The Vines
Highly Evolved |
Label :
Capitol |
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L'avantage avec The Vines, jeune formation australienne menée par Craig Nicholls (tout juste 21 ans), c'est que l'on est dès le départ en terrain connu. "Highly Evolved" est leur premier album, sorti depuis déjà plusieurs mois dans leur pays d'origine, et qui connaît un succès des plus estimables. Au fil des 12 compositions rassemblées ici, on peut dire que les jeunes australiens ont clairement balisé le chemin, et le jeu de pistes des influences de The Vines est facilement reconnaissable : pour résumer - et c'est d'ailleurs bien ainsi qu'on nous les présente - on croise à chaque carrefour les spectres plus vivants que jamais de Nirvana et des Pixies ("Highly Evolved" - ou comment planter le décor en 96 secondes montre en main ! - , "Get Free" , "Outtathaway" ), sans oublier de s'arrêter aux feux rouges pour laisser traverser John, Paul, Ringo et Georges ("Autumn Shade", "Homesick" et son imparable mélodie au piano, "Factory" ... : autant de titres qui rendent hommage aux Quatre de Liverpool).
Alors oui bien sûr, on reprochera à Craig Nicholls et ses acolytes de ne pas être bien originaux, de subir encore - de la façon la plus flagrante - l'influence des années 90 et de la discothéque de papa, d'alterner trop systématiquement poussées de rage adolescente et penchants mélancoliques... Pourtant, on ne peut nier qu'il existe ici une maîtrise vocale évidente, un sens de la mélodie et des arrangements plus qu'indéniable (en témoigne "Mary Jane", sans doute le morceau le plus abouti et le plus nuancé de l'album) , et une capacité non négligeable à jouer avec les ambiances et les couleurs.
Alors The Vines, découverte de l'année ? Peut-être que oui, peut-être que non ; quoi qu'il en soit, ils ont au moins le mérite d'occuper un terrain laissé vacant depuis quelques temps... et on ne va quand même pas leur en vouloir !
Alors oui bien sûr, on reprochera à Craig Nicholls et ses acolytes de ne pas être bien originaux, de subir encore - de la façon la plus flagrante - l'influence des années 90 et de la discothéque de papa, d'alterner trop systématiquement poussées de rage adolescente et penchants mélancoliques... Pourtant, on ne peut nier qu'il existe ici une maîtrise vocale évidente, un sens de la mélodie et des arrangements plus qu'indéniable (en témoigne "Mary Jane", sans doute le morceau le plus abouti et le plus nuancé de l'album) , et une capacité non négligeable à jouer avec les ambiances et les couleurs.
Alors The Vines, découverte de l'année ? Peut-être que oui, peut-être que non ; quoi qu'il en soit, ils ont au moins le mérite d'occuper un terrain laissé vacant depuis quelques temps... et on ne va quand même pas leur en vouloir !
Sympa 14/20 | par GirlfromMars |
Posté le 02 janvier 2003 à 16 h 56 |
Dans les bagages des maisons de disques pour l'année 2002, on a trouvé beaucoup de rock n' roll, allant de l'exceptionnnel au fade... penchons-nous sur le fade du fade: The Vines. Jeune Groupe australien distribué dans le monde pour subvenir a la demande de rock, The Vines est sûrement le groupe le moins talentueux de ce renouveau : refrain éculé, structures sans surprises, son fade, attitude pathétique, ... bref on touche le fond de stock. On les compare au Pixies, à Nirvana et aux Beatles... on se demande bien pourquoi, tant aucune chanson de ce "Highly Involved" ne possède la force d'adhésion de la plus mauvaise chanson des trois cités.
Mauvais 5/20
Posté le 14 avril 2005 à 11 h 44 |
Alors alors... The Vines. Bon dans le registre "j'ai treize ans et je découvre le rock'n'roll", c'est tres loin d'être ce qu'on puisse trouver de pire... En fait c'est même pas mal du tout meme pour ceux qui s'y connaissent un peu. Les puristes ont l'habitude de les classer dans le coin des petits jeunes commerciaux mais c'est tout de même un peut plus que ça.
Il suffit d'écouter ce "Highly Evolved" pour en etre convaincu. Certes, on trouve sur cet album des petites ballades un peu lourdingues et émotives du style "Mary Jane" mais il n'est en aucun cas réductible à celà car on peut aussi y écouter des brûlots tels que "Get Free", "Highly Evolved" et "In The Jungle" beuglés par le chanteur Craig Nicholls comme si sa vie en dépendait (diagnostiqué autiste après avoir attaqué un journaliste avec un pied de micro aux dernières nouvelles...).
Alors ok, ce CD n'est pas un chef-d'oeuvre mais pour faire la transition entre Avril Lavigne et les Stooges il est idéal.
On remerciera donc les Vines d'exister.
Il suffit d'écouter ce "Highly Evolved" pour en etre convaincu. Certes, on trouve sur cet album des petites ballades un peu lourdingues et émotives du style "Mary Jane" mais il n'est en aucun cas réductible à celà car on peut aussi y écouter des brûlots tels que "Get Free", "Highly Evolved" et "In The Jungle" beuglés par le chanteur Craig Nicholls comme si sa vie en dépendait (diagnostiqué autiste après avoir attaqué un journaliste avec un pied de micro aux dernières nouvelles...).
Alors ok, ce CD n'est pas un chef-d'oeuvre mais pour faire la transition entre Avril Lavigne et les Stooges il est idéal.
On remerciera donc les Vines d'exister.
Bon 15/20
Posté le 26 octobre 2005 à 15 h 10 |
Ce premier album de The Vines est une bonne surprise. Highly Evolved regorge à la fois de titres énergiques tels que l'urgent "Highly Evolved", le furieux "Get Free", le sauvage "Outtathaway", ou encore le rythmique "Ain't No Room" et de ballades comme le très beau "Homesick". Le tout porté par la voix rauque de Craig Nicholls, leader de ce groupe australien. The Vines réussi plutôt bien une mixture de Nirvana (la voix de Craig Nicholls est sur certains titres similaire à celle de Kurt Cobain), des Beatles (pour le côté pop de certains morceaux) et d'Oasis (pour la touche arrogante). Highly Evolved est assez bien réussi pour un premier album et donne un nouveau souffle à la scène rock.
Bon 15/20
Posté le 03 mai 2006 à 13 h 24 |
L'Australie. Son grand rocker chauve écolo, son bush, ses longues routes, ses forêts, sa faune insolite, ses aborigènes, ses plages, ses bières, ses vins réputés de la Barossa Valley...
C'est quoi The Vines avec son premier cru 'hautement évolué'? Qu'on passe d'un bon vin à du picrate pour clodo, c'est selon son appréciation. Attractif pour les uns, répulsif pour les autres, les Australiens balancent un rock gorgé de soleil dans tout ce qu'il a de plus banal, voulant puiser chez les Stooges et les Beatles à la mode Nirvana. Bref, il n'y a rien d'innovant. Highly Evolved est un disque prélassant comme tant d'autres.
C'est quoi The Vines avec son premier cru 'hautement évolué'? Qu'on passe d'un bon vin à du picrate pour clodo, c'est selon son appréciation. Attractif pour les uns, répulsif pour les autres, les Australiens balancent un rock gorgé de soleil dans tout ce qu'il a de plus banal, voulant puiser chez les Stooges et les Beatles à la mode Nirvana. Bref, il n'y a rien d'innovant. Highly Evolved est un disque prélassant comme tant d'autres.
Passable 11/20
Posté le 20 août 2006 à 03 h 34 |
Etant fan de Nirvana j'ai naturellement eu vent de ce groupe d'australopithèques (ah non on dit australiens ? autant pour moi).
Lorsqu'en 2002, peut-être 1 mois après la sortie, je me rend dans mon disquaire habituel et que je vois ce disque en rayon, je me rappelle de toute la médiatisation qu'on fait autour d'eux et je me dis, tout inconscient que j'étais : tiens peut-être que ça vaut le coup en fait ! Naturellement aucune borne d'écoute à proximité et ces 15 euros qui me regardent fixement. Sur la pochette un stickers 'le nouveau Nirvana'. Soyons fous ce sera sûrement une bonne découverte. Malheureusement la surprise eut une toute autre saveur.
"Highly Evolved" commençait plutôt pas mal. Courte (moins de 2 min), des riffs assez sympas et accrocheurs. Bon suivant. "Autumn Shade" un morceau insipide tellement pompé sur les Beatles que ça file la gerbe. Les mélodies vocales donnent mal aux oreilles tellement ça sent le déjà entendu et que c'est vide d'émotions. On attendait mieux. Pas grave c'est peut-être un incident de parcours. "Outtathaway" sonne comme la parodie d'un morceau ou un faux Kurt Cobain chanterait avec des Beatles enrhumé sur un riff de guitare plat à souhait. On s'en serait passé. Vraiment les 15 euros font de plus en plus mal à mon porte-monnaie... et je n'étais pas au bout de mes peines.
Passons "Sunshinin" et "Homesick" de chansons plates et tellement inspirées par les mélodies des Beatles et des Pixies qu'elles en sont écoeurantes. "Get Free" relève quand à elle un peu le niveau de l'album même si la voix aurait pu être un peu plus personnelle et moins plagiée sur le défunt Cobain mais bon ne chipotons pas. "Country Yard" aurait pu être un mauvais morceau de nirvana. "Factory" ressemble à une blague tellement elle est vide de tout. Rage, sentiments, émotions... ils connaissent pas ces vines. "In The Jungle" apparaît comme une chanson plus personnelle (point de copie connue pour cette fois) mais est tellement désastreuse qu'on se demande pourquoi ils n'ont pas formé un groupe de reprises au lieu de chercher à copier tout le temps, et de faire ce genre de chose quand on cherche à innover. "Mary Jane" et "Ain't No Room" sont respectivement du même niveau que la 2e et la 3e de l'album. Pas besoin de s'attarder. L'album se conclut (enfin) par un "1969", même titre que les Stooges, il fallait oser. Cependant ça n'a rien à voir. Il s'agit d'une énième chanson mielleuse que ne renierait pas les plus mauvais moments de l'Abbey Road des Beatles (je suis un fan honnête attention).
Bref, on dit souvent qu'il faut plusieurs écoutes pour apprécier un disque. Je me suis forcé et pourtant même avec toute la bonne volonté du monde je n'ai eu d'autre choix que de ranger cet album à sa place : à la poubelle ! 15 euros bordel...
Lorsqu'en 2002, peut-être 1 mois après la sortie, je me rend dans mon disquaire habituel et que je vois ce disque en rayon, je me rappelle de toute la médiatisation qu'on fait autour d'eux et je me dis, tout inconscient que j'étais : tiens peut-être que ça vaut le coup en fait ! Naturellement aucune borne d'écoute à proximité et ces 15 euros qui me regardent fixement. Sur la pochette un stickers 'le nouveau Nirvana'. Soyons fous ce sera sûrement une bonne découverte. Malheureusement la surprise eut une toute autre saveur.
"Highly Evolved" commençait plutôt pas mal. Courte (moins de 2 min), des riffs assez sympas et accrocheurs. Bon suivant. "Autumn Shade" un morceau insipide tellement pompé sur les Beatles que ça file la gerbe. Les mélodies vocales donnent mal aux oreilles tellement ça sent le déjà entendu et que c'est vide d'émotions. On attendait mieux. Pas grave c'est peut-être un incident de parcours. "Outtathaway" sonne comme la parodie d'un morceau ou un faux Kurt Cobain chanterait avec des Beatles enrhumé sur un riff de guitare plat à souhait. On s'en serait passé. Vraiment les 15 euros font de plus en plus mal à mon porte-monnaie... et je n'étais pas au bout de mes peines.
Passons "Sunshinin" et "Homesick" de chansons plates et tellement inspirées par les mélodies des Beatles et des Pixies qu'elles en sont écoeurantes. "Get Free" relève quand à elle un peu le niveau de l'album même si la voix aurait pu être un peu plus personnelle et moins plagiée sur le défunt Cobain mais bon ne chipotons pas. "Country Yard" aurait pu être un mauvais morceau de nirvana. "Factory" ressemble à une blague tellement elle est vide de tout. Rage, sentiments, émotions... ils connaissent pas ces vines. "In The Jungle" apparaît comme une chanson plus personnelle (point de copie connue pour cette fois) mais est tellement désastreuse qu'on se demande pourquoi ils n'ont pas formé un groupe de reprises au lieu de chercher à copier tout le temps, et de faire ce genre de chose quand on cherche à innover. "Mary Jane" et "Ain't No Room" sont respectivement du même niveau que la 2e et la 3e de l'album. Pas besoin de s'attarder. L'album se conclut (enfin) par un "1969", même titre que les Stooges, il fallait oser. Cependant ça n'a rien à voir. Il s'agit d'une énième chanson mielleuse que ne renierait pas les plus mauvais moments de l'Abbey Road des Beatles (je suis un fan honnête attention).
Bref, on dit souvent qu'il faut plusieurs écoutes pour apprécier un disque. Je me suis forcé et pourtant même avec toute la bonne volonté du monde je n'ai eu d'autre choix que de ranger cet album à sa place : à la poubelle ! 15 euros bordel...
A éviter 6/20
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