At The Drive-In
In / Casino / Out |
Label :
Fearless |
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Ce disque, contrairement au précédent, commence à donner une idée du style éclectique mais reconnaissable que confirmera le groupe sur Vaya un an plus tard et Relationship Of Command en 2000.
On constate immédiatement ("Alpha Centauri") la fureur du punk contrarié par des guitares noisy qui ont plus de choses à dire que 3 accords grattés à cent à l'heure. En effet, les musiciens et surtout les 2 guitaristes ont l'air de prendre un malin plaisir à multiplier les petits plans intelligents au sein d'un même morceau pour le rendre intéressant ("Shaking Hand Incision"). Le chanteur semble avoir enfin trouvé sa voix, complète. Entre les hurlements approximatifs du punk nerveux (comme la seconde voix faite par Jim Ward, actuel chanteur de Sparta, qui ressemble énormément à celle de Ian McKaye de Fugazi), le débit rapide qui sera comparé ultérieurement à celui de Zach De La Rocha, et des lignes plus mélodiques. Mélodiques, comme sur la valse noise "Lopsided" ou le moelleux "Hourglass" avec son piano et sa voix douce-éraillée. Car At The Drive-In a beau été considéré comme un groupe de neo-metal amoché (probablement à cause de leur collaboration avec le producteur Ross Robinson sur Relationship Of Command), il est également et à juste titre, un des groupes qui restitue le mieux la définition du style emo.
Tous les morceaux du disque se suivent sans se ressembler, fourmillent et mélangent mélodies sans niaiseries (le magnifique "Napolean Solo", souvent joué en fin de concert) et coup de collier agile, comme en témoigne la perle "Chanbara". Un titre qui, à l'instar du reste de l'album, ne peut laisser STRICTEMENT AUCUN amateur de 'rock intelligent' indifférent.
On constate immédiatement ("Alpha Centauri") la fureur du punk contrarié par des guitares noisy qui ont plus de choses à dire que 3 accords grattés à cent à l'heure. En effet, les musiciens et surtout les 2 guitaristes ont l'air de prendre un malin plaisir à multiplier les petits plans intelligents au sein d'un même morceau pour le rendre intéressant ("Shaking Hand Incision"). Le chanteur semble avoir enfin trouvé sa voix, complète. Entre les hurlements approximatifs du punk nerveux (comme la seconde voix faite par Jim Ward, actuel chanteur de Sparta, qui ressemble énormément à celle de Ian McKaye de Fugazi), le débit rapide qui sera comparé ultérieurement à celui de Zach De La Rocha, et des lignes plus mélodiques. Mélodiques, comme sur la valse noise "Lopsided" ou le moelleux "Hourglass" avec son piano et sa voix douce-éraillée. Car At The Drive-In a beau été considéré comme un groupe de neo-metal amoché (probablement à cause de leur collaboration avec le producteur Ross Robinson sur Relationship Of Command), il est également et à juste titre, un des groupes qui restitue le mieux la définition du style emo.
Tous les morceaux du disque se suivent sans se ressembler, fourmillent et mélangent mélodies sans niaiseries (le magnifique "Napolean Solo", souvent joué en fin de concert) et coup de collier agile, comme en témoigne la perle "Chanbara". Un titre qui, à l'instar du reste de l'album, ne peut laisser STRICTEMENT AUCUN amateur de 'rock intelligent' indifférent.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par X_YoB |
Posté le 31 juillet 2007 à 23 h 32 |
Une seule chronique pour l'un des meilleurs albums d'At The Drive-In ? Je me dois de rétablir ce déséquilibre ou plutôt cette injustice. Dès lors je prends mon plus beau clavier à défaut d'une belle plume. Nous sommes en 1998, le très difficile d'accès Acrobatic Tenement est digéré pour ne pas dire oublié, In/Casino/Out prend le relais et propulse un peu plus le groupe vers les sommets.
Démonstration: 11 titres pour 38 minutes, autant dire qu'il n'y pas de place pour le superflu, pas de longueurs inutiles, ATDI ne triche pas et propose un album presque parfait. ATDI innove en adoucissant leurs compositions, ici point de rock furieux, de cris sauvages ou primaux. Mais les cordes quelles soient pincées ou vocales sont mises à rude épreuve notamment sur "Chanbara" et son mythique voire jouissif 'tour de force... ayuchuco' (j'en profite pour souligner l'incohérence des paroles).
L'agréable virulence de certains morceaux comme "Alpha Centauri", "Pickpocket" ou encore "A Devil Among The Tailors" contrastent irrémédiablement avec des titres plus posés et mélodiques tels que "Napoleon Solo" et son intro légendaire qui ferait pâlir de jalousie les groupes réputés pour leurs chansons mélancoliques.
De même "Lopsided" et "Hourglass" démontrent une certaine sensibilité, presque de la douceur dans ce monde de brutes et révèlent les prémices du très apprécié "Invalid Litter Dept." sur Relationship Of Command
S'il ne devait en rester qu'un ce serait celui là.
Démonstration: 11 titres pour 38 minutes, autant dire qu'il n'y pas de place pour le superflu, pas de longueurs inutiles, ATDI ne triche pas et propose un album presque parfait. ATDI innove en adoucissant leurs compositions, ici point de rock furieux, de cris sauvages ou primaux. Mais les cordes quelles soient pincées ou vocales sont mises à rude épreuve notamment sur "Chanbara" et son mythique voire jouissif 'tour de force... ayuchuco' (j'en profite pour souligner l'incohérence des paroles).
L'agréable virulence de certains morceaux comme "Alpha Centauri", "Pickpocket" ou encore "A Devil Among The Tailors" contrastent irrémédiablement avec des titres plus posés et mélodiques tels que "Napoleon Solo" et son intro légendaire qui ferait pâlir de jalousie les groupes réputés pour leurs chansons mélancoliques.
De même "Lopsided" et "Hourglass" démontrent une certaine sensibilité, presque de la douceur dans ce monde de brutes et révèlent les prémices du très apprécié "Invalid Litter Dept." sur Relationship Of Command
S'il ne devait en rester qu'un ce serait celui là.
Exceptionnel ! ! 19/20
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