John Frusciante
To Record Only Water For Ten Days |
Label :
Warner |
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Après son retour clean chez les Chilis désormais plus pépères que red hot, John Frusciante se lance en toute simplicité dans la réalisation d'un nouvel effort solo dont il sera cette fois-ci fier. To Record Only Water For Ten Days est un disque fragile de convalescence laissant nettement apercevoir la volonté de vivre du musicien.
Tout de guitares et de machines vêtu, ce disque lo-fi est pourtant l'exact opposé de Niandra Lades... en terme de compositions. Des trips ultra-intériorisés et psycho, Frusciante passe clairement à un songwriting délivré et partageur avec 15 pièces folk minimalistes. Si le résultat est apparemment plus accessible qu'auparavant ("Fallout"), il n'en oubli pas d'être efficace et sincère ("Going Inside", "Someone's"): Non seulement les mélodies sont attachantes, mais les arrangements electro de seconde main apportent une saveur eighties étrange... On a souvent l'impression d'être perdu entre les années folk de Dylan, Young et Cash ("The First Season"), et la new-wave débutante aux sons cheaps ("Remain"). Ce sont ces paradoxes qui font tout le charme de cette œuvre imparfaite. Il est également déroutant de constater la puissance des morceaux comparés à leurs enveloppes sonores sales et maladroite : les ambiances de "Wind Up Space" et "With No One", les ovnis "Away Anywhere" et "Saturation" ou les deux beaux instrumentaux "Ramparts" et "Murderers".
La tête sortie de l'eau, ne tient pas encore bien sur ses jambes, mais déjà capable de beaucoup. Pas intemporel mais anachronique.
Tout de guitares et de machines vêtu, ce disque lo-fi est pourtant l'exact opposé de Niandra Lades... en terme de compositions. Des trips ultra-intériorisés et psycho, Frusciante passe clairement à un songwriting délivré et partageur avec 15 pièces folk minimalistes. Si le résultat est apparemment plus accessible qu'auparavant ("Fallout"), il n'en oubli pas d'être efficace et sincère ("Going Inside", "Someone's"): Non seulement les mélodies sont attachantes, mais les arrangements electro de seconde main apportent une saveur eighties étrange... On a souvent l'impression d'être perdu entre les années folk de Dylan, Young et Cash ("The First Season"), et la new-wave débutante aux sons cheaps ("Remain"). Ce sont ces paradoxes qui font tout le charme de cette œuvre imparfaite. Il est également déroutant de constater la puissance des morceaux comparés à leurs enveloppes sonores sales et maladroite : les ambiances de "Wind Up Space" et "With No One", les ovnis "Away Anywhere" et "Saturation" ou les deux beaux instrumentaux "Ramparts" et "Murderers".
La tête sortie de l'eau, ne tient pas encore bien sur ses jambes, mais déjà capable de beaucoup. Pas intemporel mais anachronique.
Très bon 16/20 | par X_YoB |
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