Jeff Buckley
The Complete Live At Sin-é |
Label :
Columbia |
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'The Ultimate Fan Experience' s'exclame l'étiquette qui recouvre l'épais packaging de ce Live At Sin-é maxi modèle (le premier du nom, ici réintégré, étant le début discographique du chanteur 10 ans auparavant). Le design hyper soigné et la quantité - un bon gros livret remplit de notes, deux CDs audio pour 34 plages au total et un DVD maigrelet - laissent perplexe au premier abord: sur les dites 34 plages, seulement 21 sont des morceaux. Les restes, nommés 'monologues', sont sensés témoigner de la convivialité d'un show de Buckley dans le fameux café.
On ne peut s'empêcher de se sentir arnaqué même si toutes ces petites tranches de vie de l'artiste nous donne assurément un sourire nostalgique. C'est donc surtout là-dessus qu'insistent les héritiers de la franchise Buckley : perpétuer la mémoire de l'être à part. Les fins commerciales sont des plus frustrantes malgré la qualité des morceaux présents, indéniable. Les reprises, et notament celle de "Strange Fruit", tirent la compil' vers le haut. D'ailleurs il n'y a que peu de compos originales du bonhomme... En fait 6, toutes sur Grace mais évidemment dans des versions dépouillées, parfois différentes, souvent mystiques.
Une fois passée l'amertume d'une telle intention capitaliste, se plonger dans l'écoute d'un live de Jeff Buckley en solo se révèle presque plus impressionnant qu'en groupe, une 'expérience ultime' où le chanteur au triste sort se montre plus vivant que jamais. Mort depuis 1997 mais 'alive' at Sin-é.
On ne peut s'empêcher de se sentir arnaqué même si toutes ces petites tranches de vie de l'artiste nous donne assurément un sourire nostalgique. C'est donc surtout là-dessus qu'insistent les héritiers de la franchise Buckley : perpétuer la mémoire de l'être à part. Les fins commerciales sont des plus frustrantes malgré la qualité des morceaux présents, indéniable. Les reprises, et notament celle de "Strange Fruit", tirent la compil' vers le haut. D'ailleurs il n'y a que peu de compos originales du bonhomme... En fait 6, toutes sur Grace mais évidemment dans des versions dépouillées, parfois différentes, souvent mystiques.
Une fois passée l'amertume d'une telle intention capitaliste, se plonger dans l'écoute d'un live de Jeff Buckley en solo se révèle presque plus impressionnant qu'en groupe, une 'expérience ultime' où le chanteur au triste sort se montre plus vivant que jamais. Mort depuis 1997 mais 'alive' at Sin-é.
Très bon 16/20 | par X_YoB |
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