Robert Wyatt
Rock Bottom |
Label :
Virgin |
||||
Rock Bottom, le fond du rock, ca aurait pu s'appeler rock end ou rock summit.
Robert Wyatt est musicien, il a du talent, beaucoup de talent, il a appris à jouer de la musique à bonne école du côté de Canterbury. C'est l'histoire du mec qui aurait pu être un bon musicien parmi les autres mais le mec un soir il perd l'usage de ses jambes et se retrouve cloué sur un lit d'hosto. Paralysé mais en vie et en bon pro, le mec il continue son boulot : composer des chansons. C'est l'histoire d'un mec sur qui personne n'aurait parié un kopeck et qui va pondre un album. Mais ce n'est pas qu'un album, c'est bien plus qu'un simple album, pas un album de photos de vacances mais un vrai album de musique. Et pas un composé avec quelques pauvres chansons bancales ou une vieille redite mais un vrai OVNI (œuvre vinylique naturellement iconoclaste).
Dans Rock Bottom, le rock n'est plus. Le jazz non plus. Ce n'est pas non plus de la musique ambient. Non mais c'est un peu tout ça à la fois, une synthèse des choses dans l'air de 1974 mais avec sa propre patte en plus. Une terre inconnue et donc dangereuse où peu d'explorateurs peuvent aller. Ici pas de mélodie imparable, points de structures traditionnelles, la musique a sa propre logique, son langage. La voix haute perchée, les arrangements novateurs, les trompettes distordues et les mélodies sinusoïdales vous font perdre vos repères. Comme le montre la couverture on est invité à plonger, à nager, à vivre en apnée dans le fluide de cette musique, à accepter que désormais quelque chose a changé et que demain ne sera pas le même. Futurissimes et intemporelles les sphères dans lesquelles évolue cette musique n'est que très rarement atteinte. Alors profitons-en !
Adulé ou incompris ce n'est pas un chef-d'œuvre parmi les autres c'est LE chef-d'œuvre. L'hôpital n'est jamais fermé, les visites continuent.
Robert Wyatt est musicien, il a du talent, beaucoup de talent, il a appris à jouer de la musique à bonne école du côté de Canterbury. C'est l'histoire du mec qui aurait pu être un bon musicien parmi les autres mais le mec un soir il perd l'usage de ses jambes et se retrouve cloué sur un lit d'hosto. Paralysé mais en vie et en bon pro, le mec il continue son boulot : composer des chansons. C'est l'histoire d'un mec sur qui personne n'aurait parié un kopeck et qui va pondre un album. Mais ce n'est pas qu'un album, c'est bien plus qu'un simple album, pas un album de photos de vacances mais un vrai album de musique. Et pas un composé avec quelques pauvres chansons bancales ou une vieille redite mais un vrai OVNI (œuvre vinylique naturellement iconoclaste).
Dans Rock Bottom, le rock n'est plus. Le jazz non plus. Ce n'est pas non plus de la musique ambient. Non mais c'est un peu tout ça à la fois, une synthèse des choses dans l'air de 1974 mais avec sa propre patte en plus. Une terre inconnue et donc dangereuse où peu d'explorateurs peuvent aller. Ici pas de mélodie imparable, points de structures traditionnelles, la musique a sa propre logique, son langage. La voix haute perchée, les arrangements novateurs, les trompettes distordues et les mélodies sinusoïdales vous font perdre vos repères. Comme le montre la couverture on est invité à plonger, à nager, à vivre en apnée dans le fluide de cette musique, à accepter que désormais quelque chose a changé et que demain ne sera pas le même. Futurissimes et intemporelles les sphères dans lesquelles évolue cette musique n'est que très rarement atteinte. Alors profitons-en !
Adulé ou incompris ce n'est pas un chef-d'œuvre parmi les autres c'est LE chef-d'œuvre. L'hôpital n'est jamais fermé, les visites continuent.
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Mozz |
Posté le 05 août 2007 à 09 h 01 |
Ouaaaahhh!!!!! Grace a XSilence qui propose des rubriques et des chroniques sur diverses artistes du rock indé, j'ai découvert Rober Wyatt et son Rock Bottom !
Pour découvrir un artiste que je ne connais guerre, je me procure l'album qui a les meilleures notes sur l'artiste qui m'intéresse. Rock Bottom est une des 7 merveilles du monde de la musique ! Dans une vie, il ne faut pas passer a coté, heureusement pour moi a 30 ans j'ai pu écouter ce que je considère au summum du rock indé de ces 2 derniers siècles.
Ce robert Wyatt est un génie ou comment faire de la musique avec son coeur, son âme, sans l'usage de ses jambes. On ressent une musicalité isolée. Le mec qui bosse seul,entouré de sa femme dans sa grande maison a la campagne, nous livre un album OVNI a tendance jazzy. Les trompettes sont criantes d'émotion, sa voix haut perché nous emporte tout autant.
Ayant une tendance à préférer (en général) les morceaux sombres et mélancolique, j'aime tout particulièrement "Alifib" qui est un morceau troublant, on l'imagine sortit tout droit d'un long métrage de S. Kubrick.
Robert Wyatt et son Rock Bottom nous démontre une vision de la musique qui n'est pas prête de se démodé, bien au contraire...
ATTENTION CET ALBUM EST GRANDIOSE!
Pour découvrir un artiste que je ne connais guerre, je me procure l'album qui a les meilleures notes sur l'artiste qui m'intéresse. Rock Bottom est une des 7 merveilles du monde de la musique ! Dans une vie, il ne faut pas passer a coté, heureusement pour moi a 30 ans j'ai pu écouter ce que je considère au summum du rock indé de ces 2 derniers siècles.
Ce robert Wyatt est un génie ou comment faire de la musique avec son coeur, son âme, sans l'usage de ses jambes. On ressent une musicalité isolée. Le mec qui bosse seul,entouré de sa femme dans sa grande maison a la campagne, nous livre un album OVNI a tendance jazzy. Les trompettes sont criantes d'émotion, sa voix haut perché nous emporte tout autant.
Ayant une tendance à préférer (en général) les morceaux sombres et mélancolique, j'aime tout particulièrement "Alifib" qui est un morceau troublant, on l'imagine sortit tout droit d'un long métrage de S. Kubrick.
Robert Wyatt et son Rock Bottom nous démontre une vision de la musique qui n'est pas prête de se démodé, bien au contraire...
ATTENTION CET ALBUM EST GRANDIOSE!
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 26 mars 2008 à 13 h 03 |
Premier album de Robert Wyatt après son départ des Soft Machine, première claque pour moi aussi.
Je découvre cet album il y a 5 ans en fouillant dans des vieux disques. La fourre m'interpelle, le nom me dit vaguement quelque chose.
Après la première écoute - difficile - je trouve cette musique bizarre. Ni mauvaise, ni incroyable, mais bizarre. J'essaie de m'y remettre, mais je dois dire que je n'aime pas vraiment. Je n'y touche plus pendant quelques temps, je revois cette fourre et peu à peu le désir de retrouver certaines mélodies qui me restaient vaguement dans la tête, revient.
La claque est phénoménale, comme après un rhume, toutes les saveurs reviennent d'un coup. Cette fois c'est la bonne, j'ai l'impression qu'un voile s'est levé sur l'œuvre, comme si le vieux Wyatt ne voulait pas laisser son trésor à quelqu'un qui n'ait pas vraiment voulu le trouver. La magie opère... Je reste scotché pendant toute l'écoute du disque, je ne veux pas en perdre une miette. Cet album m'a donné l'envie de me jeter dans le monde mystérieux et fertile du vieil homme, mais pas sénile une seconde.
Aucune mélodie n'est superflue, tous les accords, les notes, la voix est là parfaitement où elle devrait se trouver. Robert Wyatt fait du Robert Wyatt, son style est inimitable, sa voix si particulière.
Petite préférence pour "Little Red Riding Hood Hit the Road". L'œuvre s'ouvre sous une rivière de cuivres soutenue par un rythme au piano tout au long de la chanson. On se laisse voyager dans ce labyrinthe de richesse musicale, guidé par la voix haute et aérienne de Wyatt. Une sensation rarement sentie avec une chanson.
Plus de 30 ans après, l'album n'a pas pris une ride, n'a pas mal vieilli, malgré le style particulier de Wyatt, c'est un pari gagné. On se demande pourquoi on n'entend jamais Rock Bottom à la radio ou ailleurs, c'est dommage, il mérite à être connu, c'est...
Chut !!
Peut-être est-ce mieux ainsi ? Il faut peut-être que les gens aillent chercher son génie, recherchent sa magie et ne l'attendent pas simplement venir à eux...
Je découvre cet album il y a 5 ans en fouillant dans des vieux disques. La fourre m'interpelle, le nom me dit vaguement quelque chose.
Après la première écoute - difficile - je trouve cette musique bizarre. Ni mauvaise, ni incroyable, mais bizarre. J'essaie de m'y remettre, mais je dois dire que je n'aime pas vraiment. Je n'y touche plus pendant quelques temps, je revois cette fourre et peu à peu le désir de retrouver certaines mélodies qui me restaient vaguement dans la tête, revient.
La claque est phénoménale, comme après un rhume, toutes les saveurs reviennent d'un coup. Cette fois c'est la bonne, j'ai l'impression qu'un voile s'est levé sur l'œuvre, comme si le vieux Wyatt ne voulait pas laisser son trésor à quelqu'un qui n'ait pas vraiment voulu le trouver. La magie opère... Je reste scotché pendant toute l'écoute du disque, je ne veux pas en perdre une miette. Cet album m'a donné l'envie de me jeter dans le monde mystérieux et fertile du vieil homme, mais pas sénile une seconde.
Aucune mélodie n'est superflue, tous les accords, les notes, la voix est là parfaitement où elle devrait se trouver. Robert Wyatt fait du Robert Wyatt, son style est inimitable, sa voix si particulière.
Petite préférence pour "Little Red Riding Hood Hit the Road". L'œuvre s'ouvre sous une rivière de cuivres soutenue par un rythme au piano tout au long de la chanson. On se laisse voyager dans ce labyrinthe de richesse musicale, guidé par la voix haute et aérienne de Wyatt. Une sensation rarement sentie avec une chanson.
Plus de 30 ans après, l'album n'a pas pris une ride, n'a pas mal vieilli, malgré le style particulier de Wyatt, c'est un pari gagné. On se demande pourquoi on n'entend jamais Rock Bottom à la radio ou ailleurs, c'est dommage, il mérite à être connu, c'est...
Chut !!
Peut-être est-ce mieux ainsi ? Il faut peut-être que les gens aillent chercher son génie, recherchent sa magie et ne l'attendent pas simplement venir à eux...
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 13 septembre 2008 à 16 h 30 |
Robert Wyatt a cherché toute sa vie les plus belles mélodies, les meilleurs rythmes et les harmonies les plus émouvantes. Ici, pour Rock Bottom, il réussit tout ce qu'il essaye. Des chants, des contre-chants extraordinairement subtils, jamais rien en trop, jamais rien ne manque.
Le morceau d'ouverture "Sea Song" lui sert depuis de carte de visite tant il est l'aboutissement de toutes ses ambitions. Touchant, absurde, inspiré, une folle chanson d'amour et déjà on sent toute la profondeur des compositions. En effet, même si il avait déjà commencé à travailler sur cet opus avant son accident, on imagine très bien l'artiste paralysé ruminer, réfléchir, chanter dans sa tête son projet. Car même si il est souvent mélancolique, l'album ne sombre jamais dans un désespoir autodestructeur, une grande leçon d'humilité et de courage.
Où que vous l'écoutiez, peu importe le moment, vous serez captivé par cet album, aux compositions et à l'interprétation ("Little Red Riding Hood Hit The Road") très inspirés et travaillés sans que cela n'enlève à l'humanité qui l'entoure. L'hymne "Alifib" que Wyatt écrit à sa femme est belle à pleurer, au sens propre, le chant toujours sur le point de sombrer, mais qui tient bon quoiqu'il arrive. Un déchirement, presque insupportable mais dont l'écoute amène tout ce que vous pouvez souhaiter de la musique.
De la grande poésie, du début jusqu'à la fin, un baume pour les cœurs mélancoliques... Emouvant, tout simplement.
Le morceau d'ouverture "Sea Song" lui sert depuis de carte de visite tant il est l'aboutissement de toutes ses ambitions. Touchant, absurde, inspiré, une folle chanson d'amour et déjà on sent toute la profondeur des compositions. En effet, même si il avait déjà commencé à travailler sur cet opus avant son accident, on imagine très bien l'artiste paralysé ruminer, réfléchir, chanter dans sa tête son projet. Car même si il est souvent mélancolique, l'album ne sombre jamais dans un désespoir autodestructeur, une grande leçon d'humilité et de courage.
Où que vous l'écoutiez, peu importe le moment, vous serez captivé par cet album, aux compositions et à l'interprétation ("Little Red Riding Hood Hit The Road") très inspirés et travaillés sans que cela n'enlève à l'humanité qui l'entoure. L'hymne "Alifib" que Wyatt écrit à sa femme est belle à pleurer, au sens propre, le chant toujours sur le point de sombrer, mais qui tient bon quoiqu'il arrive. Un déchirement, presque insupportable mais dont l'écoute amène tout ce que vous pouvez souhaiter de la musique.
De la grande poésie, du début jusqu'à la fin, un baume pour les cœurs mélancoliques... Emouvant, tout simplement.
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 14 novembre 2008 à 22 h 23 |
Il y a, parmi le flux continuel de production musicale terrienne, quelques fois, un album qui sort du lot, qui rejoint le flux extra-terrestre et entre dans une postérité éternelle, devenant une relique sacrée... Rock Bottom. Un nom qui frétille aux oreilles du connaisseur, évoquant un lot gigantesque de souvenirs, d'émotions... Les émotions: l'un des principaux complices de Robert Wyatt, qui distille depuis Soft Machine sa douce poésie, appréciable par tous.
Rock Bottom, ce sont donc 6 morceaux magnifiques, qui reposent aujourd'hui en lieu saint, dans la mémoire de quiconque a écouté et aimé cet album. "Sea Song" est une sublime chanson d'amour, qui contient notamment l'extraordinaire phrase "We're not alone...", un de mes passages musicaux préférés...
De manière générale, l'album est une nage, dans un fleuve, sur une autre planète, où les forces gravitationnelles riment avec poésie...
Impossible de toute façon d'analyser cet album sans le couvrir d'éloges.
La meilleure solution est de l'écouter, de plonger dans le fleuve, de sortir pour respirer..... et d'écouter le silence après le Rock Bottom, ce qui est bien sûr la plus belle façon d'apprécier une oeuvre.
Rock Bottom, ce sont donc 6 morceaux magnifiques, qui reposent aujourd'hui en lieu saint, dans la mémoire de quiconque a écouté et aimé cet album. "Sea Song" est une sublime chanson d'amour, qui contient notamment l'extraordinaire phrase "We're not alone...", un de mes passages musicaux préférés...
De manière générale, l'album est une nage, dans un fleuve, sur une autre planète, où les forces gravitationnelles riment avec poésie...
Impossible de toute façon d'analyser cet album sans le couvrir d'éloges.
La meilleure solution est de l'écouter, de plonger dans le fleuve, de sortir pour respirer..... et d'écouter le silence après le Rock Bottom, ce qui est bien sûr la plus belle façon d'apprécier une oeuvre.
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 27 mars 2009 à 06 h 46 |
On dit souvent que Rock Bottom est LE disque de Robert Wyatt, comme Astral Weeks est LE disque de Van Morisson, ou What's Going On, LE disque de Gaye, très véridiquement d'ailleurs dans ces deux derniers cas. Cela me paraît inexact. Il y a deux tendances diamétralement opposées chez Wyatt : la tendance abyssale et la tendance stratosphérique, lumineusement éthérée.
Rock Bottom est l'aboutissement de la première tendance comme Old Rottenhat, celui de la seconde.
Dans les abysses, il y a de la noirceur, beaucoup de noirceur, mais aussi des flashs de couleurs très vives : Rock Bottom est ainsi. Le plus stupéfiant peut-être dans cette musique est l'impression de jungle luxuriante (sous-marine sans doute) qui en ressort, comparée à l'économie de moyens déployés. En gros, la trame est faite ainsi: percussions, basse et claviers wyattiens, dont pour la première fois l'extraordinaire orgue-jouet (extraordinaire par les sons qu'il parvient à en tirer) devenue traditionnelle chez lui. Là-dessus, perforant la trame tels des éclairs multicolores, interviennent des instuments variés, généralement un seul par morceau, tous sans exception d'une inspiration géniale : le piano par Wyatt dans "Sea Song", la trompette de Feza dans "Little Red Riding"..., la clarinette de Windo dans "Alife", les guitares de Oldfield ou Wyatt dans respectivement "Little Red Robin"... et "A last Straw". Et puis bien sûr la voix (les voix?) de Wyatt, proprement inouïe dans toute l'histoire de la musique, une sorte de respiration de bête poursuivie par la meute, de descente vertigineuse de l'âme damnée vers le marais infernal ! Hum... On ne peut pas être de sang-froid en parlant de ce disque. Et encore moins en l'écoutant, si on des oreilles pour.
Ce disque a 35 ans, un très bel âge, et ne montre toujours pas la moindre trace de vieillissement : que dire d'autre ?
Rock Bottom est l'aboutissement de la première tendance comme Old Rottenhat, celui de la seconde.
Dans les abysses, il y a de la noirceur, beaucoup de noirceur, mais aussi des flashs de couleurs très vives : Rock Bottom est ainsi. Le plus stupéfiant peut-être dans cette musique est l'impression de jungle luxuriante (sous-marine sans doute) qui en ressort, comparée à l'économie de moyens déployés. En gros, la trame est faite ainsi: percussions, basse et claviers wyattiens, dont pour la première fois l'extraordinaire orgue-jouet (extraordinaire par les sons qu'il parvient à en tirer) devenue traditionnelle chez lui. Là-dessus, perforant la trame tels des éclairs multicolores, interviennent des instuments variés, généralement un seul par morceau, tous sans exception d'une inspiration géniale : le piano par Wyatt dans "Sea Song", la trompette de Feza dans "Little Red Riding"..., la clarinette de Windo dans "Alife", les guitares de Oldfield ou Wyatt dans respectivement "Little Red Robin"... et "A last Straw". Et puis bien sûr la voix (les voix?) de Wyatt, proprement inouïe dans toute l'histoire de la musique, une sorte de respiration de bête poursuivie par la meute, de descente vertigineuse de l'âme damnée vers le marais infernal ! Hum... On ne peut pas être de sang-froid en parlant de ce disque. Et encore moins en l'écoutant, si on des oreilles pour.
Ce disque a 35 ans, un très bel âge, et ne montre toujours pas la moindre trace de vieillissement : que dire d'autre ?
Exceptionnel ! ! 19/20
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