22 Pistepirkko
Rally Of Love |
Label :
Clearspot |
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Il existe forcément un disque qu'on apprécie le moins dans la discographie d'un groupe ou d'un artiste, voire même qu'on en sorte carrément déçu après écoute. Ce septième album des finlandais (le neuvième si on considère Zip Code et la bande originale du film Downhill City) ne pourrait pas déroger à la règle. Avec Rally Of Love sorti en 2001, 22-Pistepirkko poursuit ses explorations synthie-pop ou electro (selon la perception qu'on en a) dans des contrées musicales moins ombrageuses que le précédent Eleven.
Au départ, on pourrait se dire que le groupe a perdu de son aura par une production ici très (trop) limpide, sophistiquée et des quelques titres semblant calibrés pour la FM tels, pour les meilleurs des cas, "This Time", "Rally Of Love" parant pour les dance floor et, pour le pire, "Waiting For The Train", single dance ennuyeux difficilement pardonnable. En outre de ces quelques bémols, force est de constater que l'envoûtement auquel 22-Pistepirkko nous habitue depuis des années demeure présent bien qu'il semble moins évident. "Quicksand" en est une preuve avec son ambiance marécageuse peuplée de croassements pullulant de batraciens. Le sombre "D-Day", susurré par le batteur Espe Häverinen, et hanté par des lignes de slide en est une autre. "Bloodstopper", chanté par PK Keranen seul à sa guitare, marque une jolie pause acoustique vers le milieu de cet album amplement dominé par les programmations sans que toutefois ces dernières n'écrase les autres instruments semblant n'y faire que de la figuration. La basse se confond avec les machines et semble presque aussi absente que la batterie et les gros riffs sales de guitares, comme entendus sur Bare Bone Nest, servent à épicer proprement les refrains du très bon "Mowing A Lawn" et le final de "Rally Of Love" qui conclut après un "Metro..." qui fleure bon un "...Blues".
Avec le temps, on finit donc par avoir un jugement moins sévère autour du groupe qu'on aurait cru parti, à cette période, dans des égarements moins prolifiques ou dans des facilités navrantes. Ouf!
Au départ, on pourrait se dire que le groupe a perdu de son aura par une production ici très (trop) limpide, sophistiquée et des quelques titres semblant calibrés pour la FM tels, pour les meilleurs des cas, "This Time", "Rally Of Love" parant pour les dance floor et, pour le pire, "Waiting For The Train", single dance ennuyeux difficilement pardonnable. En outre de ces quelques bémols, force est de constater que l'envoûtement auquel 22-Pistepirkko nous habitue depuis des années demeure présent bien qu'il semble moins évident. "Quicksand" en est une preuve avec son ambiance marécageuse peuplée de croassements pullulant de batraciens. Le sombre "D-Day", susurré par le batteur Espe Häverinen, et hanté par des lignes de slide en est une autre. "Bloodstopper", chanté par PK Keranen seul à sa guitare, marque une jolie pause acoustique vers le milieu de cet album amplement dominé par les programmations sans que toutefois ces dernières n'écrase les autres instruments semblant n'y faire que de la figuration. La basse se confond avec les machines et semble presque aussi absente que la batterie et les gros riffs sales de guitares, comme entendus sur Bare Bone Nest, servent à épicer proprement les refrains du très bon "Mowing A Lawn" et le final de "Rally Of Love" qui conclut après un "Metro..." qui fleure bon un "...Blues".
Avec le temps, on finit donc par avoir un jugement moins sévère autour du groupe qu'on aurait cru parti, à cette période, dans des égarements moins prolifiques ou dans des facilités navrantes. Ouf!
Très bon 16/20 | par Pascha |
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