Sun Kil Moon
Tiny Cities |
Label :
Rough Trade |
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Tiny Cities est le dernier né de Sun Kil Moon et revisite, en 35 minutes, le répertoire de Modest Mouse.
Certes, Mark Kozelek n'en est pas à son premier coup d'essai dans l'exercice souvent délicat de réaliser des reprises (cfr. Kiss, AC/DC ou encore Low dans une liste assez étoffée) mais on peut s'étonner qu'il s'en soit pris cette fois-ci à ces américains-là.
Durant l'écoute de tout cet hommage à Modest Mouse, il n'est pas indispensable de connaître le catalogue du trio américain dévoué à l'indie rock, tant Kozelek parvient à métamorphoser de façon bouleversante les fragments sonores, finissant même par provoquer un désordre qui finit par l'éloigner radicalement de l'œuvre initiale.
Sun Kil Moon mise donc ici sur son côté froid, triste, mélancolique et abattu. Son meneur se contente de nous transporter avec sa voix calme et funèbre, sous un fond instrumental résolument minimaliste, rien de plus.
Tiny Cities, c'est l'album qu'on écouterait volontiers un dimanche soir (si possible en hiver) afin de nous enfoncer de façon sadique et tendue dans des univers calmes et à la sagesse inquiétante.
Un album triste et émotionnel, mais qui aura cela dit bien du mal à se trouver une place de choix et aux sollicitations répandues dans votre lecteur de galettes tant il est esclave de l'humeur de son auditeur.
Tantôt adulé, Tiny Cities n'est jamais à l'abris d'un total –mais temporaire- ennui.
Certes, Mark Kozelek n'en est pas à son premier coup d'essai dans l'exercice souvent délicat de réaliser des reprises (cfr. Kiss, AC/DC ou encore Low dans une liste assez étoffée) mais on peut s'étonner qu'il s'en soit pris cette fois-ci à ces américains-là.
Durant l'écoute de tout cet hommage à Modest Mouse, il n'est pas indispensable de connaître le catalogue du trio américain dévoué à l'indie rock, tant Kozelek parvient à métamorphoser de façon bouleversante les fragments sonores, finissant même par provoquer un désordre qui finit par l'éloigner radicalement de l'œuvre initiale.
Sun Kil Moon mise donc ici sur son côté froid, triste, mélancolique et abattu. Son meneur se contente de nous transporter avec sa voix calme et funèbre, sous un fond instrumental résolument minimaliste, rien de plus.
Tiny Cities, c'est l'album qu'on écouterait volontiers un dimanche soir (si possible en hiver) afin de nous enfoncer de façon sadique et tendue dans des univers calmes et à la sagesse inquiétante.
Un album triste et émotionnel, mais qui aura cela dit bien du mal à se trouver une place de choix et aux sollicitations répandues dans votre lecteur de galettes tant il est esclave de l'humeur de son auditeur.
Tantôt adulé, Tiny Cities n'est jamais à l'abris d'un total –mais temporaire- ennui.
Correct 12/20 | par X_Cosmonaut |
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