Cranes
Population Four |
Label :
Dedicated |
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Population Four, emballé dans une boîte de carton blanc dont les contours ont fatalement jauni avec le temps, est le quatrième album des Cranes.
La voix d'Alison Shaw, qui joue également de la guitare, est toujours aussi unique, fragile, émouvante, touchante. Son frère Jim Shaw assure les guitares, la basse et les claviers, Mark Francombe la basse et les claviers, Manu Ros la batterie. Notons la participation au piano sur un morceau et au chant sur un autre de Mark Freegard, producteur de l'album (son travail n'est d'ailleurs pas irréprochable : son trop écrasé, souffle,...), qui aida une bonne partie du gratin noisy-shoegaze 4AD de la fin des années 80 et du début des 90's (Lush, Pale Saints, Breeders,...).
L'album est plus accessible que les précédents, plus lumineux, moins onirique (mais il le reste dans une certaine mesure), plus pop, et plus rock aussi, et assez noisy. On est loin du sombre et presque indus premier album. Les guitares dominent, les claviers sont quasiment absents.
On commence par la belle ballade "Tangled Up", aux très jolis arpèges cristallins qui s'entrecroisent. "Fourteen" accélère la cadence, avec une guitare fuzz très noisy. Les morceaux suivants continuent dans cette veine pop-rock assez mélodique, la guitare saturée est souvent doublée par une acoustique ; avec parfois quelques ballades à la guitare sèche.
Les paroles, assez belles, sont intimistes, personnelles, sont pour autant être narcissiques, et assez poétiques.
Un bel album, pas aussi bon que les deux premiers voire le troisième, moins singulier. C'est le dernier bon album du groupe, la suite sera assez décevante, avec notamment des tentatives de trip-hop. Un fois n'est pas coutume, Population Four est très difficile à trouver...
La voix d'Alison Shaw, qui joue également de la guitare, est toujours aussi unique, fragile, émouvante, touchante. Son frère Jim Shaw assure les guitares, la basse et les claviers, Mark Francombe la basse et les claviers, Manu Ros la batterie. Notons la participation au piano sur un morceau et au chant sur un autre de Mark Freegard, producteur de l'album (son travail n'est d'ailleurs pas irréprochable : son trop écrasé, souffle,...), qui aida une bonne partie du gratin noisy-shoegaze 4AD de la fin des années 80 et du début des 90's (Lush, Pale Saints, Breeders,...).
L'album est plus accessible que les précédents, plus lumineux, moins onirique (mais il le reste dans une certaine mesure), plus pop, et plus rock aussi, et assez noisy. On est loin du sombre et presque indus premier album. Les guitares dominent, les claviers sont quasiment absents.
On commence par la belle ballade "Tangled Up", aux très jolis arpèges cristallins qui s'entrecroisent. "Fourteen" accélère la cadence, avec une guitare fuzz très noisy. Les morceaux suivants continuent dans cette veine pop-rock assez mélodique, la guitare saturée est souvent doublée par une acoustique ; avec parfois quelques ballades à la guitare sèche.
Les paroles, assez belles, sont intimistes, personnelles, sont pour autant être narcissiques, et assez poétiques.
Un bel album, pas aussi bon que les deux premiers voire le troisième, moins singulier. C'est le dernier bon album du groupe, la suite sera assez décevante, avec notamment des tentatives de trip-hop. Un fois n'est pas coutume, Population Four est très difficile à trouver...
Bon 15/20 | par Gaylord |
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