The Go-Betweens
Spring Hill Fair |
Label :
Sire |
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Spring Hill Fair marque l'arrivée du bassiste Robert Vickers au sein de la formation australienne. Désormais quatuor et également signataires chez une major, Sire, les Go-Betweens n'en perdent pas pour autant le fil qui mène au coeur de l'orfèvrerie pop.
Le jeu de basse de Robert Vickers est plus dépouillé et classique que pouvait l'être celui de Grant McLennan influencé par Orange Juice. Les Go-Betweens glissent donc vers des sentiers moins post-punk. L'album est produit par un certain John Brand et enregistré en France, pays qui lui vouera toujours une grande admiration. John Brand épaissit le son des Go-Betweens avec cordes et cuivres (assez discrets tout de même) qui étaient souvent absents de leur musique réduite généralement au trio guitare-basse-batterie. Malheureusement il faut bien le dire, les compositions ne sont pas toujours à la hauteur de cet embellissement musical.
Pas de "Cattle And Cane" ou de "Love Goes On" ici. Même si les "Bachelor Kisses" ou "Part Company" boxent dans cette catégorie de la pop-song fluide et immédiate, les meilleurs moments sont du côté des morceaux plus complexes à l'image du velvetien "Draining The Pool For You". Parfois, les Go-Betweens entachent leurs bonnes compos de solos de guitare inutiles ("The Old Way Out"). Assez déroutant pour le fan, cela peut malgré tout plaire au novice moins habitué à la pop racée des Go-Betweens qui jusque-là s'en passer facilement. Certains titres méritent donc une deuxième écoute pour pouvoir les apprécier à leur juste valeur. Notamment le génial "You've Never Lied" chanté par un Robert Forster en grande forme et qui contient un superbe solo de guitare de Grant Mclennan (désormais à la guitare lead) qui là n'est en rien inutile...
En fait, Spring Hill Hair a surtout le défaut de ne pas être aussi évident et accrocheur que la plupart des autres albums des Go-Betweens. Défaut mineur bien sûr, qu'il faut relativiser mais aussi comparer à l'album suivant des australiens, qui lui est un véritable chef-d'oeuvre. Un bon album donc...
Le jeu de basse de Robert Vickers est plus dépouillé et classique que pouvait l'être celui de Grant McLennan influencé par Orange Juice. Les Go-Betweens glissent donc vers des sentiers moins post-punk. L'album est produit par un certain John Brand et enregistré en France, pays qui lui vouera toujours une grande admiration. John Brand épaissit le son des Go-Betweens avec cordes et cuivres (assez discrets tout de même) qui étaient souvent absents de leur musique réduite généralement au trio guitare-basse-batterie. Malheureusement il faut bien le dire, les compositions ne sont pas toujours à la hauteur de cet embellissement musical.
Pas de "Cattle And Cane" ou de "Love Goes On" ici. Même si les "Bachelor Kisses" ou "Part Company" boxent dans cette catégorie de la pop-song fluide et immédiate, les meilleurs moments sont du côté des morceaux plus complexes à l'image du velvetien "Draining The Pool For You". Parfois, les Go-Betweens entachent leurs bonnes compos de solos de guitare inutiles ("The Old Way Out"). Assez déroutant pour le fan, cela peut malgré tout plaire au novice moins habitué à la pop racée des Go-Betweens qui jusque-là s'en passer facilement. Certains titres méritent donc une deuxième écoute pour pouvoir les apprécier à leur juste valeur. Notamment le génial "You've Never Lied" chanté par un Robert Forster en grande forme et qui contient un superbe solo de guitare de Grant Mclennan (désormais à la guitare lead) qui là n'est en rien inutile...
En fait, Spring Hill Hair a surtout le défaut de ne pas être aussi évident et accrocheur que la plupart des autres albums des Go-Betweens. Défaut mineur bien sûr, qu'il faut relativiser mais aussi comparer à l'album suivant des australiens, qui lui est un véritable chef-d'oeuvre. Un bon album donc...
Bon 15/20 | par Sirius |
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