Felt
Ignite The Seven Cannons |
Label :
Cherry Red |
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Ignite The Seven Cannons (et sa somptueuse pochette) marquera la fin du style Felt, première période. Il verra le groupe évoluer des longues plages reposantes et introspectives de "Crumbling The Antiseptic Beauty" jusqu'à l'épanouissement que représente cet album.
Noyées par les réverb féeriques, les mélodies de Lawrence vont se draper d'un voile enchanteur. La production de Robin Guthrie (Cocteau Twins) ne sera évidement pas étrangère à cela. Au lieu de faire appel, comme pour l'album précédent à John Leckie, Lawrence fera confiance à un de ses (rares) amis, qui fera donc ses premiers pas à la production en dehors de ses propres albums. Et Robin Guthrie réussira à sublimer le son de Felt, sans pour autant le corrompre. D'ailleurs, Liz Frazer sera invitée à partager sa voix divine sur un des titres.
La musique est ici magique : tout s'enveloppe sous des charges de guitares, d'écho, de scintillement et de tourbillons répétitifs. Les textes désespérés de Lawrence prennent une drôle de dimension, maquillés sous ces harmoniques enchanteresses. La majesté sera le sceau de cette œuvre consacrée à la beauté féerique, diamétralement opposée à la misère dans laquelle vivait Lawrence. Aussi délicats que les lumières des étoiles, qui inondent la nuit mais dont leur chatoiement oblige à se concentrer pour se laisser hypnotisé par leur éclat, les titres de ce merveilleux albums laissent rêveurs. Quintessence même ce tout ce qui peut caractériser Felt, Ignite the sevens cannons possède cette finesse, qu'on ne retrouve nulle part ailleurs, preuve d'une appréhension de la musique particulière et sachant mélanger timidité et amour des grandes évasions vers le céleste.
Malheureusement les tensions commencèrent à gagner au sein du groupe : le guitariste Maurice Deebank quittera le navire, et Martin Duffy au clavier prendra plus de place au sein du groupe. Ce sera le début de la seconde période du groupe, avec Creation Records. Avec enfin le succès qu'il mérite ? Evidemment que non.
Noyées par les réverb féeriques, les mélodies de Lawrence vont se draper d'un voile enchanteur. La production de Robin Guthrie (Cocteau Twins) ne sera évidement pas étrangère à cela. Au lieu de faire appel, comme pour l'album précédent à John Leckie, Lawrence fera confiance à un de ses (rares) amis, qui fera donc ses premiers pas à la production en dehors de ses propres albums. Et Robin Guthrie réussira à sublimer le son de Felt, sans pour autant le corrompre. D'ailleurs, Liz Frazer sera invitée à partager sa voix divine sur un des titres.
La musique est ici magique : tout s'enveloppe sous des charges de guitares, d'écho, de scintillement et de tourbillons répétitifs. Les textes désespérés de Lawrence prennent une drôle de dimension, maquillés sous ces harmoniques enchanteresses. La majesté sera le sceau de cette œuvre consacrée à la beauté féerique, diamétralement opposée à la misère dans laquelle vivait Lawrence. Aussi délicats que les lumières des étoiles, qui inondent la nuit mais dont leur chatoiement oblige à se concentrer pour se laisser hypnotisé par leur éclat, les titres de ce merveilleux albums laissent rêveurs. Quintessence même ce tout ce qui peut caractériser Felt, Ignite the sevens cannons possède cette finesse, qu'on ne retrouve nulle part ailleurs, preuve d'une appréhension de la musique particulière et sachant mélanger timidité et amour des grandes évasions vers le céleste.
Malheureusement les tensions commencèrent à gagner au sein du groupe : le guitariste Maurice Deebank quittera le navire, et Martin Duffy au clavier prendra plus de place au sein du groupe. Ce sera le début de la seconde période du groupe, avec Creation Records. Avec enfin le succès qu'il mérite ? Evidemment que non.
Parfait 17/20 | par Vic |
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