At The Drive-In
Relationship Of Command |
Label :
Grand Royal |
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Premier album sur un gros label pour At The Drive-in, Relationship Of Command est produit par Ross Robinson. Le résultat est plutôt surprenant si l'on connait les horribles productions du garçon, de Sepultura à Korn. Ici il donne aux cinq fous furieux texans un son à la fois gros, efficace, et propre. Ceci met en avant les cinq premiers morceaux du disque, merveilles punk-rock d'une fraicheur incroyable, écrasant toute la concurrence. La production plus lisse que d'habitude chez le groupe, n'enlève étrangement rien à la force des morceaux. On retiendra particulièrement "Pattern Against User" et son passage à la Police, ou les deux hymnes "One Armed Scissor" et "Invalid Letter Dept" qui donnent envie de lancer une révolution ! Malheureusement, après un tel début, le disque tourne un peu en rond, à l'exception de "Enfilade", avec son rythme électronique, et de l'énergique duo avec Iggy Pop ("Rolodex Propaganda"). La voix criarde du chanteur et les grosses guitares incisives finissent par lasser sur les trois derniers titres indéniablement moins bons. Dommage.
Pas mal 13/20 | par X_Elmo |
Posté le 05 octobre 2003 à 18 h 21 |
J'ai lu attentivement la chronique sur Relationship Of Command, et je trouve qu'on ne rend pas assez hommage a cet extraordinaire album. Il n'y a rien à jeter à part peut être "Non-Zero Possibility". "One Armed Scissor" donne envie de sauter partout et de crier dans la rue sa rage. "Enfilade" est un chef-d'oeuvre quand à "Quarantined", "Cosmonaut" et "Catacombs" ils sont tout simplement énorme. On ressort de l'écoute de cet album en sueur en ayant en même temps d'avoir pris le temps de réflechir. Quant à la comparaison avec Fugazi, je trouve franchement qu'ATDI est beaucoup plus intéressant même si c'est vrai que Fugazi est le précurseur de l'emo. PS: Dommage qu'il n'y ai pas de critiques des précédents albums d'At The Drive-in, Acrobatic Tenement, In Casino Out et Vaya.
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 31 octobre 2003 à 08 h 36 |
Il est 8h je met Relashionship... sur la platine et BAM ! c'est la guerre ! Ca sort de partout ! j'ai l'impression que le groupe a décidé de m'arracher la tête à grands coups de médiator... Un album bien foutu, efficace mais éprouvant...
Mais le bijou de cet album reste pour moi "Manekin Republic" (péché de bassiste ?) point culminant de cet album hyper-violent... Tout a déjà été dit dans les chroniques précédentes, reste à mettre une note...
Mais le bijou de cet album reste pour moi "Manekin Republic" (péché de bassiste ?) point culminant de cet album hyper-violent... Tout a déjà été dit dans les chroniques précédentes, reste à mettre une note...
Bon 15/20
Posté le 30 décembre 2003 à 23 h 24 |
Si At The Drive-in fut un groupe éphémère, il aura quand même apporté une pierre importante à l'edifice rock. Difficile de trouver plus énergique et efficace que ces texans qui ont du mangé du fennec enragé. La plupart des morceaux ne manquent pas d'originalité et les guitares se complètent à merveille. Alors si vous n'etes pas rétifs aux hurlements du chanteur (parfois un peu criard), écoutez au plus vite cet album qui sent bon la rock and roll attitude.
Parfait 17/20
Posté le 21 avril 2004 à 00 h 32 |
Pour ma part, cet album est le moins bon d'ATDI, en un mot : décevant.
Commençons par la structure linéaire des chansons qui se répète d'un bout à l'autre de l'album, créant d'emblée une lassitude chez l'auditeur...
La voix: faites-le taire bon sang !!! Il nous casse les oreilles avec cette tendance à se réfugier dans le sur-aigüe nasillard (pour camoufler à l'évidence une carence technique).
Je ferai l'impasse par indulgence sur la pauvreté des textes et le manque récurrent de sincérité. Le vrai problème, c'est leur manque d'inspiration, la preuve est qu' ils ont besoin d'Iggy Pop pour relever le niveau. Le coup de la pseudo-rage, on nous l'a déjà fait !
En un mot: ça manque de style. Un peu trop convenu à mon goût.
Un peu plus d'énergie, de spontanéité et de puissance vocale serait pas du luxe.
Bon, en gros, voilà ce que je ne pense surtout pas d'At The Drive-In !!!
Commençons par la structure linéaire des chansons qui se répète d'un bout à l'autre de l'album, créant d'emblée une lassitude chez l'auditeur...
La voix: faites-le taire bon sang !!! Il nous casse les oreilles avec cette tendance à se réfugier dans le sur-aigüe nasillard (pour camoufler à l'évidence une carence technique).
Je ferai l'impasse par indulgence sur la pauvreté des textes et le manque récurrent de sincérité. Le vrai problème, c'est leur manque d'inspiration, la preuve est qu' ils ont besoin d'Iggy Pop pour relever le niveau. Le coup de la pseudo-rage, on nous l'a déjà fait !
En un mot: ça manque de style. Un peu trop convenu à mon goût.
Un peu plus d'énergie, de spontanéité et de puissance vocale serait pas du luxe.
Bon, en gros, voilà ce que je ne pense surtout pas d'At The Drive-In !!!
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 02 juin 2004 à 11 h 09 |
Mettre Relationship Of Command sur sa platine, c'est un peu comme s'apprêter à faire une bêtise lorsqu'on a 10 ans : on ressent une délicieuse montée d'adrénaline à l'idée qu'on risque de se prendre une grosse claque !
Comment parler de cet album en quelques mots ? Coléreux, sale, énergique, bruyant, passionné ; quiconque les a vus en concert comprendra ! Produit par Ross Robinson, à qui l'on devait auparavant des collaborations avec des groupes néo métal (Korn, Limp Bizkit, Slipknot, etc), cet album tranche singulièrement avec ces derniers. Aucune trace de gros son hyper grave, de chant viril ou de démonstration de force, At The Drive-in nous lâche sa rage sans artifice et en évitant soigneusement tous les clichés ! Le chant hurlé est toujours à la limite de la rupture, les guitares et la basse y vont chacune de leur riff, se réunissant pour former une avalanche de bruits, la batterie ne s'ajoutant aux instruments que pour rendre l'écoute encore plus difficile.
At The Drive-in invente carrément un nouveau genre de punk rock. Tous les titres sont exceptionnels ! D'ailleurs, à en juger par le nombre de groupes de rock indépendant qui revendiquent aujourd'hui l'influence des cinq Texans, on peut carrément affirmer qu'At The Drive-In a changé la face du rock !
Je mets 19/20, libre à vous de vérifier dans quelques années que cet album sera toujours d'actualité et de lui attribuer alors la note qu'il mérite : 20.
Comment parler de cet album en quelques mots ? Coléreux, sale, énergique, bruyant, passionné ; quiconque les a vus en concert comprendra ! Produit par Ross Robinson, à qui l'on devait auparavant des collaborations avec des groupes néo métal (Korn, Limp Bizkit, Slipknot, etc), cet album tranche singulièrement avec ces derniers. Aucune trace de gros son hyper grave, de chant viril ou de démonstration de force, At The Drive-in nous lâche sa rage sans artifice et en évitant soigneusement tous les clichés ! Le chant hurlé est toujours à la limite de la rupture, les guitares et la basse y vont chacune de leur riff, se réunissant pour former une avalanche de bruits, la batterie ne s'ajoutant aux instruments que pour rendre l'écoute encore plus difficile.
At The Drive-in invente carrément un nouveau genre de punk rock. Tous les titres sont exceptionnels ! D'ailleurs, à en juger par le nombre de groupes de rock indépendant qui revendiquent aujourd'hui l'influence des cinq Texans, on peut carrément affirmer qu'At The Drive-In a changé la face du rock !
Je mets 19/20, libre à vous de vérifier dans quelques années que cet album sera toujours d'actualité et de lui attribuer alors la note qu'il mérite : 20.
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 08 avril 2005 à 20 h 25 |
Dès l'intro d'"Arcarsenal", on sent ce disque prêt à exploser.
La structure des morceaux est toujours aussi débraillée, ce qui ne fait que renforcer le potentiel créatif des Texans. Cedric Bixler maitrise désormais à la perfection sa voix tandis qu'Omar Rodriguez lance l'assaut sur nos oreilles à coups de distortions métalliques.
Et At The Drive-in créa son style. Punk ? Rock ? Noise ? Latin Music ? ... C'est à la fois tout ça et aucun de ces styles, tant coller une étiquette, si flatteuse qu'elle soit, à ATDI se révèle réducteur.
"Pattern Against User" ou "One Armed Scissor" sont tout simplement mémorables.
Acrobatic Tenement était brouillon, Vaya était bon, In/Casino/Out excellent... Relationship Of Command est tout simplement brillant.
La structure des morceaux est toujours aussi débraillée, ce qui ne fait que renforcer le potentiel créatif des Texans. Cedric Bixler maitrise désormais à la perfection sa voix tandis qu'Omar Rodriguez lance l'assaut sur nos oreilles à coups de distortions métalliques.
Et At The Drive-in créa son style. Punk ? Rock ? Noise ? Latin Music ? ... C'est à la fois tout ça et aucun de ces styles, tant coller une étiquette, si flatteuse qu'elle soit, à ATDI se révèle réducteur.
"Pattern Against User" ou "One Armed Scissor" sont tout simplement mémorables.
Acrobatic Tenement était brouillon, Vaya était bon, In/Casino/Out excellent... Relationship Of Command est tout simplement brillant.
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 23 juin 2005 à 23 h 29 |
Des mois que je recherche à rebours dans la discographie d'At The Drive-in les signes avant-coureurs d'un tel album... Tous leurs disques sont bons, et on sent clairement une montée en puissance et de nombreux éclairs de génie sur In/Casino/Out. Mais franchement, qui aurait pu prévoir la déflagration Relationship Of Command ?
L'inspiration et l'intensité sont simplement démentes tout au long de l'album, et n'importe quel groupe recherchant l'énergie et la tension se damnerait sans doute pour pouvoir produire un jour des instants équivalents à 60 secondes prises au hasard sur ce disque.
"Arcarsenal", sans doute l'une des meilleures ouvertures possibles pour un album de rock, propulse dès le départ Relationship Of Command sur des sommets; et la suite, que l'on mesure celle-ci en idées par microsillon (le break 'Lazarus threw the party' sur "Sleepwalk Capsules", la vie après la mort du morceau "Invalid Litter Dept."), en rage ("Cosmonaut", "One-Armed Scissor"...) ou en frissons, ne redescend jamais.
D'une violence phénoménale, mais toujours très subtile, cette oeuvre n'est pas une arme contondante, mais frappe au contraire de façon chirurgicale, contrôlée mais impitoyable, pour tracer de nouvelles routes dans les artères et les réseaux neuronaux de l'auditeur sous le choc.
Rageur, jouissif, intelligent: indispensable.
L'inspiration et l'intensité sont simplement démentes tout au long de l'album, et n'importe quel groupe recherchant l'énergie et la tension se damnerait sans doute pour pouvoir produire un jour des instants équivalents à 60 secondes prises au hasard sur ce disque.
"Arcarsenal", sans doute l'une des meilleures ouvertures possibles pour un album de rock, propulse dès le départ Relationship Of Command sur des sommets; et la suite, que l'on mesure celle-ci en idées par microsillon (le break 'Lazarus threw the party' sur "Sleepwalk Capsules", la vie après la mort du morceau "Invalid Litter Dept."), en rage ("Cosmonaut", "One-Armed Scissor"...) ou en frissons, ne redescend jamais.
D'une violence phénoménale, mais toujours très subtile, cette oeuvre n'est pas une arme contondante, mais frappe au contraire de façon chirurgicale, contrôlée mais impitoyable, pour tracer de nouvelles routes dans les artères et les réseaux neuronaux de l'auditeur sous le choc.
Rageur, jouissif, intelligent: indispensable.
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 11 juin 2006 à 11 h 16 |
L'action se passait sur Canal+, comme d'habitude j'attendais la séance 'Live' (qui d'ailleurs devait être la dernière) et là que déboule sur scène ? : cinq larrons (2 guitares/basse/batterie/chant) mais soyons honnête je n'avais d'yeux que pour Cedric et Omar présentant une coupe afro digne des 70's.
Deux secondes plus tard, mes oreilles furent arrosés d'un son absolument irrésistible, quelque chose se rapprochant du punk mais l'explosant littéralement, on passait de l'envie de hurler et de sauter partout comme des sauvages à celle de pleurer devant quelque chose d'aussi beau... L'emo était né pour les journaleux.
Aujourd'hui je viens marquer ce disque de la marque de l'intemporel, soyez surs que ce sera l'une de vos plus grosses gifles musicales de toute votre vie. Et le pire c'est que des années plus tard ça continue...
INDISPENSABLE (aux amateurs de musique extrême quand même, on est loin d'un Muse ou autre Placebo, pour les autres vous le deviendrait, vous prendrez juste un coup de pied au cul mémorable les premières écoutes).
Deux secondes plus tard, mes oreilles furent arrosés d'un son absolument irrésistible, quelque chose se rapprochant du punk mais l'explosant littéralement, on passait de l'envie de hurler et de sauter partout comme des sauvages à celle de pleurer devant quelque chose d'aussi beau... L'emo était né pour les journaleux.
Aujourd'hui je viens marquer ce disque de la marque de l'intemporel, soyez surs que ce sera l'une de vos plus grosses gifles musicales de toute votre vie. Et le pire c'est que des années plus tard ça continue...
INDISPENSABLE (aux amateurs de musique extrême quand même, on est loin d'un Muse ou autre Placebo, pour les autres vous le deviendrait, vous prendrez juste un coup de pied au cul mémorable les premières écoutes).
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 06 octobre 2006 à 18 h 19 |
Attention, grand disque !
Relationship Of Command préfigure peut être de grands bouleversements dans le rock américain d'aujourdhui.
Premièrement, ce groupe texan (originaire d'El Paso), qui a déjà gagné ses galons de groupe-culte dans une scène indépendante post-hardcore américaine, a déjà à son actif une pléthore de singles, splits ou albums et une véritable expérience de la scène (également au travers de leur side-project dub De Facto).
Bref, si pour beaucoup, Relationship Of Command n'est rien d'autre que la première oeuvre de la nouvelle trouvaille de Ross Robinson (car c'est le célèbre producteur de Korn et de Slipknot qui est derrière toute l'affaire), il s'agit de revoir son jugement et de bien anticiper le retournement de situation que pourrait engendrer ce disque.
On le répète, ATDI n'est sont pas né de la dernière pluie.
Deuxièmement, Ross Robinson. comme je vous le disais, c'est à lui que l'on doit la production de ce disque. Géniteur du son neo-metal, l'homme du studio de Malibu rêvait depuis longtempsde produire The Cure, son groupe préféré. Indirectement, il réalise ici son rêve en donnant sa vision de la pop de l'an 2000 telle qu'elle est en train de prendre forme aux USA et assassine, un an après la sortie de slipknot, le son et l'identité bornés du genre auquel il a donné naissance.
De At The Drive-in, pas très loin d'une synthèse du groupe de Robert Smith, des Foo Fighters et de Fugazi, émerge la vision hallucinée de Ross Robinson, que l'on aura plus le droit d'accuser de se répéter. Car, à l'inverse de Glassjaw, ATDI n'est pas un groupe de néo-métal amoché. Pluôt une équipe véritablement aguerrie par 6 années dans le sous-business de l'emocore qui tache.
Le seul moyen de s'en convaincre est de se ruer sur le grand disque qu'est Relationship Of Command. Des titres comme "One Armed Scissor" ou "Rolodex Propaganda" se chargeront d'allumer la flamme qui pourrait bien mettre le feu aux deux écoles (de son et d'attitude) que réunit ce diable d'album.
On regrette le nouveau split où deux groupes géniaux se voient propulsés au plus haut: Mars Volta et Sparta dignes descendants d'ATDI, de par ses membres et du son...
Relationship Of Command préfigure peut être de grands bouleversements dans le rock américain d'aujourdhui.
Premièrement, ce groupe texan (originaire d'El Paso), qui a déjà gagné ses galons de groupe-culte dans une scène indépendante post-hardcore américaine, a déjà à son actif une pléthore de singles, splits ou albums et une véritable expérience de la scène (également au travers de leur side-project dub De Facto).
Bref, si pour beaucoup, Relationship Of Command n'est rien d'autre que la première oeuvre de la nouvelle trouvaille de Ross Robinson (car c'est le célèbre producteur de Korn et de Slipknot qui est derrière toute l'affaire), il s'agit de revoir son jugement et de bien anticiper le retournement de situation que pourrait engendrer ce disque.
On le répète, ATDI n'est sont pas né de la dernière pluie.
Deuxièmement, Ross Robinson. comme je vous le disais, c'est à lui que l'on doit la production de ce disque. Géniteur du son neo-metal, l'homme du studio de Malibu rêvait depuis longtempsde produire The Cure, son groupe préféré. Indirectement, il réalise ici son rêve en donnant sa vision de la pop de l'an 2000 telle qu'elle est en train de prendre forme aux USA et assassine, un an après la sortie de slipknot, le son et l'identité bornés du genre auquel il a donné naissance.
De At The Drive-in, pas très loin d'une synthèse du groupe de Robert Smith, des Foo Fighters et de Fugazi, émerge la vision hallucinée de Ross Robinson, que l'on aura plus le droit d'accuser de se répéter. Car, à l'inverse de Glassjaw, ATDI n'est pas un groupe de néo-métal amoché. Pluôt une équipe véritablement aguerrie par 6 années dans le sous-business de l'emocore qui tache.
Le seul moyen de s'en convaincre est de se ruer sur le grand disque qu'est Relationship Of Command. Des titres comme "One Armed Scissor" ou "Rolodex Propaganda" se chargeront d'allumer la flamme qui pourrait bien mettre le feu aux deux écoles (de son et d'attitude) que réunit ce diable d'album.
On regrette le nouveau split où deux groupes géniaux se voient propulsés au plus haut: Mars Volta et Sparta dignes descendants d'ATDI, de par ses membres et du son...
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 11 septembre 2007 à 13 h 06 |
Voici peut-être un prétendant au titre d'album des années deux mille. En effet derrière se nom passe partout et cette pochette tape-à-l'oeil, on découvre un cocktail plutôt Molotov que tropical (quoique vu les têtes des gars..).
Le contenu saute véritablement au visage, dès la première écoute. La voix de Cédric Bixler ne laisse pas indifférent, elle est crue, claire, criarde mais travaillée et maîtrisée avec brio. C'est principalement cette voix si personnelle et inspirée qui donne le côté révolutionnaire, révolté et activiste rappelant Rage Against The Machine. Sans toutefois le plagier ou même s'en inspirer. La structure des chansons est assez typique au groupe, on retrouve régulièrement cette volontaire déstructuration qui donne un charme certain à la musique, tout en passant à des lignes de guitare et de basse plus organisées.
Le jeu des deux guitares est assez particulier, il donne cet aspect rageur également. Il est assez aigu et ciselant mais parfois passe plutôt sous forme rifs plus simples mais plus intenses. Il est aussi une part de la marque de fabrication du groupe, on peu ajouter aussi l'utilisation de distorsions et de divers effets assez disparates sur l'album et notamment sur "Cosmonaut".
La basse est particulièrement distincte et en avant de la scène, elle apporte sa touche de sobriété et colle parfaitement à ce style de musique moderne et novatrice. La batterie couvre le tout avec une maîtrise rythmique envoûtante et attractive.
On peu en conclure que ce groupe est catégoriquement charismatique, brutal mais malgré tout, perspicace, rusé et mélancolique ! Il dégage une chaleur hors du commun qui redonnera aux révolutionnaires refoulés, un vif regain d'activité. Cet oeuvre est anticonformiste et le crie activement. Elle pourrait être l'objet de la prochaine révolution à grande envergure car elle possède une capacité hors normes pour rassembler les différents intérêts d'une nouvelle génération. Le mot révolutionnaire est inévitable, cet album est d'une puissance jamais recensée, elle vous donne envie de sortir dans la rue et de...
Le contenu saute véritablement au visage, dès la première écoute. La voix de Cédric Bixler ne laisse pas indifférent, elle est crue, claire, criarde mais travaillée et maîtrisée avec brio. C'est principalement cette voix si personnelle et inspirée qui donne le côté révolutionnaire, révolté et activiste rappelant Rage Against The Machine. Sans toutefois le plagier ou même s'en inspirer. La structure des chansons est assez typique au groupe, on retrouve régulièrement cette volontaire déstructuration qui donne un charme certain à la musique, tout en passant à des lignes de guitare et de basse plus organisées.
Le jeu des deux guitares est assez particulier, il donne cet aspect rageur également. Il est assez aigu et ciselant mais parfois passe plutôt sous forme rifs plus simples mais plus intenses. Il est aussi une part de la marque de fabrication du groupe, on peu ajouter aussi l'utilisation de distorsions et de divers effets assez disparates sur l'album et notamment sur "Cosmonaut".
La basse est particulièrement distincte et en avant de la scène, elle apporte sa touche de sobriété et colle parfaitement à ce style de musique moderne et novatrice. La batterie couvre le tout avec une maîtrise rythmique envoûtante et attractive.
On peu en conclure que ce groupe est catégoriquement charismatique, brutal mais malgré tout, perspicace, rusé et mélancolique ! Il dégage une chaleur hors du commun qui redonnera aux révolutionnaires refoulés, un vif regain d'activité. Cet oeuvre est anticonformiste et le crie activement. Elle pourrait être l'objet de la prochaine révolution à grande envergure car elle possède une capacité hors normes pour rassembler les différents intérêts d'une nouvelle génération. Le mot révolutionnaire est inévitable, cet album est d'une puissance jamais recensée, elle vous donne envie de sortir dans la rue et de...
Excellent ! 18/20
Posté le 16 septembre 2008 à 21 h 42 |
A l'image de sa pochette mi-attirante mi-choquante, l'album est très élancé, toujours dans une hargne qui explose presque sans interruptions pendant les 50 courtes minutes.
Parfois vraiment déchirant comme sur le couplet de "Quarantined" ou le chant ressemble à un coup de poignard dans le puissant riff de guitare, parfois rageux lors de l'ouverture "Arcarsenal" qui vous fait directement rentrer dans une phase de folie jouissive, le groupe, même s'il possède un son et un style bien défini, arrive à suffisamment varier ses compositions pour que le public ne se lasse jamais.
Le duo avec Iggy Pop en est d'ailleurs un bon exemple : il aurait pus être une chanson classique du groupe avec son refrain dynamite, mais l'apparition surprenante de la voix complètement décalé dans cet univers cyber-sombre du (vieil) iguane rajoute un côté absurde et presque drôle. En tout cas, une sacrée claque et mise en péril de l'album, qui n'en ressort que plus complet.
On chante, on bouge la tête comme des dingues, on se laisse doucement emporter sur le final... Peu importe de savoir si cet album donne naissance à un quelconque genre, il suffit de savoir qu'il est dans votre discothèque, amorcé, et qu'il ne vous laissera jamais de marbre.
Parfois vraiment déchirant comme sur le couplet de "Quarantined" ou le chant ressemble à un coup de poignard dans le puissant riff de guitare, parfois rageux lors de l'ouverture "Arcarsenal" qui vous fait directement rentrer dans une phase de folie jouissive, le groupe, même s'il possède un son et un style bien défini, arrive à suffisamment varier ses compositions pour que le public ne se lasse jamais.
Le duo avec Iggy Pop en est d'ailleurs un bon exemple : il aurait pus être une chanson classique du groupe avec son refrain dynamite, mais l'apparition surprenante de la voix complètement décalé dans cet univers cyber-sombre du (vieil) iguane rajoute un côté absurde et presque drôle. En tout cas, une sacrée claque et mise en péril de l'album, qui n'en ressort que plus complet.
On chante, on bouge la tête comme des dingues, on se laisse doucement emporter sur le final... Peu importe de savoir si cet album donne naissance à un quelconque genre, il suffit de savoir qu'il est dans votre discothèque, amorcé, et qu'il ne vous laissera jamais de marbre.
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 20 octobre 2008 à 19 h 27 |
At The Drive-In représente une de mes plus grosses frustrations musicales. Chaque fois que j'écoute Relationship Of Command, je n'ose imaginer ce que pouvait donner sur scène ce groupe que je n'avais jamais vu en concert.
Heureusement, il me reste leurs albums pour me consoler ! Celui-ci, au fil des années s'impose finalement comme mon préféré. Il s'apparente à un véritable combat de boxe. De la batterie vrombissante de "Arcarsenal" aux riffs assassins de "Sleepwalk Capsules", le groupe nous assomme avec son punch et son énergie incroyable en douze rounds. L'album s'ouvre sur les titres les plus punk. La voix de Cedric Blixer confère aux morceaux une fougue et une énergie hors du commun, mais aussi une rage et une intensité fantastique. Il a beau chanter plutôt faux, forcer sur son organe, cela n'en reste pas moins très authentique ! Quand à la section rythmique, dense, précise, elle nous prend à la gorge et ne relâche pas la pression jusqu'à la fin du disque.
Le groupe entame ensuite un mélange entre punk et emo et enchaine les tueries. Je retiens surtout "Non-Zero Possibility" qui en mélangeant un piano déglingué et les cris primaires crée une ambiance malsaine très réussie.
La plupart des titres se ressemblent, et on ne va pas s'en plaindre. At The Drive-In possède une identité très forte, et sa recette fonctionne à merveille. D'autant que le groupe ne se contente pas d'assurer le service minimum. Si les instrumentations sont toutes dans la même veine, on sent qu'un gros effort a été apporté à la composition, à la construction des morceaux. Ils ne se contentent pas d'être de simples brûlots destroys. Ils se révèlent au contraire de plus en plus complexes au fil des écoutes, grâce à de nombreux changements de rythmes, un chant sachant varier les registres, et une grande inspiration au niveau des riffs et des parties de batterie. Par exemple, "Catacombs" possède des accalmies qui rendent ses explosions de rage encore plus remarquables.
Vous l'avez compris de disque extrêmement physique est un bijou de punk-rock, à l'intensité rare, qui nous fera regretter longtemps le split de ce groupe essentiel !
Heureusement, il me reste leurs albums pour me consoler ! Celui-ci, au fil des années s'impose finalement comme mon préféré. Il s'apparente à un véritable combat de boxe. De la batterie vrombissante de "Arcarsenal" aux riffs assassins de "Sleepwalk Capsules", le groupe nous assomme avec son punch et son énergie incroyable en douze rounds. L'album s'ouvre sur les titres les plus punk. La voix de Cedric Blixer confère aux morceaux une fougue et une énergie hors du commun, mais aussi une rage et une intensité fantastique. Il a beau chanter plutôt faux, forcer sur son organe, cela n'en reste pas moins très authentique ! Quand à la section rythmique, dense, précise, elle nous prend à la gorge et ne relâche pas la pression jusqu'à la fin du disque.
Le groupe entame ensuite un mélange entre punk et emo et enchaine les tueries. Je retiens surtout "Non-Zero Possibility" qui en mélangeant un piano déglingué et les cris primaires crée une ambiance malsaine très réussie.
La plupart des titres se ressemblent, et on ne va pas s'en plaindre. At The Drive-In possède une identité très forte, et sa recette fonctionne à merveille. D'autant que le groupe ne se contente pas d'assurer le service minimum. Si les instrumentations sont toutes dans la même veine, on sent qu'un gros effort a été apporté à la composition, à la construction des morceaux. Ils ne se contentent pas d'être de simples brûlots destroys. Ils se révèlent au contraire de plus en plus complexes au fil des écoutes, grâce à de nombreux changements de rythmes, un chant sachant varier les registres, et une grande inspiration au niveau des riffs et des parties de batterie. Par exemple, "Catacombs" possède des accalmies qui rendent ses explosions de rage encore plus remarquables.
Vous l'avez compris de disque extrêmement physique est un bijou de punk-rock, à l'intensité rare, qui nous fera regretter longtemps le split de ce groupe essentiel !
Excellent ! 18/20
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