Felt
Let The Snakes Crinkle Their Heads To Death |
Label :
Creation |
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Let the snakes crinkle their heads to death occupe une place à part dans la discographie de Felt. Il s'agit du premier album sur Creation, suite au départ du label Cherry Red. Il marque également le remplacement du guitariste Maurice Deebank par le claviériste Martin Duffy. Sorti juste après l'acclamé single "Ballad of the band", le disque aurait dû imposer le groupe dans la scène indie du milieu des 80's... s'il s'était avéré conventionnel. Or "Let the snakes crinkle their heads to death" est un album totalement instrumental de moins de vingt minutes, aucun des dix morceaux qui le composent n'atteignant les trois minutes. La quasi-totalité des titres est composée par Lawrence, à l'exception de "Voyage to illumination", écrite par Martin Duffy dans une veine proche de Brian Eno. Les miniatures qui forment "Let the snakes crinkle their heads to death" peuvent d'ailleurs évoquer certains morceaux de "Another green world". L'autre référence qui vient à l'esprit est "Colossal Youth" des Young Marble Giants, notamment sur les deux titres qui ouvrent et ferment l'album. Si l'orgue domine, on retrouve certains éléments caractéristiques de Felt comme les arpèges de guitare cristallins. Déroutant par sa forme comme par sa durée, "Let the snakes crinkle their heads to death" ne trouvera pas son public. Pire, il marginalisera définitivement Felt, malgré la sortie trois mois plus tard de "Forever breathes the lonely word", probablement son album au plus fort potentiel commercial. En 1988 sortira "Train above the city", un second album totalement instrumental mais uniquement composé par le batteur Gary Ainge et le claviériste Martin Duffy. Le début de l'effacement de Lawrence, qui sabordera son groupe à la fin de la décennie.
Pas mal 13/20 | par Missingboy |
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