The Vines
Wicked Nature |
Label :
Wicked Nature Music |
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Face au reste de sa discographie, la qualité premium de Future Primitive était un joli testament pour The Vines, qui se sépare en 2012. Hélas, le cerveau agité de Nicholls a jugé bon de remettre direct les couverts ET les bouchées doubles. Aïe ! Trio tout neuf pour un album de 22 titres. On pourrait s'arrêter là... La pochette de Wicked Nature étant une siamoise de Highly Evolved, ça n'est probablement pas un hasard, tant Nicholls semble vouloir revenir à la case départ.
Exit les sons nouveaux, ciao les inventions et les risques, et autant de titres au-dessus de trois minutes que sur le disque précédent pour moitié plus de tracks. Ce coup-ci, c'est droit au but. Les riffs gras nirvaniens donnent le ton ("Psychomatic" !), greffés avec la même justesse à une humeur Beatles mélodique. Les coups de griffes saturés ont ici définitivement la vedette, au point de se noyer les uns dans les autres. Problème qui ne peut aller qu'en grandissant dans le répertoire de The Vines : à force de se suivre en se ressemblant, les chansons sont de plus en plus difficiles à distinguer. Des fourberies rageuses efficaces qu'on aimerait retenir plus facilement. "Love Is Gone" ou "Girl I Want" valent le détour, mais ne nous laisse, encore une fois, pas le temps de nous attarder.
Grande première par ailleurs, il faut passer la moitié du premier skeud pour se taper une petite ballade saveur guitare folk, et le peu de ses camarades seront si inodores qu'on aura également l'impression de se coltiner les mêmes mélodies calmes sur tout le disque, voire depuis plus de dix ans... A un "Into The Fire" près, les arrangements bridés (certainement en partie pour convenir à la formation désormais réduite) auront raison de notre patience. Malheureusement, domine à nouveau et comme jamais la sensation de ne rien avoir sous la dent alors qu'on nous gâte à mort. Qu'on nous abandonne un peu trop vite alors qu'on vient de se taper deux fois plus de riffs que d'hab'.
A coup sûr, le prochain album sera bien meilleur... not.
Exit les sons nouveaux, ciao les inventions et les risques, et autant de titres au-dessus de trois minutes que sur le disque précédent pour moitié plus de tracks. Ce coup-ci, c'est droit au but. Les riffs gras nirvaniens donnent le ton ("Psychomatic" !), greffés avec la même justesse à une humeur Beatles mélodique. Les coups de griffes saturés ont ici définitivement la vedette, au point de se noyer les uns dans les autres. Problème qui ne peut aller qu'en grandissant dans le répertoire de The Vines : à force de se suivre en se ressemblant, les chansons sont de plus en plus difficiles à distinguer. Des fourberies rageuses efficaces qu'on aimerait retenir plus facilement. "Love Is Gone" ou "Girl I Want" valent le détour, mais ne nous laisse, encore une fois, pas le temps de nous attarder.
Grande première par ailleurs, il faut passer la moitié du premier skeud pour se taper une petite ballade saveur guitare folk, et le peu de ses camarades seront si inodores qu'on aura également l'impression de se coltiner les mêmes mélodies calmes sur tout le disque, voire depuis plus de dix ans... A un "Into The Fire" près, les arrangements bridés (certainement en partie pour convenir à la formation désormais réduite) auront raison de notre patience. Malheureusement, domine à nouveau et comme jamais la sensation de ne rien avoir sous la dent alors qu'on nous gâte à mort. Qu'on nous abandonne un peu trop vite alors qu'on vient de se taper deux fois plus de riffs que d'hab'.
A coup sûr, le prochain album sera bien meilleur... not.
Correct 12/20 | par X_YoB |
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