements de style, brouillant tellement les pistes que l'on aurait presque l'impression d'écouter des groupes différents d'une plage à l'autre.
Il bien évident qu'en poussant si loin le mélange des genres, certains morceaux s'avèrent tout de même quelque peu outranciers. Quand des choeurs benêts ou des éléments disco font irruptions dans un morceau, difficile de ne pas se vautrer dans le mauvais goût. Et Gruff Rhys a beau être un des meilleurs chanteur pop anglais, ses élans sont parfois à côté de la plaque.
Mais tout ça est bien légitime pour un groupe se remettant quasiment en cause à chaque morceau. On leur pardonnera ces écarts qui pèsent bien peu dans la balance face aux quantités d'idées astucieuses qui parsèment tout le disque. Finalement, comme souvent chez Super Furry Animals, la seule chose impardonnable c'est la pochette!
Très bon 16/20 | par Abe-sapien |
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