Felt
The Strange Idols Pattern And Other Short Stories |
Label :
Cherry Red |
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Felt figure peut-être parmi ce que l'Angleterre possède de plus raffiné. Adepte d'une tendance compulsive à se replier sur lui-même, Lawrence a signé pourtant des chansons de qualité, entre pop lumineuse sympathique et musique de chambre chaloupée, tiré de multiples influences, mais sans jamais faire appel à des synthés, pourtant de rigueur à cette époque.
A l'occasion de son troisième album, Strange Idols Pattern and Other Short Stories, toujours chez Cherry Red, Lawrence ouvre la fenêtre de sa mansarde, et autorise quelques rayons lumineux à réchauffer ses délicates œuvres évanescentes. Le son est beaucoup plus direct et survole le registre pop sans pour autant négliger de rester poétique. Lawrence troque donc ses mélodies fragiles en mode mineur pour un mode majeur. Mais cela ne suffira pas : aussi bien délaissé à une époque riche en futilité, qu'estimé par une poignée d'amateurs, cet album de Felt sera pourtant l'objet d'adoration, notamment par Belle & Sebastien.
Guitares carillonnantes, dues au racé Maurice Deefank (quel guitariste !), tempos roucoulants, refrains classieux sont à la fête, sur ces hymnes à la douceur distinguée. Ces titres enregistrés par John Leckie (XTC, Simple Minds), qui allait plus tard produire le son des Stone Roses, témoignent d'un style délicat, parfois même sublime, porté par la voix précieuse et théâtralement désabusée de Lawrence. L'album deviendra, grâce à son ouverture, la plus reconnue des œuvres de Felt, sans démériter un seul instant cette attribution. Il est celui qui permit de laisser s'épanouir toute la délicatesse de Felt au travers de savoureux titres, accessibles et cristallins.
Des arpèges de "Spanish House" à "Crytall Ball", l'ensemble est l'opportunité de (re)découvrir cette musique savoureuse, enfermée dans une excentricité magnifique sans se départir d'un schéma pop à guitare classique. A ne louper sous aucun prétexte car Felt est synonyme du mot pop.
A l'occasion de son troisième album, Strange Idols Pattern and Other Short Stories, toujours chez Cherry Red, Lawrence ouvre la fenêtre de sa mansarde, et autorise quelques rayons lumineux à réchauffer ses délicates œuvres évanescentes. Le son est beaucoup plus direct et survole le registre pop sans pour autant négliger de rester poétique. Lawrence troque donc ses mélodies fragiles en mode mineur pour un mode majeur. Mais cela ne suffira pas : aussi bien délaissé à une époque riche en futilité, qu'estimé par une poignée d'amateurs, cet album de Felt sera pourtant l'objet d'adoration, notamment par Belle & Sebastien.
Guitares carillonnantes, dues au racé Maurice Deefank (quel guitariste !), tempos roucoulants, refrains classieux sont à la fête, sur ces hymnes à la douceur distinguée. Ces titres enregistrés par John Leckie (XTC, Simple Minds), qui allait plus tard produire le son des Stone Roses, témoignent d'un style délicat, parfois même sublime, porté par la voix précieuse et théâtralement désabusée de Lawrence. L'album deviendra, grâce à son ouverture, la plus reconnue des œuvres de Felt, sans démériter un seul instant cette attribution. Il est celui qui permit de laisser s'épanouir toute la délicatesse de Felt au travers de savoureux titres, accessibles et cristallins.
Des arpèges de "Spanish House" à "Crytall Ball", l'ensemble est l'opportunité de (re)découvrir cette musique savoureuse, enfermée dans une excentricité magnifique sans se départir d'un schéma pop à guitare classique. A ne louper sous aucun prétexte car Felt est synonyme du mot pop.
Très bon 16/20 | par Vic |
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