Robert Wyatt
The End Of An Ear |
Label :
CBS |
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Qu'elle soit pataphysique, surréaliste ou juste excentrique, la musique de ce premier album solo de Robert Wyatt est en tous cas originale et non dénuée d'humour.
Cet album instrumental évoque bien sûr Soft machine, c'est une sorte de free jazz, ou de free rock, on ne sait pas trop comment ça s'appelle, ni ou ça va d'ailleurs, et ça respire la liberté à chaque note. On peut trouver ça pénible, ou même daté, mais ça fait du bien en ces temps de musique formatée et surproduite, de se replonger dans ce genre de création étrange, sans âge et sans contours distincts.
Moi qui suis assez hermétique à ce genre de musique souvent trop cérébrale, sans l'écouter en boucle au réveil, je trouve ce disque épatant. J'y retrouve le coté hypnotique de certains CAN, et un plaisir de jouer, d'improviser tout à fait palpable.
C'est intello, mais joyeux. Et complètement barré.
Le sixième morceau "To Caravan And Brother Jim" est assez magique. Une sorte de free-jazz binaire, un concept inédit vous en conviendrez, porté par un rythme de batterie poussif mais hypnotique, qui ne varie pas d'un iota pendant tout le morceau tandis qu'autour ça part dans tous les sens.
'Free-jazz binaire ? Mais qu'est-ce qu'il raconte ce con-là ?' Ah oui, j'allais oublier, amateurs d'Oasis s'abstenir.
Cet album instrumental évoque bien sûr Soft machine, c'est une sorte de free jazz, ou de free rock, on ne sait pas trop comment ça s'appelle, ni ou ça va d'ailleurs, et ça respire la liberté à chaque note. On peut trouver ça pénible, ou même daté, mais ça fait du bien en ces temps de musique formatée et surproduite, de se replonger dans ce genre de création étrange, sans âge et sans contours distincts.
Moi qui suis assez hermétique à ce genre de musique souvent trop cérébrale, sans l'écouter en boucle au réveil, je trouve ce disque épatant. J'y retrouve le coté hypnotique de certains CAN, et un plaisir de jouer, d'improviser tout à fait palpable.
C'est intello, mais joyeux. Et complètement barré.
Le sixième morceau "To Caravan And Brother Jim" est assez magique. Une sorte de free-jazz binaire, un concept inédit vous en conviendrez, porté par un rythme de batterie poussif mais hypnotique, qui ne varie pas d'un iota pendant tout le morceau tandis qu'autour ça part dans tous les sens.
'Free-jazz binaire ? Mais qu'est-ce qu'il raconte ce con-là ?' Ah oui, j'allais oublier, amateurs d'Oasis s'abstenir.
Bon 15/20 | par Vlapush |
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