The Go-Betweens
Send Me A Lullaby |
Label :
Missing Link |
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Quelques singles égrenés au fil des années et arrive enfin le premier album des Go-Betweens. Au mauvais moment malheureusement. Trop tard pour que les australiens nous étalent sur un album le rock velvetien à la Jonathan Richman entraperçu sur les singles, déjà abandonné, et trop tôt pour parvenir au résultat indie-pop grandiose de Before Hollywood.
Send Me A Lullaby est donc, bien que premier, un album de transition. Robert Forster et Grant Mclennan n'ont pas encore trouvé la formule qui fera des miracles durant la décennie 80 et tâtonnent dans le noir. Parfois ils aperçoivent un filet de lumière et vont gratter à la surface pour en faire sortir un rayon lumineux annonciateur de l'astre pop qu'ils feront naître plus tard: "You Turn, My Turn", "One Thing Can Hold Us" ou "Hold Your Horses". Malheureusement tout cela n'est pas encore parfait. Manque de fluidité et voix trop forcées.
Un groupe qui se cherche et hésite encore à sonner comme les Talking Heads ("Ride") ou s'essayer au post-punk dissonnant avec le concours d'un saxo ("People Know"). Dans cet état de confusion, les Go-Betweens font quelquefois des choix bien curieux comme ce solo de batterie en plein milieu de "Eight Pictures", totalement inapproprié.
Malgré tout, Send Me A Lullaby reste fascinant pour le fan, forcément charmé par cette évolution en quasi-direct. Le même effet que pourrait procurer une compilation de démos en somme. A réserver donc aux fans et seulement à eux.
Send Me A Lullaby est donc, bien que premier, un album de transition. Robert Forster et Grant Mclennan n'ont pas encore trouvé la formule qui fera des miracles durant la décennie 80 et tâtonnent dans le noir. Parfois ils aperçoivent un filet de lumière et vont gratter à la surface pour en faire sortir un rayon lumineux annonciateur de l'astre pop qu'ils feront naître plus tard: "You Turn, My Turn", "One Thing Can Hold Us" ou "Hold Your Horses". Malheureusement tout cela n'est pas encore parfait. Manque de fluidité et voix trop forcées.
Un groupe qui se cherche et hésite encore à sonner comme les Talking Heads ("Ride") ou s'essayer au post-punk dissonnant avec le concours d'un saxo ("People Know"). Dans cet état de confusion, les Go-Betweens font quelquefois des choix bien curieux comme ce solo de batterie en plein milieu de "Eight Pictures", totalement inapproprié.
Malgré tout, Send Me A Lullaby reste fascinant pour le fan, forcément charmé par cette évolution en quasi-direct. Le même effet que pourrait procurer une compilation de démos en somme. A réserver donc aux fans et seulement à eux.
Correct 12/20 | par Sirius |
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