Sun Dial
Other Way Out |
Label :
Tangerine |
||||
Sun Dial, un groupe mythique pour certains et parfaitement inconnu pour la plupart.
En 1990 sort la bombe Other Way Out.
Ici, on retrouve tous les ingrédients de la musique psychédélique des années 60. Le son rappelle énormement Cream et autres Jimi Hendrix. Une guitare fuzz cradingue et des solos en longueur nous font revivre les meilleurs moments des années hippie. Quelques sitars par ci, une section rythmique hypnotique et une voix écrasée par une tonne d'effets nous rappellent le bon temps où l'on consommait du LSD dans tous les clubs branchés de Californie.
Les longs solos de guitare sous acide pourraient blaser certains mais il n'empêche que la musique nous emmène pour un aller direct dans les années 60 tandis que le chant fait planer sur nous le spectre d'un Syd Barrett du London underground de l'époque.
Un grand disque assurément.
En 1990 sort la bombe Other Way Out.
Ici, on retrouve tous les ingrédients de la musique psychédélique des années 60. Le son rappelle énormement Cream et autres Jimi Hendrix. Une guitare fuzz cradingue et des solos en longueur nous font revivre les meilleurs moments des années hippie. Quelques sitars par ci, une section rythmique hypnotique et une voix écrasée par une tonne d'effets nous rappellent le bon temps où l'on consommait du LSD dans tous les clubs branchés de Californie.
Les longs solos de guitare sous acide pourraient blaser certains mais il n'empêche que la musique nous emmène pour un aller direct dans les années 60 tandis que le chant fait planer sur nous le spectre d'un Syd Barrett du London underground de l'époque.
Un grand disque assurément.
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Gilga |
Posté le 18 juillet 2007 à 22 h 33 |
'Sun Dial, un groupe mythique pour certains et parfaitement inconnu pour la plupart'. Oui c'est tout à fait ça... Parce que bien qu'encenser par une partie de la critique rock, qui connaît aujourd'hui le groupe anglais et son chef-d'oeuvre de premier album ? Pas grand monde c'est évident...
Pourtant tout amateur de rock psychédélique, de l'érudit au novice, devrait savoir qu'en 1990 ces 3 anglais ont été les heureux géniteurs de l'un des plus grands albums psyché de tout les temps. Parti de l'expérience studio The Modern Art, Gary Ramon mue son amour pour le psychédélisme des saintes sixties en un nouveau groupe, Sun Dial. Avec Dave Morgan à la batterie et Anthony Clough à la basse, l'un des génies oubliés du rock fomente chez lui dans son propre studio ce monumental Other Way Out.
Un monument édifié seulement autour de 8 morceaux (6 pour le vinyl). Mais croyez-moi, même si les différentes rééditions rajouteront singles et autres outtakes, c'est bien assez pour le rendre indestructible. Fondations ancrées assez profondément dans le terreau historique du psychédélisme pour cela. Quand débute "Plains Of Nazca", les références aux groupes majeurs du mouvement prennent d'assaut votre esprit : le Pink Floyd de Barrett, le Jimi Hendrix d'Electric Ladyland, Hawkwind, Amon Duul II...
Mais il y en a un qu'on n'attendait pas : les Stooges. On en revaît tous, ils l'on fait. Les solos incandescents de Gary Ramon, pierre angulaire de chaque morceau, sont directement inspirés par maître Asheton. Et quand la pédale wah-wah est de la partie comme sur "Exploding In Your Mind", la simple inspiration devient réincarnation. Le défouloir assomant de "Lorne Blues" n'est-il pas le pendant psyché de "L.A. Blues" ? Oui, si les Stooges avaient viré psychédéliques, ils auraient fait du Sun Dial. Le groove lancinant imprimé sur chaque morceau y est également pour beaucoup. Il en ressort une sorte de fureur enivrante qui se gave constamment des offrandes du dieu six-cordes. Et il vaut mieux aimer les orgies guitaristiques pour s'empifrer les 10 minutes célestes de "She's Looking Around", sorte de folk électrifié aux réminescences médiévales qui converge vers le space-rock le plus pur. Avec ou sans LSD, c'est divin...
Sun Dial est un des secrets les mieux gardés des années 90 et Other Way Out son trésor enfoui. Des rééditions disparues aussi vite qu'elle sont apparues empêchent toujours sa découverte par le plus grand nombre. Mais en attendant que cela soit chose faite, vous pourrez toujours partir à la recherche de ce disque faramineux pour esprit psychotropique. Une fois le précieux objet acquis, vous serez heureux, très heureux, de faire partie de cette mince partie de l'humanité qui connaît Other Way Out.
Pourtant tout amateur de rock psychédélique, de l'érudit au novice, devrait savoir qu'en 1990 ces 3 anglais ont été les heureux géniteurs de l'un des plus grands albums psyché de tout les temps. Parti de l'expérience studio The Modern Art, Gary Ramon mue son amour pour le psychédélisme des saintes sixties en un nouveau groupe, Sun Dial. Avec Dave Morgan à la batterie et Anthony Clough à la basse, l'un des génies oubliés du rock fomente chez lui dans son propre studio ce monumental Other Way Out.
Un monument édifié seulement autour de 8 morceaux (6 pour le vinyl). Mais croyez-moi, même si les différentes rééditions rajouteront singles et autres outtakes, c'est bien assez pour le rendre indestructible. Fondations ancrées assez profondément dans le terreau historique du psychédélisme pour cela. Quand débute "Plains Of Nazca", les références aux groupes majeurs du mouvement prennent d'assaut votre esprit : le Pink Floyd de Barrett, le Jimi Hendrix d'Electric Ladyland, Hawkwind, Amon Duul II...
Mais il y en a un qu'on n'attendait pas : les Stooges. On en revaît tous, ils l'on fait. Les solos incandescents de Gary Ramon, pierre angulaire de chaque morceau, sont directement inspirés par maître Asheton. Et quand la pédale wah-wah est de la partie comme sur "Exploding In Your Mind", la simple inspiration devient réincarnation. Le défouloir assomant de "Lorne Blues" n'est-il pas le pendant psyché de "L.A. Blues" ? Oui, si les Stooges avaient viré psychédéliques, ils auraient fait du Sun Dial. Le groove lancinant imprimé sur chaque morceau y est également pour beaucoup. Il en ressort une sorte de fureur enivrante qui se gave constamment des offrandes du dieu six-cordes. Et il vaut mieux aimer les orgies guitaristiques pour s'empifrer les 10 minutes célestes de "She's Looking Around", sorte de folk électrifié aux réminescences médiévales qui converge vers le space-rock le plus pur. Avec ou sans LSD, c'est divin...
Sun Dial est un des secrets les mieux gardés des années 90 et Other Way Out son trésor enfoui. Des rééditions disparues aussi vite qu'elle sont apparues empêchent toujours sa découverte par le plus grand nombre. Mais en attendant que cela soit chose faite, vous pourrez toujours partir à la recherche de ce disque faramineux pour esprit psychotropique. Une fois le précieux objet acquis, vous serez heureux, très heureux, de faire partie de cette mince partie de l'humanité qui connaît Other Way Out.
Intemporel ! ! ! 20/20
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