A Place To Bury Strangers
Paris [La Boule Noire] - dimanche 15 avril 2012 |
Aaaah, les concerts du dimanche soir... C'est assez dur, on a envie de passer une fin de weekend tranquille, pouvoir attaquer la semaine sans avoir le regard cerné de noir, et ça, La Boule Noire l'a bien compris. Concert débutant à 19h, on est dehors avant 22h. et sans pour autant jouer sur la longeur du set. Très bien vu.
Première expérience avec La boule Noire, l'inattendu des premières fois, on ne sait trop quoi attendre, l'explorateur curieux qui sommeille en nous (en particulier le dimanche) se demande bien à quelle sauce il va être mangé...
On découvre une salle toute en longueur, de la largeur de la scène, assez compacte (le concert affichait complet), tout à fait le genre de salle que doivent maudir les gens de moins d'1m70.
Butch McKoy impressionne en première partie, possédé, habité par son oeuvre, mélange hirsute de David Eugene Edwards & de Jeffery Lee Pierce. Après une rapide mise en place, les NewYorkais d'A Place To Bury Strangers se mettent en place, pour nous livre un recueil de tubes, ne laissant aucun temps mort au public, alignant les perles comme "Ego Death", "Missing You", "Onwards To The Wall", se démenant avec furie, guitares tournoyant en l'air, pédales piétinées... Oliver se saisit de l'ampli derrière lui pour en faire un retour à ses pieds, le son n'est pas assez puissant? Qu'à cela ne tienne, son micro-voix coller sur le Marshall devrait faire l'affaire. "I Lived My Life To Stand In The shadow Of Your Heart" étirée encore une fois par de longs passages noisy, mais cette fois ci le set ne se conclue pas par cette chaotique chanson romantique (sic), mais il continue tout en larsen, Ackerman jouant avec les projecteurs, parcourant l'audience d'un spot blanc électrique, le groupe s'amuse, métronome en puissance, et ce même si on sent qu'ils sont en plein coeur d'une tournée, dernière date française, mais l'Allemagne arrive dès le lendemain, rendant presque le show automatique, pas dénué de sentiments non plus à la vue des sourires esquissés par les trois types sur scène, mais il manquerait presque la fibre tellement excitante de l'inattendu, mais peut être est ce du au fait que je ne les découvre plus, mes camarades les découvrant pour la première fois en étaient tout ébahis à la sortie.
Pirelli se plaisait à nous rappeler que sans maitrise la puissance n'était rien, je pense pouvoir affirmer que le groupe est en total adéquation avec ce slogan.
Petit détail amusant, le groupe, connu au départ comme étant le plus bruyant de new York, est le seul, en tout cas qu'il m'est était donné de voir, qui propose des bouchons d'oreilles floqués à leur effigie... Histoire qu'on revienne lors de la prochaine date !
Première expérience avec La boule Noire, l'inattendu des premières fois, on ne sait trop quoi attendre, l'explorateur curieux qui sommeille en nous (en particulier le dimanche) se demande bien à quelle sauce il va être mangé...
On découvre une salle toute en longueur, de la largeur de la scène, assez compacte (le concert affichait complet), tout à fait le genre de salle que doivent maudir les gens de moins d'1m70.
Butch McKoy impressionne en première partie, possédé, habité par son oeuvre, mélange hirsute de David Eugene Edwards & de Jeffery Lee Pierce. Après une rapide mise en place, les NewYorkais d'A Place To Bury Strangers se mettent en place, pour nous livre un recueil de tubes, ne laissant aucun temps mort au public, alignant les perles comme "Ego Death", "Missing You", "Onwards To The Wall", se démenant avec furie, guitares tournoyant en l'air, pédales piétinées... Oliver se saisit de l'ampli derrière lui pour en faire un retour à ses pieds, le son n'est pas assez puissant? Qu'à cela ne tienne, son micro-voix coller sur le Marshall devrait faire l'affaire. "I Lived My Life To Stand In The shadow Of Your Heart" étirée encore une fois par de longs passages noisy, mais cette fois ci le set ne se conclue pas par cette chaotique chanson romantique (sic), mais il continue tout en larsen, Ackerman jouant avec les projecteurs, parcourant l'audience d'un spot blanc électrique, le groupe s'amuse, métronome en puissance, et ce même si on sent qu'ils sont en plein coeur d'une tournée, dernière date française, mais l'Allemagne arrive dès le lendemain, rendant presque le show automatique, pas dénué de sentiments non plus à la vue des sourires esquissés par les trois types sur scène, mais il manquerait presque la fibre tellement excitante de l'inattendu, mais peut être est ce du au fait que je ne les découvre plus, mes camarades les découvrant pour la première fois en étaient tout ébahis à la sortie.
Pirelli se plaisait à nous rappeler que sans maitrise la puissance n'était rien, je pense pouvoir affirmer que le groupe est en total adéquation avec ce slogan.
Petit détail amusant, le groupe, connu au départ comme étant le plus bruyant de new York, est le seul, en tout cas qu'il m'est était donné de voir, qui propose des bouchons d'oreilles floqués à leur effigie... Histoire qu'on revienne lors de la prochaine date !
Très bon 16/20 | par X_Lok |
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