Love And Rockets
Hot Trip To Heaven |
Label :
American |
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L'album commence par un morceau de 15 mn. Sur fond de synthé, l'harmonica de David J se plaint. Se greffe une seconde nappe de synthé plus mélodique et les assauts de Daniel Ash à la guitare, des bribes de percussions, des bruits et fioritures aux synthés et la voix lointaine. Ce n'est qu'à la 7ème minute que la batterie bat son plein suivi de peu par la basse et les percussions de Natacha Atlas. Ça groove, c'est spatial, les sonorités des trois anciens membres de Bauhaus trouvent ici une connotation plus pop et un peu plus lumineuse.
La classe underground continue avec "Ugly" où Natacha Atlas pose sa belle voix sensuelle et profonde, sur les paroles de Daniel Ash, le tout saccadé par les rythmes enchevêtrés, les riffs de guitare acérés et retenus, les bruitages et synthés planants.
"Trip And Glide" groove d'entrée avec le son de basse bien chaud, lourd, simple et répétitif. Là, la guitare est plus mélodique et soliste. Natacha Atlas ajoute sa plainte, ses petits cris...
"This Heaven" commence par des exclamations de soulagement, voire de jouissance de la chanteuse égyptienne, c'est très rythmé, Daniel Ash ajoute le souffle de quelques phrases et David J entonne ses revendications sur fond de guitare crispée et quelques notes de piano.
"No Worries" est plus calme, plus hindou, limite flûte de Pan, avant la déferlante de rythmes excentriques de "Hot Trip To Heaven".
"Eclipse", "Voodoo Baby" et "Set Me Free" sont trois petits morceaux d'ambiance agréables. Quant à "Be The Revolution", sur le bruit d'un train, une rengaine de guitare... le parolier David J nous émerveille de ses talents de chanteur.
C'est un des albums de Love and Rockets - avec Sweet FA - que je préfère dans son ensemble, par son homogénéité, sa valeur artistique dans le temps, car il n'est pas trop envahi par la recherche synthé tout azimut, pas trop pop comme à leur début (10 ans plus tôt), je crois qu'on s'en lasse plus vite, mais il y a du bon dans chaque aventure.
La classe underground continue avec "Ugly" où Natacha Atlas pose sa belle voix sensuelle et profonde, sur les paroles de Daniel Ash, le tout saccadé par les rythmes enchevêtrés, les riffs de guitare acérés et retenus, les bruitages et synthés planants.
"Trip And Glide" groove d'entrée avec le son de basse bien chaud, lourd, simple et répétitif. Là, la guitare est plus mélodique et soliste. Natacha Atlas ajoute sa plainte, ses petits cris...
"This Heaven" commence par des exclamations de soulagement, voire de jouissance de la chanteuse égyptienne, c'est très rythmé, Daniel Ash ajoute le souffle de quelques phrases et David J entonne ses revendications sur fond de guitare crispée et quelques notes de piano.
"No Worries" est plus calme, plus hindou, limite flûte de Pan, avant la déferlante de rythmes excentriques de "Hot Trip To Heaven".
"Eclipse", "Voodoo Baby" et "Set Me Free" sont trois petits morceaux d'ambiance agréables. Quant à "Be The Revolution", sur le bruit d'un train, une rengaine de guitare... le parolier David J nous émerveille de ses talents de chanteur.
C'est un des albums de Love and Rockets - avec Sweet FA - que je préfère dans son ensemble, par son homogénéité, sa valeur artistique dans le temps, car il n'est pas trop envahi par la recherche synthé tout azimut, pas trop pop comme à leur début (10 ans plus tôt), je crois qu'on s'en lasse plus vite, mais il y a du bon dans chaque aventure.
Parfait 17/20 | par IsidoreDeVinck |
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