The Black Keys
Paris [Studio 104] - lundi 08 novembre 2004 |
En quatre jours, c'était la deuxième fois que nous assistions à un concert des Black Keys. La première fois, c'était dans le cadre du festival des maudits Inrocks. Que dire ? La performance fut excellente mais bien trop courte ; de plus, tout le monde apparemment était là pour les Libertines, alors autant le dire, nous n'étions pas à notre place (ou du moins, nous ne le sentions pas).
A Canal, les choses furent évidemment différentes.
Malgré les inconvénients inhérents à ce type de show télé, à savoir, entre autres, un chauffeur de salle qui "kiffe à donf les solos d'batards", les Black Keys ont assuré un show impeccable et grisant, électrique et passionné. Revisitant leurs trois albums, ils ont malmené leur rock'n'roll avec ferveur et rage pour la plus grande surprise de ceux qui n'étaient là que parce que c'était gratuit !
Dan Auerbach fait corps avec sa guitare, gesticule et éructe dans une fièvre épileptique soutenue en cela par la batterie divine de Patrick Carney.
Derrière ses fûts, ce dernier ressemble à une menthe religieuse qui taperait comme un gorille ! ... La voix de Dan est, quant à elle, saisissante de maturité, de puissance et de charme (et simplement éblouissante sur la cover de "No Fun"). Après un début solide et carré (la sublime "Thickfreakness") les deux comparses plongent peu à peu dans leurs délires et semblent oublier qu'ils sont là pour la télé !!
Alors que chacun des techniciens vaquait peinard à ses occupations, chacun d'eux fût surpris à taper de la tête et à hocher du pied (ou l'inverse !!!). Il fut impossible à quiconque de résister à cet assaut.
Les Black Keys ont beau être apparus en pleine mouvance 'The ...', Ils n'appartiennent pas à cette mode ... On ne va pas ressortir encore une fois quelles sont leurs influences (elles sont tellement évidentes que ça ne sert à rien) et bien sûr, ils n'ont rien inventé, mais quelle honnêteté, quelle passion, quel enthousiasme et quel engagement. On ne sait pas trop ce que ça va rendre à la télé mais le fait est que dans la salle, l'expérience fut à la hauteur de nos espérances après la frustration de vendredi. C'est vraiment un groupe à voir en live par
tous les amoureux de la six cordes.
Maintenant on n'espère plus que de les revoir au plus vite en tête d'affiche, dans une vraie salle, avec un vrai public.
A Canal, les choses furent évidemment différentes.
Malgré les inconvénients inhérents à ce type de show télé, à savoir, entre autres, un chauffeur de salle qui "kiffe à donf les solos d'batards", les Black Keys ont assuré un show impeccable et grisant, électrique et passionné. Revisitant leurs trois albums, ils ont malmené leur rock'n'roll avec ferveur et rage pour la plus grande surprise de ceux qui n'étaient là que parce que c'était gratuit !
Dan Auerbach fait corps avec sa guitare, gesticule et éructe dans une fièvre épileptique soutenue en cela par la batterie divine de Patrick Carney.
Derrière ses fûts, ce dernier ressemble à une menthe religieuse qui taperait comme un gorille ! ... La voix de Dan est, quant à elle, saisissante de maturité, de puissance et de charme (et simplement éblouissante sur la cover de "No Fun"). Après un début solide et carré (la sublime "Thickfreakness") les deux comparses plongent peu à peu dans leurs délires et semblent oublier qu'ils sont là pour la télé !!
Alors que chacun des techniciens vaquait peinard à ses occupations, chacun d'eux fût surpris à taper de la tête et à hocher du pied (ou l'inverse !!!). Il fut impossible à quiconque de résister à cet assaut.
Les Black Keys ont beau être apparus en pleine mouvance 'The ...', Ils n'appartiennent pas à cette mode ... On ne va pas ressortir encore une fois quelles sont leurs influences (elles sont tellement évidentes que ça ne sert à rien) et bien sûr, ils n'ont rien inventé, mais quelle honnêteté, quelle passion, quel enthousiasme et quel engagement. On ne sait pas trop ce que ça va rendre à la télé mais le fait est que dans la salle, l'expérience fut à la hauteur de nos espérances après la frustration de vendredi. C'est vraiment un groupe à voir en live par
tous les amoureux de la six cordes.
Maintenant on n'espère plus que de les revoir au plus vite en tête d'affiche, dans une vraie salle, avec un vrai public.
Très bon 16/20 | par Max |
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