Leonard Cohen
New Skin For The Old Ceremony |
Label :
Columbia |
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Le poète romancier canadien Léonard Cohen sort son premier disque à 33 balais, il a le nez fin, il sent que c'est pas avec ses poèmes et ses romans qu'il va bouffer du caviar tous les jours. Il va nous sortir cette petite trilogie de songs d'amour, de haine ou de chambre qui feront écrire à certains critiques de l'époque qu'il aurait dû livrer la lame de rasoir avec le disque, noir c'est noir, à l'image d'un Reed.
Bon si vous vous êtes pas endormi sur un des 3, je vous propose un petit chef d'œuvre New Skin For The Old Ceremony qui chaque année se patine et qui restera certainement au panthéon du Monsieur, c'est "presque" un disque qui swingue avec dedans un paquet de tubes (de Tranxène), autant que ce mollusque chantant puisse nous faire bouger le pied gauche. Sorti en 1974, quelle belle année (On the beach, Rock bottom, Mysterious traveller, It's only rock&roll but I like it, Animals, Veedon fleece, The lamb...), ce petit disque recèle des pépites addictives "Lover, Lover, Lover", "There Is A War", "Who By Fire", "Leaving Green Sleeves"...
Sur des arrangements de John Lissauer, qui a su mettre en valeur la voix de Cohen pour une partition moins austère que sur les précédents opus, le montréalais qui a toujours tâté de la guitare et de la voix depuis son plus jeune âge nous propose un petit régal intemporel qui fait valser les étiquettes.
La pochette représente une des vingt et une gravures du Rosarium philosophorum (ouvrage alchimique édité en 1550), et pas n'importe laquelle : celle illustrant la conjonction, l'union des contraires. Tous les grands thèmes de cet album reposent dans son titre et sa couverture, une scène érotique entre deux anges moyenâgeux : la religion, les corps, et la mort...
Par quel hasard suis-je tombé sur cette chose moi qui ne suis pas un grand fan de Cohen, ne pratiquant pas le canadien couramment ? Certainement faisait-il partie des centaines de disques volés par mon équipe de hooligans des années 70... Toujours est-il qu'en vinyle je l'avais et en CD je l'ai racheté, il est un pilier de ma collection à coté du Berlin ou d'un Astral weeks.
Laissez-vous tenter, vous n'en reviendrez pas !
Bon si vous vous êtes pas endormi sur un des 3, je vous propose un petit chef d'œuvre New Skin For The Old Ceremony qui chaque année se patine et qui restera certainement au panthéon du Monsieur, c'est "presque" un disque qui swingue avec dedans un paquet de tubes (de Tranxène), autant que ce mollusque chantant puisse nous faire bouger le pied gauche. Sorti en 1974, quelle belle année (On the beach, Rock bottom, Mysterious traveller, It's only rock&roll but I like it, Animals, Veedon fleece, The lamb...), ce petit disque recèle des pépites addictives "Lover, Lover, Lover", "There Is A War", "Who By Fire", "Leaving Green Sleeves"...
Sur des arrangements de John Lissauer, qui a su mettre en valeur la voix de Cohen pour une partition moins austère que sur les précédents opus, le montréalais qui a toujours tâté de la guitare et de la voix depuis son plus jeune âge nous propose un petit régal intemporel qui fait valser les étiquettes.
La pochette représente une des vingt et une gravures du Rosarium philosophorum (ouvrage alchimique édité en 1550), et pas n'importe laquelle : celle illustrant la conjonction, l'union des contraires. Tous les grands thèmes de cet album reposent dans son titre et sa couverture, une scène érotique entre deux anges moyenâgeux : la religion, les corps, et la mort...
Par quel hasard suis-je tombé sur cette chose moi qui ne suis pas un grand fan de Cohen, ne pratiquant pas le canadien couramment ? Certainement faisait-il partie des centaines de disques volés par mon équipe de hooligans des années 70... Toujours est-il qu'en vinyle je l'avais et en CD je l'ai racheté, il est un pilier de ma collection à coté du Berlin ou d'un Astral weeks.
Laissez-vous tenter, vous n'en reviendrez pas !
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Raoul vigil |
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