The Smiths
Strangeways, Here We Come |
Label :
Virgin |
||||
1987. Ca sent la fin d'une époque, la fin d'un groupe mais l'album est superbe.
La collaboration de Morrissey et de Marr est inventive (on retrouve sur l'album une grande diversité instrumentale.) La voix et les textes sont toujours aussi excellents.
Dès les premières notes de "A Rush And A Push And The Land Is Ours", l'empreinte du style des Smiths est indéniable ! C'est le son typique qui a marqué les années 80 et qui laissera des traces sur la brit-pop des années 90 (sur Radiohead, notamment).
Viennent ensuite des morceaux magnifiques, tel "Death Of A Disco Dancer", morceau aérien sublime, sur lequel l'intro à la basse est excellente.Sur cette dernière, vient se coller admirablement la voix suave et douce de Morrissey. La guitare de Johnny Marr, quant à elle, est pleine de retenue (l'influence sur un guitariste comme Jonny Greenwood est évidente ...)
"Girlfriend In A Coma" montre l'attirance du groupe pour la pop calme, joyeuse et acidulée, tandis que "Last Night I Dreamed Somebody Love Me", empreint de mélancolie et aux influences 60's, rappelle par son intro "The Queen Is Dead". On reconnaît le son Smiths mais une amertume pointe et on sent la fin du groupe ...
"Paint A Vulgar Picture", un des meilleurs morceaux de l'album, montre tout l'immense talent de Marr et des musiciens, tandis que la voix de Morrissey reste excellente, irréprochable.
L'album se finit par "I Won't Share You", une ballade à la guitare acoustique sur laquelle vient se plaquer la voix éthérée au possible de Steven Morrissey.
Un album qui reste très bon. Les inconditionnels y retrouveront leur compte ; néanmoins la nostalgie d'une époque perdue traverse l'écoute et laisse pointer une amertume.
Comme si les Smiths annonçaient la fin du son 80's qui avait assuré leur popularité ...
La collaboration de Morrissey et de Marr est inventive (on retrouve sur l'album une grande diversité instrumentale.) La voix et les textes sont toujours aussi excellents.
Dès les premières notes de "A Rush And A Push And The Land Is Ours", l'empreinte du style des Smiths est indéniable ! C'est le son typique qui a marqué les années 80 et qui laissera des traces sur la brit-pop des années 90 (sur Radiohead, notamment).
Viennent ensuite des morceaux magnifiques, tel "Death Of A Disco Dancer", morceau aérien sublime, sur lequel l'intro à la basse est excellente.Sur cette dernière, vient se coller admirablement la voix suave et douce de Morrissey. La guitare de Johnny Marr, quant à elle, est pleine de retenue (l'influence sur un guitariste comme Jonny Greenwood est évidente ...)
"Girlfriend In A Coma" montre l'attirance du groupe pour la pop calme, joyeuse et acidulée, tandis que "Last Night I Dreamed Somebody Love Me", empreint de mélancolie et aux influences 60's, rappelle par son intro "The Queen Is Dead". On reconnaît le son Smiths mais une amertume pointe et on sent la fin du groupe ...
"Paint A Vulgar Picture", un des meilleurs morceaux de l'album, montre tout l'immense talent de Marr et des musiciens, tandis que la voix de Morrissey reste excellente, irréprochable.
L'album se finit par "I Won't Share You", une ballade à la guitare acoustique sur laquelle vient se plaquer la voix éthérée au possible de Steven Morrissey.
Un album qui reste très bon. Les inconditionnels y retrouveront leur compte ; néanmoins la nostalgie d'une époque perdue traverse l'écoute et laisse pointer une amertume.
Comme si les Smiths annonçaient la fin du son 80's qui avait assuré leur popularité ...
Très bon 16/20 | par Smashead |
Posté le 16 mai 2005 à 14 h 42 |
Je crois qu'il est temps de rendre à César ce qui est à César ... J'ai beaucoup parlé sur les Smiths car ce groupe, par son son "so eighties" m'a toujours fait rigoler. Je me suis convaincu d'écouter leurs albums ("Hatful of Hollow", "Meat Is Murder", "Queen is Dead") en entier pour pouvoir les casser dans une chronique.
Je l'ai voulu mais je n'ai pas pu, car j'ai bien aimé (surtout "Meat Is Murder") même si beaucoup de choses ne me plaisaient pas dans leur musique.
Je trouvais qu'il n'y avait pas toujours un déploiement sonore propice à accompagner Morrissey dans ses textes si sincères, si absolus, si universels, si poétiques ... En effet, la batterie me semblait basique, la basse kitsch et les mélodies de Johnny Marr trop ancrées dans les années 80.
Sur quelques titres pourtant, les Smiths s'imposent comme LE groupe pop. Et j'ai commencé à comprendre ce que Morissey disait : le rejet qu'il avait de l'hypocrisie sociale, la solitude qu'il s'imposait pour rester sincère vis-à-vis de lui-même et des autres, la façon dont il se moquait de ce monde absurde ...
Après "The Queen Is Dead" reconnu par beaucoup comme leur meilleur disque (avis que je suis loin de partager : disque trop homogène, production trop lisse, ...), est sorti "Strangeways, Here We Come" [dont j'ignorais l'existence quand j'ai commencé à écouter les LPs des Smiths] où une certaine recherche sonore (une batterie plus élaborée, la basse kitsch moins en avant, un peu de piano, du saxo et des cordes super bien arrangés, des petits effets, plus d'une mélodie par titre ... ) vient enfin accompagner les textes et la voix de Morrissey, dans une atmosphère que je trouve cohérente avec la mélancolie de Morissey, où les sons se mélangent vraiment entre eux et où les compositions sont en mouvement, loin d'une structure conventionnelle qui, je pense, a nui à la beauté de certains de leurs titres.
Et là,c'est la claque : tant musicale que vocale(les harmonies de chant de Morissey sont énormes et ses textes à la fois abstraits et ancrés dans la réalité...). Une claque énorme !
J'ai dit beaucoup de conneries sur les Smiths, mais force est de reconnaître que c'était un très bon groupe.
En conclusion :
"Je pense que la place des Smiths dans la pop est déjà faite, définitive" - Morissey, septembre 1987 à la séparation du groupe.
Oui.
Je l'ai voulu mais je n'ai pas pu, car j'ai bien aimé (surtout "Meat Is Murder") même si beaucoup de choses ne me plaisaient pas dans leur musique.
Je trouvais qu'il n'y avait pas toujours un déploiement sonore propice à accompagner Morrissey dans ses textes si sincères, si absolus, si universels, si poétiques ... En effet, la batterie me semblait basique, la basse kitsch et les mélodies de Johnny Marr trop ancrées dans les années 80.
Sur quelques titres pourtant, les Smiths s'imposent comme LE groupe pop. Et j'ai commencé à comprendre ce que Morissey disait : le rejet qu'il avait de l'hypocrisie sociale, la solitude qu'il s'imposait pour rester sincère vis-à-vis de lui-même et des autres, la façon dont il se moquait de ce monde absurde ...
Après "The Queen Is Dead" reconnu par beaucoup comme leur meilleur disque (avis que je suis loin de partager : disque trop homogène, production trop lisse, ...), est sorti "Strangeways, Here We Come" [dont j'ignorais l'existence quand j'ai commencé à écouter les LPs des Smiths] où une certaine recherche sonore (une batterie plus élaborée, la basse kitsch moins en avant, un peu de piano, du saxo et des cordes super bien arrangés, des petits effets, plus d'une mélodie par titre ... ) vient enfin accompagner les textes et la voix de Morrissey, dans une atmosphère que je trouve cohérente avec la mélancolie de Morissey, où les sons se mélangent vraiment entre eux et où les compositions sont en mouvement, loin d'une structure conventionnelle qui, je pense, a nui à la beauté de certains de leurs titres.
Et là,c'est la claque : tant musicale que vocale(les harmonies de chant de Morissey sont énormes et ses textes à la fois abstraits et ancrés dans la réalité...). Une claque énorme !
J'ai dit beaucoup de conneries sur les Smiths, mais force est de reconnaître que c'était un très bon groupe.
En conclusion :
"Je pense que la place des Smiths dans la pop est déjà faite, définitive" - Morissey, septembre 1987 à la séparation du groupe.
Oui.
Excellent ! 18/20
Posté le 22 septembre 2005 à 15 h 42 |
Ah ! les Smiths ! Les princes du bon goût ne peuvent y résister. Véritable institution du rock indé, le groupe de Morrissey est intouchable pour une majorité de personnes probablement aveuglées par les souvenirs fastes d'une jeunesse passée dans des lycées privés et cossus de villes bourgeoises de l'hexagone.
Un bouquet de glaïeuls dans la poche arrière du jean et un livre d'Oscar Wilde sagement calé dans la poche de la veste, la combinaison gagnante est connue. Mais venons-en au disque en lui même car c'est la principale critique que l'on a l'habitude de m'adresser.
Le dernier disque des mancuniens n'est pas le chant du signe que les fans attendaient. The Queen Is Dead était considéré par les principaux interessés comme le grand chef d'oeuvre des années 80, Strangeways Here We Come fait moins bien encore que les précédents. "The Death Of The Disco Dancer" respire la paresse et la facilité : "love peace and harmony very nice but maybe in a next world". On serait tenté de reprendre cette phrase par "inspiration, génius and harmony very nice but maybe in a next album".
Johnny Marr, autrefois considéré comme un fin mélodiste dans la lignée des Byrds, est manifestement aux abonnés absents. D'ailleurs le "couple" Morrissey-Marr ne s'est jamais croisé en studio, tout un symbole !
"Girlfriend In A Coma" est une gentille bluette qui a le mérite de ne pas s'éterniser au delà de 4 minutes. "Stop Me If You Think (...)" est un titre correct, il faut l'admettre mais comment s'en sortir quand "Unhappy Birthday" vient ainsi tout gâcher. Le problème de l'album est qu'il ne décolle jamais quand il ne fait pas tout simplement éclater de rire ! "Death At One Elbow" est une chanson country qui a parfaitement sa place dans la B.O du film "Shérif fait moi peur". Blague à part le coeur n'y est vraiment plus en 1987. Marr croulait sous les propositions des plus grands (The The, Talking Heads. Euh enfin pas les grands grands non plus quoi...)
Les Smiths étaient un groupe capable de sortir de bons singles mais cette ultime collaboration n'aurait pas dû voir le jour. Sortir deux singles avec les moins mauvaises créations ("Last Night I Dreamt (...)" et "Rush And The Push (...)") aurait été plus judicieux. Tout comme raccourcir le nom des titres car c'est pénible quand on fait un chronique de disque...
Un bouquet de glaïeuls dans la poche arrière du jean et un livre d'Oscar Wilde sagement calé dans la poche de la veste, la combinaison gagnante est connue. Mais venons-en au disque en lui même car c'est la principale critique que l'on a l'habitude de m'adresser.
Le dernier disque des mancuniens n'est pas le chant du signe que les fans attendaient. The Queen Is Dead était considéré par les principaux interessés comme le grand chef d'oeuvre des années 80, Strangeways Here We Come fait moins bien encore que les précédents. "The Death Of The Disco Dancer" respire la paresse et la facilité : "love peace and harmony very nice but maybe in a next world". On serait tenté de reprendre cette phrase par "inspiration, génius and harmony very nice but maybe in a next album".
Johnny Marr, autrefois considéré comme un fin mélodiste dans la lignée des Byrds, est manifestement aux abonnés absents. D'ailleurs le "couple" Morrissey-Marr ne s'est jamais croisé en studio, tout un symbole !
"Girlfriend In A Coma" est une gentille bluette qui a le mérite de ne pas s'éterniser au delà de 4 minutes. "Stop Me If You Think (...)" est un titre correct, il faut l'admettre mais comment s'en sortir quand "Unhappy Birthday" vient ainsi tout gâcher. Le problème de l'album est qu'il ne décolle jamais quand il ne fait pas tout simplement éclater de rire ! "Death At One Elbow" est une chanson country qui a parfaitement sa place dans la B.O du film "Shérif fait moi peur". Blague à part le coeur n'y est vraiment plus en 1987. Marr croulait sous les propositions des plus grands (The The, Talking Heads. Euh enfin pas les grands grands non plus quoi...)
Les Smiths étaient un groupe capable de sortir de bons singles mais cette ultime collaboration n'aurait pas dû voir le jour. Sortir deux singles avec les moins mauvaises créations ("Last Night I Dreamt (...)" et "Rush And The Push (...)") aurait été plus judicieux. Tout comme raccourcir le nom des titres car c'est pénible quand on fait un chronique de disque...
A éviter 6/20
Posté le 19 avril 2006 à 17 h 54 |
Pour la majorité des fans des Smiths, The Queen Is Dead est LE chef-d'oeuvre du groupe mais Strangeways, Here We Come est à mon avis aussi bon, sinon meilleur. Disons qu'il est sans doute moins homogène mais toute la première face jusqu'à "Stop Me If You Think You've Heard This One Before" est tout simplement prodigieuse. "A Rush And A Push..." donne tout de suite le ton, avec son piano et les rugissements de velours de Morrissey, avant d'enchaîner sur l'excellent "I Started Something I Couldn't Finish", où apparaît toute la classe et la facilité technique de Johnny Marr. "Death Of A Disco Dancer" partage généralement les fans. Je suis de ceux qui adorent ce titre. Il n'est ni paresseux ni surfait. L'intro à la basse est géniale et la voix aérienne de Morrissey est envoûtante, planante, magique. "Love, peace and harmony, it's very nice, but maybe in the next world"... C'est tout Morrissey ! Vient ensuite "Girlfriend In A Coma", une petite perle pop de 2 minutes. Travail d'orfèvre, rien à dire. La chanson suivante est pour moi la meilleure de l'album, et peut-être même des Smiths : "Stop Me If You Think You've Heard This One Before": chanson irrésistible, terriblement entraînante avec un Johnny Marr à son meilleur niveau et une section rythmique Joyce/Rourke carrément efficace. N'en jetez plus, la cour est pleine !!
La seconde partie de l'album, il faut le reconnaître, est moins bonne. "Last Night I Dreamt..." est une bonne chanson, triste et sombre, avec une longue intro suffocante, mais dans son registre, je lui préfère les bouleversantes "I Know It's Over " et "Never Had No One Ever" sur The Queen Is Dead. "Unhappy Birthday" reprend là où "Stop Me If You Think..." s'était arrêtée. C'est léger, pop à souhait et croustillant. Idem pour "Paint A Vulgar Picture" avec encore un Johnny Marr qui nous décoche des guitares du tonnerre. L'avant-dernier morceau, "Death At One's Elbow" est le point faible de l'album. Cette ritournelle vaguement country déçoit mais avec le dernier titre, "I Won't Share You", ballade acoutisque empreinte d'émotion, on retrouve le meilleur Morrissey.
Ce qui est hallucinant avec cet album, c'est la qualité d'ensemble des chansons, allant jusqu'à des sommets, malgré les conditions difficiles d'enregistrement et la rupture déjà consommée entre Morrissey et Marr. Un chant du cygne d'une grande beauté.
La seconde partie de l'album, il faut le reconnaître, est moins bonne. "Last Night I Dreamt..." est une bonne chanson, triste et sombre, avec une longue intro suffocante, mais dans son registre, je lui préfère les bouleversantes "I Know It's Over " et "Never Had No One Ever" sur The Queen Is Dead. "Unhappy Birthday" reprend là où "Stop Me If You Think..." s'était arrêtée. C'est léger, pop à souhait et croustillant. Idem pour "Paint A Vulgar Picture" avec encore un Johnny Marr qui nous décoche des guitares du tonnerre. L'avant-dernier morceau, "Death At One's Elbow" est le point faible de l'album. Cette ritournelle vaguement country déçoit mais avec le dernier titre, "I Won't Share You", ballade acoutisque empreinte d'émotion, on retrouve le meilleur Morrissey.
Ce qui est hallucinant avec cet album, c'est la qualité d'ensemble des chansons, allant jusqu'à des sommets, malgré les conditions difficiles d'enregistrement et la rupture déjà consommée entre Morrissey et Marr. Un chant du cygne d'une grande beauté.
Excellent ! 18/20
Posté le 04 décembre 2006 à 10 h 34 |
Eté 1987, camp d'été, sous une tente maltraitée par un orage au beau milieu d'un alpage. Karin les amis et moi nous retrouvons autour d'un radio K7 qui diffuse le 'dernier Smiths'.
'Hello I am the Ghost of trouble Joe'. Le fantôme des Smiths plane sur nous sans que nous le sachions encore. Nous captons des bribes de phrases, les trouvant absurdes et trouvant ça vraiment génial, 'Oh very nice'.
Les longues plages de guitares du sublime "Death Of A Disco Dancer" nous fascinent. Le bouton Reward est activé afin de rejouer le piano déglingué accompagné de tonnerre. L'intro de "Last Night..." Nous donne la chair de poule. J'éclaire mon visage avec ma lampe torche par le bas. On rigole, mais on n'en mène pas large.
'Last night i dreamt that somebody loved me' fait battre mon petit cœur d'artichaut d'adolescent. Si seulement me dis-je, elle qui me regarde, pouvait m'aimer. 'Is life sick and cruel, yes, no,no,no,no'.
Et la mort de The Smiths nous a assommés.
Et je me suis éloigne des Smiths pensant que la musique qui a bercé mon adolescence était forcément ringarde.
Et j'y suis revenu parce que je n'avais pas le choix, parce que la musique qui a accompagné mon passage de l'enfance à la vie adulte gardera une force incroyable. Parce qu'elle est associée à des moments futiles mais si forts de ma vie.
Et j'ai aimé le Smiths encore plus qu'avant parce que j'y ai compris des choses qui me dépassaient.
'Nothing's changed
I still love you, oh i still love you
But only slightly
MORE than I used to'
'Hello I am the Ghost of trouble Joe'. Le fantôme des Smiths plane sur nous sans que nous le sachions encore. Nous captons des bribes de phrases, les trouvant absurdes et trouvant ça vraiment génial, 'Oh very nice'.
Les longues plages de guitares du sublime "Death Of A Disco Dancer" nous fascinent. Le bouton Reward est activé afin de rejouer le piano déglingué accompagné de tonnerre. L'intro de "Last Night..." Nous donne la chair de poule. J'éclaire mon visage avec ma lampe torche par le bas. On rigole, mais on n'en mène pas large.
'Last night i dreamt that somebody loved me' fait battre mon petit cœur d'artichaut d'adolescent. Si seulement me dis-je, elle qui me regarde, pouvait m'aimer. 'Is life sick and cruel, yes, no,no,no,no'.
Et la mort de The Smiths nous a assommés.
Et je me suis éloigne des Smiths pensant que la musique qui a bercé mon adolescence était forcément ringarde.
Et j'y suis revenu parce que je n'avais pas le choix, parce que la musique qui a accompagné mon passage de l'enfance à la vie adulte gardera une force incroyable. Parce qu'elle est associée à des moments futiles mais si forts de ma vie.
Et j'ai aimé le Smiths encore plus qu'avant parce que j'y ai compris des choses qui me dépassaient.
'Nothing's changed
I still love you, oh i still love you
But only slightly
MORE than I used to'
Excellent ! 18/20
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