John Frusciante
The Will To Death |
Label :
Record Collection |
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Sorti seulement quatre mois après Shadow Collide With People, John Frusciante entame avec The Will To Death une série d'albums et Eps de tous styles qu'il sortira tout au long de l'année à venir, sous l'estampille Record Collection.
Plus facilement digérable et plus abouti que son album de février, The Will To Death s'avère être, parallèlement au premier de sa démarche prolifique, le disque d'une prise de liberté artistique rafraîchissante comparé au travail du guitariste avec son groupe blockbuster. C'est donc ici que Frusciante, de nouveau accompagné par Klinghoffer, va commencer à se lâcher sous son format folk-rock-pop: une production vintage, des prises de risques, des structures simples mais raffinées et parfois même changeantes, des morceaux plus discrets et l'apparition de morceaux plus nerveux et des guitares grinçantes.
Car si l'homogénéité folk et encore de rigueur, dont on peut souligner plus particulièrement "The Mirror" comme premier morceau où le piano prend le pas sur la guitare, on gardera surtout en mémoire le ternaire de l'ouverture "A Doubt", l'intro tourbillonante de l'excellent "An Exercice", la joyeuse montée en puissance et l'orgue de "Loss", celle de "A Loop" et son allure rythmique de Joy Division, la soul du magnifique "Far Away", ou encore le petit interlude "Helical" certainement posée là parce que le son de l'ampli guitare était vraiment très joli. A titre personnel, ce sera surtout le lunatique "Time Runs Out" et sa course psychédélique qui remportera tous les suffrages, probablement un des meilleurs morceaux jamais écrit par Frusciante.
Une saveur mimétique de vieux vinyles folk, un cadre intimiste dépeint avec beaucoup de justesse, des mélodies toujours aussi entêtantes... The Will To Death a tout du parfait reflet de la musique de John Frusciante.
Plus facilement digérable et plus abouti que son album de février, The Will To Death s'avère être, parallèlement au premier de sa démarche prolifique, le disque d'une prise de liberté artistique rafraîchissante comparé au travail du guitariste avec son groupe blockbuster. C'est donc ici que Frusciante, de nouveau accompagné par Klinghoffer, va commencer à se lâcher sous son format folk-rock-pop: une production vintage, des prises de risques, des structures simples mais raffinées et parfois même changeantes, des morceaux plus discrets et l'apparition de morceaux plus nerveux et des guitares grinçantes.
Car si l'homogénéité folk et encore de rigueur, dont on peut souligner plus particulièrement "The Mirror" comme premier morceau où le piano prend le pas sur la guitare, on gardera surtout en mémoire le ternaire de l'ouverture "A Doubt", l'intro tourbillonante de l'excellent "An Exercice", la joyeuse montée en puissance et l'orgue de "Loss", celle de "A Loop" et son allure rythmique de Joy Division, la soul du magnifique "Far Away", ou encore le petit interlude "Helical" certainement posée là parce que le son de l'ampli guitare était vraiment très joli. A titre personnel, ce sera surtout le lunatique "Time Runs Out" et sa course psychédélique qui remportera tous les suffrages, probablement un des meilleurs morceaux jamais écrit par Frusciante.
Une saveur mimétique de vieux vinyles folk, un cadre intimiste dépeint avec beaucoup de justesse, des mélodies toujours aussi entêtantes... The Will To Death a tout du parfait reflet de la musique de John Frusciante.
Parfait 17/20 | par X_YoB |
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