Meat Puppets
Londres - Royaume-Uni [The Forum] - samedi 08 juin 2013 |
Quand Mudhoney a annoncé une tournée européenne en 2013, peu de temps après la dernière, j'étais content. Quand les dates sont tombées et que j'ai vu qu'il n'y en avait pas en France, je l'étais moins. Quand j'ai vu qu'ils seraient accompagnés à Londres par les Meat Puppets, je me suis dit "on n'a qu'une vie, tant pis pour le portefeuille". Et j'aurais été bien bête de penser autrement.
Les deux groupes étaient accompagnés par Metz, vu comme la relève du noise rock. Leur dernier album ne m'avait pas fait forte impression, sûrement dû a une voix criée qui n'est pas trop à mon goût, mais leur prestation en ouverture était tout à fait dans l'ambiance, et la scène fait bien ressortir la qualité de leur musique. En plus les mecs ont été sympathiques, ne se sont pas attardés, et le son de leur musique pouvait rappeler les morceaux les moins accessibles de Bleach. Pour un peu, on aurait vraiment pu se croire au début des années 90. J'ai juste regretté d'avoir oublié les boules quiès.
Les Meat Puppets entrent en scène. Après un petit temps d'accordage, les frères Kirkwood, tout sourire, entament leur premier morceau. Le ton est donné, on entre dans l'univers du groupe, entre country, folk et punk. Nous voilà au bord d'un feu de camp avec des doc martens à la place des santiags.
Le morceau d'ouverture rompt d'autant plus avec le bordel sonore de Metz qu'il nous propose arpèges de guitare (clean!!!) et sifflements. Mais très vite, la batterie propulse le tout dans une ambiance plus dynamique. Eux semblent content d'être là, et prendre un vrai plaisir à jouer. Surtout que les Meat Puppets sont devenu une histoire de famille depuis qu'Elmo, le fils de Curt Kirkwood, les a rejoint à la guitare.
Evidemment, le public réagit surtout sur les morceaux de Meat Puppets II présents sur l'Unplugged de Nirvana, mais le reste de la setlist a été de bonne qualité également, piochant au hasard dans la discographie pléthorique du groupe. Ces trois morceaux ont été astucieusement répartis, permettant de profiter des autres plus discrets, évocant tantôt l'hymne punk ou la chanson traditionnelle.
Mais le temps est compté. Cris Kirkwood nous remercie, s'excuse, et promet qu'ils reviendront à Londres pendant que son frère peste qu'il ne reste que 10 minutes. Après une très jolie version du "Sloop John B" des Beach Boys, le riff de "Lake of Fire" retentit, et le show s'achève sur une version épique du titre, avec un solo de guitare rallongé, interminable (mais sans être chiant). Curt s'approche du batteur, lui demande de passer sur une rythmique hardcore, les musiciens jams, s'éclatent, nous offre exactement ce qu'on attend des Meat Puppets quand on connait (même un peu) le groupe, ce qui permet de digérer l'absence de certains titres qu'on aurait aimer entendre, comme "Backwater" ou "Aurora Borealis".
Puis vient la fin d'une prestation trop courte mais sans faille. Et on regrette d'autant plus la longue absence de ce groupe en France. (Qui selon Cris Kirkwood est involontaire! Ils aiment la France, mais on ne leur propose jamais de date chez nous)
Quant à Mudhoney, ils ont été excellents, bien sûr, mais plus encore.
Les prestations des deux groupes n'ont peut être pas été intemporelles, les plus marquantes de leurs carrières respectives, mais la qualité de cette soirée dépasse la somme de ses parties. La moyenne de ce 18 et d'un 19 donnant largement pour moi un bon gros 20/20.
Les deux groupes étaient accompagnés par Metz, vu comme la relève du noise rock. Leur dernier album ne m'avait pas fait forte impression, sûrement dû a une voix criée qui n'est pas trop à mon goût, mais leur prestation en ouverture était tout à fait dans l'ambiance, et la scène fait bien ressortir la qualité de leur musique. En plus les mecs ont été sympathiques, ne se sont pas attardés, et le son de leur musique pouvait rappeler les morceaux les moins accessibles de Bleach. Pour un peu, on aurait vraiment pu se croire au début des années 90. J'ai juste regretté d'avoir oublié les boules quiès.
Les Meat Puppets entrent en scène. Après un petit temps d'accordage, les frères Kirkwood, tout sourire, entament leur premier morceau. Le ton est donné, on entre dans l'univers du groupe, entre country, folk et punk. Nous voilà au bord d'un feu de camp avec des doc martens à la place des santiags.
Le morceau d'ouverture rompt d'autant plus avec le bordel sonore de Metz qu'il nous propose arpèges de guitare (clean!!!) et sifflements. Mais très vite, la batterie propulse le tout dans une ambiance plus dynamique. Eux semblent content d'être là, et prendre un vrai plaisir à jouer. Surtout que les Meat Puppets sont devenu une histoire de famille depuis qu'Elmo, le fils de Curt Kirkwood, les a rejoint à la guitare.
Evidemment, le public réagit surtout sur les morceaux de Meat Puppets II présents sur l'Unplugged de Nirvana, mais le reste de la setlist a été de bonne qualité également, piochant au hasard dans la discographie pléthorique du groupe. Ces trois morceaux ont été astucieusement répartis, permettant de profiter des autres plus discrets, évocant tantôt l'hymne punk ou la chanson traditionnelle.
Mais le temps est compté. Cris Kirkwood nous remercie, s'excuse, et promet qu'ils reviendront à Londres pendant que son frère peste qu'il ne reste que 10 minutes. Après une très jolie version du "Sloop John B" des Beach Boys, le riff de "Lake of Fire" retentit, et le show s'achève sur une version épique du titre, avec un solo de guitare rallongé, interminable (mais sans être chiant). Curt s'approche du batteur, lui demande de passer sur une rythmique hardcore, les musiciens jams, s'éclatent, nous offre exactement ce qu'on attend des Meat Puppets quand on connait (même un peu) le groupe, ce qui permet de digérer l'absence de certains titres qu'on aurait aimer entendre, comme "Backwater" ou "Aurora Borealis".
Puis vient la fin d'une prestation trop courte mais sans faille. Et on regrette d'autant plus la longue absence de ce groupe en France. (Qui selon Cris Kirkwood est involontaire! Ils aiment la France, mais on ne leur propose jamais de date chez nous)
Quant à Mudhoney, ils ont été excellents, bien sûr, mais plus encore.
Les prestations des deux groupes n'ont peut être pas été intemporelles, les plus marquantes de leurs carrières respectives, mais la qualité de cette soirée dépasse la somme de ses parties. La moyenne de ce 18 et d'un 19 donnant largement pour moi un bon gros 20/20.
Excellent ! 18/20 | par Blackcondorguy |
Setlist :
The Monkey and the Snake
Touchdown King
Plateau
Up on the Sun
Comin' Down
Oh Me
Sloop John B
Lake of Fire
The Monkey and the Snake
Touchdown King
Plateau
Up on the Sun
Comin' Down
Oh Me
Sloop John B
Lake of Fire
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