Earth
AngelComa |
Label :
Southern Lord |
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Limité à 2000 copies distribuées uniquement lors de leur tournée commune, voilà un split-album réunissant le maître et le disciple. Les chantres du son drone y vont chacun d'un seul titre, matériel inédit issu des sessions d'enregistrement de leurs dernières sorties respectives (en 2005).
Et c'est Sunn O))) qui ouvre la marche par un "Coma Mirror" cauchemardesque, saturant d'emblée le spectre sonore d'un torrent bruitiste et maladif, dans lequel viennent se noyer les hurlements d'outre-tombe qu'on pouvait entendre sur Black One. Difficile de pénétrer ce qui ne semble être que les restes d'un univers industriel en cours de désintégration. Au mieux, on peine à y discerner une mélodie subliminale quelques minutes plus loin, avant de se retrouver face à la formation tellurique. Avec pour constante implacable le règne la lenteur, Earth suspend le temps, inquiète, déploie un horizon aux allures de mirage. On s'y éternise, le sens de l'analyse en mode veille. "A Plague Of Angels" prescrit alors une bonne charge sédative au niveau du traitement auditif. La guitare, adepte d'accords perdus dans les étendues désertiques, suit la cadence d'une batterie à demi consciente. L'anesthésie locale dure trente minutes, on vous aura prévenu.
Et c'est Sunn O))) qui ouvre la marche par un "Coma Mirror" cauchemardesque, saturant d'emblée le spectre sonore d'un torrent bruitiste et maladif, dans lequel viennent se noyer les hurlements d'outre-tombe qu'on pouvait entendre sur Black One. Difficile de pénétrer ce qui ne semble être que les restes d'un univers industriel en cours de désintégration. Au mieux, on peine à y discerner une mélodie subliminale quelques minutes plus loin, avant de se retrouver face à la formation tellurique. Avec pour constante implacable le règne la lenteur, Earth suspend le temps, inquiète, déploie un horizon aux allures de mirage. On s'y éternise, le sens de l'analyse en mode veille. "A Plague Of Angels" prescrit alors une bonne charge sédative au niveau du traitement auditif. La guitare, adepte d'accords perdus dans les étendues désertiques, suit la cadence d'une batterie à demi consciente. L'anesthésie locale dure trente minutes, on vous aura prévenu.
Pas mal 13/20 | par Head |
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