The Vines
Future Primitive |
Label :
Sony |
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Nicholls qui hurle : c'est ainsi que se lance Future Primitive avec la bonne bourrade "Gimme Love", typique de chez typique. Et comme à son habitude, l'impulsion est tout de suite brisée par l'acoustique du sympathique "Leave Me In The Dark", suivi de près par le sonique "Candy Flippin' Girl". Les courts titres s'enchaînent, comme par fatalité... The Vines semble ne pas avoir changé, et ça nous donnerait bien envie de hurler à notre tour.
Seulement allez savoir pourquoi, ça nous embarque mieux qu'à l'accoutumée, ça n'est pas spécialement irritant. On se dit "Justement, c'est peut être l'habitude... ?". Et lorsque l'atmosphère de western mystique à la Chris Isaak de "A.S.4" semble s'attarder, on a un doute. Ça dure, ça tournoie dans nos oreilles ; un début, un milieu, une fin progressive. On prend garde au temps, on note dans un coin, et s'apercevra en bout de course que c'est la première fois depuis Winning Days en 2004 qu'on a plus de quatre titres au-dessus des trois minutes. Mais ce détail est renvoyé à l'état d'anecdote débile lorsque s'en vient le punk electro-acoustique à l'anglaise "Weird Animals". Tout simplement parfait, avec solo bruitiste et division du temps heavy metal... P*TAIN ENFIN !
Il aura fallu cinq galettes à l'australien pour dompter son format, et surtout qu'il ose peaufiner et laisser traîner ses chansons. La dernière partie de "Black Dragon" est à ce titre un véritable miracle. "Non ! du sustain, des larsens, du bruit... de l'eau coule de mes yeux !". On se dit que c'est un malentendu, mais collé à ses basques, le développement (oui-oui, "développement") de "All That You Do", mi-moderne mi-oldies enfonce le clou à merveille. Incroyable que le titre semble alors continuer sur le traîtreusement nommé "Outro", sorte de délire expérimental sur quasiment quatre minutes... Sortons le disque un instant pour voir s'il n'y a pas plutôt inscrit Liars dessus... Tout l'album, à l'image de son titre éponyme, profite autant de son "future" que de son "primitive" pour nous proposer des sons différents, à la fois futuristes et nostalgiques, notamment pour ce qui est de "Future Primitive" donc, délicieusement piqué à Joy Division. Les reflux lennoniens perpétuels du bonhomme s'imbrique dans une faille spatio-temporelle faites de kitsch et de sons 2.0. Et ça passe dis-donc !
Future Primitive n'est pas un album parfait, mais comme sa pochette, c'est un beau mélange de couleurs. Venant de Nicholls, c'est suffisant pour être mentionner avec le sourire. Meilleur album du groupe, haut la main.
Seulement allez savoir pourquoi, ça nous embarque mieux qu'à l'accoutumée, ça n'est pas spécialement irritant. On se dit "Justement, c'est peut être l'habitude... ?". Et lorsque l'atmosphère de western mystique à la Chris Isaak de "A.S.4" semble s'attarder, on a un doute. Ça dure, ça tournoie dans nos oreilles ; un début, un milieu, une fin progressive. On prend garde au temps, on note dans un coin, et s'apercevra en bout de course que c'est la première fois depuis Winning Days en 2004 qu'on a plus de quatre titres au-dessus des trois minutes. Mais ce détail est renvoyé à l'état d'anecdote débile lorsque s'en vient le punk electro-acoustique à l'anglaise "Weird Animals". Tout simplement parfait, avec solo bruitiste et division du temps heavy metal... P*TAIN ENFIN !
Il aura fallu cinq galettes à l'australien pour dompter son format, et surtout qu'il ose peaufiner et laisser traîner ses chansons. La dernière partie de "Black Dragon" est à ce titre un véritable miracle. "Non ! du sustain, des larsens, du bruit... de l'eau coule de mes yeux !". On se dit que c'est un malentendu, mais collé à ses basques, le développement (oui-oui, "développement") de "All That You Do", mi-moderne mi-oldies enfonce le clou à merveille. Incroyable que le titre semble alors continuer sur le traîtreusement nommé "Outro", sorte de délire expérimental sur quasiment quatre minutes... Sortons le disque un instant pour voir s'il n'y a pas plutôt inscrit Liars dessus... Tout l'album, à l'image de son titre éponyme, profite autant de son "future" que de son "primitive" pour nous proposer des sons différents, à la fois futuristes et nostalgiques, notamment pour ce qui est de "Future Primitive" donc, délicieusement piqué à Joy Division. Les reflux lennoniens perpétuels du bonhomme s'imbrique dans une faille spatio-temporelle faites de kitsch et de sons 2.0. Et ça passe dis-donc !
Future Primitive n'est pas un album parfait, mais comme sa pochette, c'est un beau mélange de couleurs. Venant de Nicholls, c'est suffisant pour être mentionner avec le sourire. Meilleur album du groupe, haut la main.
Très bon 16/20 | par X_YoB |
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