The Black Keys
Attack And Release |
Label :
V2 |
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Cinquième album des Black Keys (à savoir Dan Auerbach à la guitare et au chant, et Patrick Carney à la batterie), le duo d'Akron semble ici vouloir sortir de sa tradition d'un blues rock minimaliste en enrichissant sa musique. L'invitation du producteur Danger Mouse n'y est sans doute pas pour rien. Alors qu'on pouvait craindre une démarche un peu hype avec ce producteur (connu notamment pour son "Grey album", mix de Jay-Z et des Beatles, jamais sorti pour une question de droits, mais aussi moitié de Gnarls Barkley, Producteur de The Good The Bad and The Queen, ou encore aux manettes sur les derniers disques de Sparklehorse et de Beck), il n'en est rien, et c'est sans doute sa présence qui a orienté The Black Keys dans le bon sens. A noter également la présence de musiciens habitués à côtoyer Tom Waits, comme Marc Ribot et Ralph Carney, et la sauce prend. On regrettera juste l'absence de Ike Turner, initialement prévu, qui a tiré sa révérence avant de concrétiser cette collaboration.
Le premier morceau surprend, en affichant d'entrée de jeu la mue du groupe, avec une mise en bouche acoustique, rapidement rattrapé par l'électrique en fin de morceau. Les morceaux s'alternent de la sorte, entre classic rock énergique et chansons plus posées. Si la tradition blues rock du groupe reste bien présente tout au long du disque, la musique du groupe s'oriente parfois vers des dimensions plus pop, (empruntant même la flûte de Jethro Tull sur "Same Old Thin" !) mais c'est aussi vers des atmosphères psychédéliques que s'orientent The Black Keys, bien que la production soit logiquement plus lisse (mais aussi bien plus riche) que sur leurs albums précédents. L'orgue et les arrangements divers s'incrustent parfaitement, tout au long de l'album à l'univers de ce groupe, qui semblant condamner à un univers lo-fi un peu restreint montre ici qu'il peut considérablement enrichir sa musique sans pour autant perdre son identité. Reste à savoir comment le duo pourra retranscrire cela sur scène.
Le premier morceau surprend, en affichant d'entrée de jeu la mue du groupe, avec une mise en bouche acoustique, rapidement rattrapé par l'électrique en fin de morceau. Les morceaux s'alternent de la sorte, entre classic rock énergique et chansons plus posées. Si la tradition blues rock du groupe reste bien présente tout au long du disque, la musique du groupe s'oriente parfois vers des dimensions plus pop, (empruntant même la flûte de Jethro Tull sur "Same Old Thin" !) mais c'est aussi vers des atmosphères psychédéliques que s'orientent The Black Keys, bien que la production soit logiquement plus lisse (mais aussi bien plus riche) que sur leurs albums précédents. L'orgue et les arrangements divers s'incrustent parfaitement, tout au long de l'album à l'univers de ce groupe, qui semblant condamner à un univers lo-fi un peu restreint montre ici qu'il peut considérablement enrichir sa musique sans pour autant perdre son identité. Reste à savoir comment le duo pourra retranscrire cela sur scène.
Parfait 17/20 | par YksmohC |
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