Sun Dial
Libertine |
Label :
Beggars Banquet |
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Pour les amateurs de guitares, Sun Dial représente le nec plus ultra. Quintessence même du psychédélisme, cet album, considéré comme un des meilleurs en 1993, mais complètement oublié aujourd'hui, est un véritable condensé jouissif de gros sons, riffs qui fuzzent de partout et de solos planant. On a beau chercher, se concentrer, impossible de dénicher le moindre temps mort sur cet album, le plus ouvert et le plus accessible de la discographie de ce groupe, qui est en fait l'enfant du génial Gary Ramon. Après avoir signé sur Beggars Banquet, la formation de Bristol se donne le moyen de ses ambitions, dans le but de coller au maximum au son qu'ils pouvaient dégager en concerts.
Car les concerts de Sun Dial, les gens étaient prêts à s'étriper pour en obtenir des places. De véritables moments de fureurs, vécus intensément. Et le moindre que l'on puisse dire, c'est que Libertine décoiffe. Tous les ingrédients sont réunis pour offrir une déferlante de gros sons et de riffs catchy : on pense bien sûr aux groupes psyché des sixties, comme Cream ou Jimmy Hendrix Experience, mais également à ceux des années 80, comme The Telescopes ou Loop. Mais à la différence, c'est qu'avec Sun Dial, ça joue dix fois plus fort et dix fois plus vite, à l'image de Swervedriver ou de ce que pourront être plus tard les Warlocks.
Quand bien même, on reprocha au groupe d'abandonner le son crasseux des débuts, et de s'orienter vers des schémas plus concis, il faut bien reconnaître que des albums d'une telle puissance sont rares et même bien rares...
Car les concerts de Sun Dial, les gens étaient prêts à s'étriper pour en obtenir des places. De véritables moments de fureurs, vécus intensément. Et le moindre que l'on puisse dire, c'est que Libertine décoiffe. Tous les ingrédients sont réunis pour offrir une déferlante de gros sons et de riffs catchy : on pense bien sûr aux groupes psyché des sixties, comme Cream ou Jimmy Hendrix Experience, mais également à ceux des années 80, comme The Telescopes ou Loop. Mais à la différence, c'est qu'avec Sun Dial, ça joue dix fois plus fort et dix fois plus vite, à l'image de Swervedriver ou de ce que pourront être plus tard les Warlocks.
Quand bien même, on reprocha au groupe d'abandonner le son crasseux des débuts, et de s'orienter vers des schémas plus concis, il faut bien reconnaître que des albums d'une telle puissance sont rares et même bien rares...
Bon 15/20 | par Vic |
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