The Go-Betweens
Tallulah |
Label :
Beggars Banquet |
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Tallulah ou l'album de la discorde... Les fans des Go-Betweens sont en effet généralement très partagés sur ce cinquième album à la production surchargée pour les uns, luxuriantes pour les autres. A noter également la présence de la multi-instrumentiste Amanda Brown. Les Go-Betweens étant désormais composés de 5 membres.
Alors autant vous le dire tout de suite, il est indéniable que cette nouvelle production casse ou du moins empêche une certaine puissance d'écoute qui résultait de l'atmosphère vénéneuse et claustrophobique de l'univers pop des Go-Betweens. Cependant, parler d'album surproduit est bien trop exagéré. Mais Tallulah, ce n'est pas non plus Pet Sounds... Le son de batterie typique des années 80 était facilement supportable et même adéquat dans la formule post-punk guitare-basse-batterie. Mais là au milieu de hautbois et violons, c'est très pénible... Si "Someone Else's Wife" ou "Bye Bye Pride" ne sont pas au départ des chansons exceptionnelles, cette batterie les rend définitivement moyennes, voir mauvaises. Enfin... pas aussi mauvaises que cet ignoble "Cut It Out", morceau que vous risquez fort de n'écouter qu'une seule et unique fois, et encore si vous arrivez à tenir jusqu'à la fin...
Heureusement, Tallulah ne sombre pas complètement et décolle même parfois très haut: "The House That Jack Kerouac Built" ou "You Tell Me", hommage à l'actrice américaine qui donne son nom à l'album, Tallulah Bankhead. Mais le petit bijou étincelant que renferme ce disque est incontestablement la mélancolique "The Clarke Sisters" au violoncelle d'une tristesse macabre inouïe qui préfigure le "Something In The Way" de Nirvana.
Ne serait-ce que pour ce dernier titre, Tallulah est un disque que l'on ne peut ignorer, surtout qu'il a ses admirateurs. Mais coincé entre deux chef-d'oeuvres, Tallulah est certainement l'album le moins recommandable pour découvrir le talent ô combien sous-estimé des Go-Betweens.
Alors autant vous le dire tout de suite, il est indéniable que cette nouvelle production casse ou du moins empêche une certaine puissance d'écoute qui résultait de l'atmosphère vénéneuse et claustrophobique de l'univers pop des Go-Betweens. Cependant, parler d'album surproduit est bien trop exagéré. Mais Tallulah, ce n'est pas non plus Pet Sounds... Le son de batterie typique des années 80 était facilement supportable et même adéquat dans la formule post-punk guitare-basse-batterie. Mais là au milieu de hautbois et violons, c'est très pénible... Si "Someone Else's Wife" ou "Bye Bye Pride" ne sont pas au départ des chansons exceptionnelles, cette batterie les rend définitivement moyennes, voir mauvaises. Enfin... pas aussi mauvaises que cet ignoble "Cut It Out", morceau que vous risquez fort de n'écouter qu'une seule et unique fois, et encore si vous arrivez à tenir jusqu'à la fin...
Heureusement, Tallulah ne sombre pas complètement et décolle même parfois très haut: "The House That Jack Kerouac Built" ou "You Tell Me", hommage à l'actrice américaine qui donne son nom à l'album, Tallulah Bankhead. Mais le petit bijou étincelant que renferme ce disque est incontestablement la mélancolique "The Clarke Sisters" au violoncelle d'une tristesse macabre inouïe qui préfigure le "Something In The Way" de Nirvana.
Ne serait-ce que pour ce dernier titre, Tallulah est un disque que l'on ne peut ignorer, surtout qu'il a ses admirateurs. Mais coincé entre deux chef-d'oeuvres, Tallulah est certainement l'album le moins recommandable pour découvrir le talent ô combien sous-estimé des Go-Betweens.
Correct 12/20 | par Sirius |
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