Cranes
Self-Non-Self |
Label :
Dedicated |
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Self-Non-Self des Cranes a tout pour séduire les amateurs des années 80. Batterie électronique, sons synthétiques à foison, le groupe semble digérer l'héritage batcave tout en intégrant des plans proches du rock industriel et du post punk, comme dans "Heaven Or Bliss" par exemple.
Les guitares grésillent, la basse est froide, métallique, sèche. Le chant d'Alison, déformé par la reverb, se veut lointain, distant, épuré, réduisant ses mélodies au strict minimum ("Joy Lies Within"). Pour ceux qui ne connaissent que la partie la plus récente de la discographie des Cranes, cela a de quoi déstabiliser.
On découvre donc une facette du groupe beaucoup plus dure, mais il serait inexact de dire que la verve est juvénile. Les ambiances de "Beach Mover" sont celles que l'on retrouve chez les formations du label "Cold Meat Industry" et le discours global est au minimalisme rock. Les morceaux brefs et tendus (trois minutes en moyenne), aux lignes de basses répétitives ("Focus Breath") et puissantes, forment l'ossature de "Self-Non-Self".
"Nothing In The Middle Nothing At The End" ferme un album aussi glacial qu'une chambre froide sur des faux airs de Dead Can Dance première époque. Une chose est sûre, si l'on n'aime pas le Cranes de la fin des 90's, il faut quand même tester celui des débuts, et si l'on aime, on a déjà sûrement cet album chez soi !
Les guitares grésillent, la basse est froide, métallique, sèche. Le chant d'Alison, déformé par la reverb, se veut lointain, distant, épuré, réduisant ses mélodies au strict minimum ("Joy Lies Within"). Pour ceux qui ne connaissent que la partie la plus récente de la discographie des Cranes, cela a de quoi déstabiliser.
On découvre donc une facette du groupe beaucoup plus dure, mais il serait inexact de dire que la verve est juvénile. Les ambiances de "Beach Mover" sont celles que l'on retrouve chez les formations du label "Cold Meat Industry" et le discours global est au minimalisme rock. Les morceaux brefs et tendus (trois minutes en moyenne), aux lignes de basses répétitives ("Focus Breath") et puissantes, forment l'ossature de "Self-Non-Self".
"Nothing In The Middle Nothing At The End" ferme un album aussi glacial qu'une chambre froide sur des faux airs de Dead Can Dance première époque. Une chose est sûre, si l'on n'aime pas le Cranes de la fin des 90's, il faut quand même tester celui des débuts, et si l'on aime, on a déjà sûrement cet album chez soi !
Bon 15/20 | par Arno Vice |
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