Frank Black
Fast Man Raider Man |
Label :
Cooking Vinyl |
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Frank Black est un boulimique. Dans tous les sens du terme, puisque son embonpoint n'a d'égal que sa discographie. Et puis, cet album est une première dans l'oeuvre de Black: ce onzième opus de Frank Black débarrassé des Pixies est le premier double album de sa carrière (même si le bonhomme nous avait déjà fait le coup des deux albums sortis le même jour comme l'avait déjà fait ses aînés Springsteen et Waits); c'est-à-dire un total de 27 titres; rien que ça ! Quand on a écouté un temps soit peu le précédent (Honeycomb) cette avalanche de titres à de quoi laisser perplexe...
Mais non ! Cet album n'est pas aussi raté que l'a été Honeycomb ! Il serait presque même réussi ! Certes, en cette année 2006, Frank Black n'est donc plus le Black Francis furieux qu'il fut par le passé ou le Frank Black inspiré et terriblement rock de Dog In The Sand, c'est clair. Non, notre bonhomme a décidé de continuer sur le chemin entraperçu sur Honeycomb, mais cette fois-ci le résultat est plus probant, et peut même parvenir à séduire lors de ses bons moments. Car, oui des bons moments il y en a. On retrouve évidemment un côté country sur certains titres, un côté musique frappée de plein fouet par le soleil de Nashville, faisant la part belle au piano et aux guitares acoustiques et autres pedal-steel. Preuve en est avec l'excellent "Dirty Old Town" (reprise d'Ewan MacColl que Black s'est enfin décidé à mettre sur CD, puisque le sieur l'a joue depuis plusieurs années maintenant en concert) notamment. Et puis des cinq titres évincés au dernier moment de Honeycomb, trois sont finalement présentés ici, les plus qu'honorables "Kiss My Ring", "Highway To Lowdown" et "Where The Wind Is Going" (reste donc à savoir ce qu'il adviendra de "Sad Man's Song" et "All Around The World" qui manquent toujours à l'appel).
Quoi qu'il en soit ce nouvel album est encore une fois marqué par le fait que Frank Black semble toujours se mettre à nu (et même si, je vous l'accorde une carure telle que celle de Frank Black tout nu, ça peut effrayer...), d'où une certaine sincérité et simplicité qui paraissent s'extirper subtilement de l'album dans son ensemble.
Alors évidemment tout n'est peut-être pas fameux. Sur 27 titres, il y a de quoi trier, mais beaucoup moins que ce à quoi je m'attendais. Mais c'est vrai que lorsque Black se prend pour Chris Rea, il n'y a pas de quoi jubiler ("End Of Summer"), et certains titres sont sûrement inutiles, parce que moins passionnants, plus chiants, quelques fois répétitifs et pas toujours franchement innovants. Mais comme je le disais auparavant, Fast Man Raider Man possède néanmoins ses bons moments grâce à "Johnny Barleycorn", "In The Time Of My Ruin" ou "Raiderman". Bons moments qui voient l'ancien dictateur des Pixies très bien entouré puisque l'on peut croiser outre l'ancien Catholic Lyle Workman, Tom Peterson de Cheap Trick, Levon Helm du Band ou l'un des auteurs du fabuleux Supersession: Al Kooper !
Même si au final, Fast Man Raider Man n'est certainement pas le meilleur opus de Frank Black, ce onzième album permet néanmoins à son auteur de relever fièrement la tête après un Honeycomb ô combien décevant à mon sens. Je n'en demandais sans doute pas plus... Et c'est déjà beaucoup !
Mais non ! Cet album n'est pas aussi raté que l'a été Honeycomb ! Il serait presque même réussi ! Certes, en cette année 2006, Frank Black n'est donc plus le Black Francis furieux qu'il fut par le passé ou le Frank Black inspiré et terriblement rock de Dog In The Sand, c'est clair. Non, notre bonhomme a décidé de continuer sur le chemin entraperçu sur Honeycomb, mais cette fois-ci le résultat est plus probant, et peut même parvenir à séduire lors de ses bons moments. Car, oui des bons moments il y en a. On retrouve évidemment un côté country sur certains titres, un côté musique frappée de plein fouet par le soleil de Nashville, faisant la part belle au piano et aux guitares acoustiques et autres pedal-steel. Preuve en est avec l'excellent "Dirty Old Town" (reprise d'Ewan MacColl que Black s'est enfin décidé à mettre sur CD, puisque le sieur l'a joue depuis plusieurs années maintenant en concert) notamment. Et puis des cinq titres évincés au dernier moment de Honeycomb, trois sont finalement présentés ici, les plus qu'honorables "Kiss My Ring", "Highway To Lowdown" et "Where The Wind Is Going" (reste donc à savoir ce qu'il adviendra de "Sad Man's Song" et "All Around The World" qui manquent toujours à l'appel).
Quoi qu'il en soit ce nouvel album est encore une fois marqué par le fait que Frank Black semble toujours se mettre à nu (et même si, je vous l'accorde une carure telle que celle de Frank Black tout nu, ça peut effrayer...), d'où une certaine sincérité et simplicité qui paraissent s'extirper subtilement de l'album dans son ensemble.
Alors évidemment tout n'est peut-être pas fameux. Sur 27 titres, il y a de quoi trier, mais beaucoup moins que ce à quoi je m'attendais. Mais c'est vrai que lorsque Black se prend pour Chris Rea, il n'y a pas de quoi jubiler ("End Of Summer"), et certains titres sont sûrement inutiles, parce que moins passionnants, plus chiants, quelques fois répétitifs et pas toujours franchement innovants. Mais comme je le disais auparavant, Fast Man Raider Man possède néanmoins ses bons moments grâce à "Johnny Barleycorn", "In The Time Of My Ruin" ou "Raiderman". Bons moments qui voient l'ancien dictateur des Pixies très bien entouré puisque l'on peut croiser outre l'ancien Catholic Lyle Workman, Tom Peterson de Cheap Trick, Levon Helm du Band ou l'un des auteurs du fabuleux Supersession: Al Kooper !
Même si au final, Fast Man Raider Man n'est certainement pas le meilleur opus de Frank Black, ce onzième album permet néanmoins à son auteur de relever fièrement la tête après un Honeycomb ô combien décevant à mon sens. Je n'en demandais sans doute pas plus... Et c'est déjà beaucoup !
Pas mal 13/20 | par X_Jpbowersock |
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