Life Without Buildings
Any Other City |
Label :
Tugboat |
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Sur la Rough Trade Shops consacrée au genre qui a fait la renommé du label sus-nommé (NdA soucieux de se faire comprendre par les abonnés à Noise : le post punk donc), on peut y découvrir ébahi, entre un DNA et un UK Decay, un bien curieux morceau, filiforme, répétitif jusqu'à l'esquinte, boosté, porté, élevé loin là-haut par une hystérique euphorique de débitrice à déclarations cryptiques ("Je suis, je danse", et bé oui !).
"The Leanover". Le truc qui donne irrémédiablement envie de dire bonjour à son voisin (ce connard), de sourire à la boulangère, d'être indulgent avec Raymond Domenech, de laisser sa place à mère-grand dans le bus bondé... La chanson à effet poppers. Excellent, même plus. Alors, alors la question vient de suite : qui ? Qui est le responsable de ce "Wouldn't It Be Nice" after punk ? Les Slits ? Les Raincoats peut-être ?... Nenni : Life Without Buildings. Années 2000, tout début. Du revival avant les Ferdinand et Rapture. Normal ou presque qu'on soit passé à côté.
Et on est pas prêt de les recroiser. Le groupe s'est séparé, trop tôt, sans explication, ne laissant derrière lui comme œuvre de gros que cet Any Other City. 10 titres et presque toujours la même chanson. Cette chanson qui n'en finit pas et c'est tant mieux. L'art de la répèt inlassable. Ces Écossais, ex-étudiants en école d'art (post punk jusqu'au bout des clichés), sonnent en fait comme un The Fall Liliputien. The Fall avec un vagin, sans poisse, sans bile, sans alcool. Sue Tompkins, la débitrice, c'est un peu la fille rêvée de Mark E Smith, papa lui aurait tout appris. Un vrai moulin à parole celle-là. La verve énorme, coincée dans des vents tourbillonnants. Montagne russe.
La musique, famélique, tout en rythmique, en fin de compte, n'est qu'un accompagnement à ses pérégrinations vocales qu'on jurerait sur l'honneur être improvisées à l'arrache. Ce groupe mon Elvis, c'est un torrent de spontanéité pop. Et nous, on boit, on boit, on s'engoue, et on re-boit jusqu'à plus soif.
"The Leanover". Le truc qui donne irrémédiablement envie de dire bonjour à son voisin (ce connard), de sourire à la boulangère, d'être indulgent avec Raymond Domenech, de laisser sa place à mère-grand dans le bus bondé... La chanson à effet poppers. Excellent, même plus. Alors, alors la question vient de suite : qui ? Qui est le responsable de ce "Wouldn't It Be Nice" after punk ? Les Slits ? Les Raincoats peut-être ?... Nenni : Life Without Buildings. Années 2000, tout début. Du revival avant les Ferdinand et Rapture. Normal ou presque qu'on soit passé à côté.
Et on est pas prêt de les recroiser. Le groupe s'est séparé, trop tôt, sans explication, ne laissant derrière lui comme œuvre de gros que cet Any Other City. 10 titres et presque toujours la même chanson. Cette chanson qui n'en finit pas et c'est tant mieux. L'art de la répèt inlassable. Ces Écossais, ex-étudiants en école d'art (post punk jusqu'au bout des clichés), sonnent en fait comme un The Fall Liliputien. The Fall avec un vagin, sans poisse, sans bile, sans alcool. Sue Tompkins, la débitrice, c'est un peu la fille rêvée de Mark E Smith, papa lui aurait tout appris. Un vrai moulin à parole celle-là. La verve énorme, coincée dans des vents tourbillonnants. Montagne russe.
La musique, famélique, tout en rythmique, en fin de compte, n'est qu'un accompagnement à ses pérégrinations vocales qu'on jurerait sur l'honneur être improvisées à l'arrache. Ce groupe mon Elvis, c'est un torrent de spontanéité pop. Et nous, on boit, on boit, on s'engoue, et on re-boit jusqu'à plus soif.
Parfait 17/20 | par Sirius |
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