John Frusciante
Inside Of Emptiness |
Label :
Record Collection |
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Si les disques précédents qu'avait sorti John Frusciante en 2004 pouvaient encore paraître timides dans leurs retranchements rock, Inside Of Emptiness vient éliminer tous les doutes au sujet d'une quelconque retenue artistique (du genre de nature commerciale...). Plus sale, plus rauque, plus costaud, plus gueulard... LE disque de power-rock noisy de Frusciante, mais avec toujours un soupçon de fraîcheur pop conservée, tout juste là où il faut.
Dès "What I Saw", les aiguilles sont dans le rouge... le morceau, plus costaud que d'habitude, sature de partout et c'est fait d'exprès, na ! On constate alors rapidement que ce premier titre résume bien l'album à lui seul : Les guitares jusqu'ici apparues succinctement forment ici la grosse part du gâteau.
La majorités des compositions restent bien évidemment accessibles par leurs mélodies ("I'm Around", "Scratches") souvent distillée par la voix, mais ici ce n'est pas sans y être soudé à des power chords crasseux ("666"), un solo brûlant derrière lequel se cache parfois Omar Rodriguez-Lopez (entre autres, le magnifique et magistral "Inside A Break"), ou un peu de bruit (le jouissif "Emptiness"). De quoi conquérir quelques esprits trop rebutés de savoir que le musicien appartient à un des groupes mainstream paradoxalement les plus en baisse de régime et les plus médiatisés de ces dernières années. Frusciante à beau sembler discret, on réalise ici à quel point pour lui les Red Hot Chili Peppers c'est le boulot, l'obligation professionnelle, et son répertoire solo son petit plaisir à partager. Il est impossible de faire de la musique qualitativement si différente sans s'en rendre compte. Le bonhomme joue bien ses cartes et l'album est ici, bien que très loin du Blood Sugar Sex Magic qu'il avait en majorité composé seul, aux portes du chef-d'œuvre. Voilà ce que devrait être réellement le rock pop : sucré et gluant à la fois, les formations d'aujourd'hui nous faisant malheureusemet échouer dans le diabète...
Car n'y allons pas par quatre chemins, de par son intimité crasseuse alliée à son essence rock et ses mélodies efficaces, Inside Of Emptiness enterre By The Way à faire des dos d'âne en Australie et encule cent fois Californication la tête dans l'oreiller à en réveiller tous les voisins du lotissement, ce qui est déjà pas mal...
Dès "What I Saw", les aiguilles sont dans le rouge... le morceau, plus costaud que d'habitude, sature de partout et c'est fait d'exprès, na ! On constate alors rapidement que ce premier titre résume bien l'album à lui seul : Les guitares jusqu'ici apparues succinctement forment ici la grosse part du gâteau.
La majorités des compositions restent bien évidemment accessibles par leurs mélodies ("I'm Around", "Scratches") souvent distillée par la voix, mais ici ce n'est pas sans y être soudé à des power chords crasseux ("666"), un solo brûlant derrière lequel se cache parfois Omar Rodriguez-Lopez (entre autres, le magnifique et magistral "Inside A Break"), ou un peu de bruit (le jouissif "Emptiness"). De quoi conquérir quelques esprits trop rebutés de savoir que le musicien appartient à un des groupes mainstream paradoxalement les plus en baisse de régime et les plus médiatisés de ces dernières années. Frusciante à beau sembler discret, on réalise ici à quel point pour lui les Red Hot Chili Peppers c'est le boulot, l'obligation professionnelle, et son répertoire solo son petit plaisir à partager. Il est impossible de faire de la musique qualitativement si différente sans s'en rendre compte. Le bonhomme joue bien ses cartes et l'album est ici, bien que très loin du Blood Sugar Sex Magic qu'il avait en majorité composé seul, aux portes du chef-d'œuvre. Voilà ce que devrait être réellement le rock pop : sucré et gluant à la fois, les formations d'aujourd'hui nous faisant malheureusemet échouer dans le diabète...
Car n'y allons pas par quatre chemins, de par son intimité crasseuse alliée à son essence rock et ses mélodies efficaces, Inside Of Emptiness enterre By The Way à faire des dos d'âne en Australie et encule cent fois Californication la tête dans l'oreiller à en réveiller tous les voisins du lotissement, ce qui est déjà pas mal...
Excellent ! 18/20 | par X_YoB |
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