Tom Verlaine
Dreamtime |
Label :
Warner |
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Deuxième effort solo pour le new-yorkais, Dreamtime se desserre de l'étau classic rock qui avait quelque peu enfermé son premier album. Une audace retrouvée pour Tom Verlaine qui font dire à certains de ses fans que Dreamtime serait son diamant caché.
Caché parce que la dernière réédition date de 1995... Résultat: l'occasion ou le peer-to-peer seront les seuls moyens de poser une oreille sur Dreamtime. Un album où Tom Verlaine renoue avec ses solos à la fois écorchés et délicats qui le place au même rang qu'un Jimi Hendrix ou autre dieu de la six-cordes. L'audace majestueuse du guitariste de génie quand elle est de ce niveau, éblouirait n'importe quelle compo si faible soit elle. Mais là en l'occurrence, les compos sont à la hauteur.
Certaines ravivent même le parfum lyrique et enivrant de son passé glorieux avec Television ("Mary Marie"). Une première excursion dans des territoires plus expérimentaux avec "The Blue Robe" nous donne même un avant-goût des instrumentaux que le new-yorkais affectionnera plus tard dans sa carrière. Mais paradoxalement c'est quand il lorgne vers une pente plus conventionnelle que Tom Verlaine est sur un piédestal. Le faux reggae glacé de "Penetration" le fait monter d'une marche. Le rock'n'roll assommant de "Mr Blur" la suivante. Et enfin la ballade majestueuse "Without A Word" le hisse au sommet. Probablement une des 2 ou 3 meilleurs chansons qui l'ait jamais écrite. Du grand Tom Verlaine.
Alors oui, Dreamtime s'il est plus difficile d'accès que son prédécesseur est sans doute le diamant caché du songwriter new-yorkais. Une pureté glacée s'en dégage. Quelque chose qu'on ne retrouve qu'en filigrane sur les autres albums de Tom Verlaine. Faudrait juste qu'un jour une maison de disque retrouve ce bijou pour que tout un chacun s'aperçoive de sa splendeur.
Caché parce que la dernière réédition date de 1995... Résultat: l'occasion ou le peer-to-peer seront les seuls moyens de poser une oreille sur Dreamtime. Un album où Tom Verlaine renoue avec ses solos à la fois écorchés et délicats qui le place au même rang qu'un Jimi Hendrix ou autre dieu de la six-cordes. L'audace majestueuse du guitariste de génie quand elle est de ce niveau, éblouirait n'importe quelle compo si faible soit elle. Mais là en l'occurrence, les compos sont à la hauteur.
Certaines ravivent même le parfum lyrique et enivrant de son passé glorieux avec Television ("Mary Marie"). Une première excursion dans des territoires plus expérimentaux avec "The Blue Robe" nous donne même un avant-goût des instrumentaux que le new-yorkais affectionnera plus tard dans sa carrière. Mais paradoxalement c'est quand il lorgne vers une pente plus conventionnelle que Tom Verlaine est sur un piédestal. Le faux reggae glacé de "Penetration" le fait monter d'une marche. Le rock'n'roll assommant de "Mr Blur" la suivante. Et enfin la ballade majestueuse "Without A Word" le hisse au sommet. Probablement une des 2 ou 3 meilleurs chansons qui l'ait jamais écrite. Du grand Tom Verlaine.
Alors oui, Dreamtime s'il est plus difficile d'accès que son prédécesseur est sans doute le diamant caché du songwriter new-yorkais. Une pureté glacée s'en dégage. Quelque chose qu'on ne retrouve qu'en filigrane sur les autres albums de Tom Verlaine. Faudrait juste qu'un jour une maison de disque retrouve ce bijou pour que tout un chacun s'aperçoive de sa splendeur.
Excellent ! 18/20 | par Sirius |
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