Jeff Buckley
Live À L'Olympia |
Label :
Columbia |
||||
Grace de Jeff Buckley est trop bon. Il est même exceptionnel. Mais Buckley s'apprecie selon moi sur scène. Rien de mieux donc que d'écouter ce Live de Juillet 1995 à l' Olympia, à Paris.
Jeff Buckley nous montre ici combien il était proche du public français. En effet, il fait des allusions à Edith Piaf, et parle, parle, parle au public, le faisant partager jusqu'au plus profond de lui-même sa musique.
Jeff Buckley est le roi de la mélodie et du lyrisme, tout le monde le sait. Mais la transformation de ses morceaux sur scène est exceptionnelle (notamment "Dream Brother", où sa voix se fait magnifique).
Ce tête-à-tête parisien rêvé par Jeff Buckley est l'occasion également de montrer au public combien il est impressionant sur scène, et comment il peut être rock'n'roll. Il reprend le celebrissime "Kick Out The Jams" du MC5.
Le respect que lui porte son public est encore plus grand aujourd'hui. Sa mère sortant des disques posthume à tout va, nous a offert celui-ci. Nous les remercions, tous les deux (mais faut s'arrêter à un moment, ok ?).
Jeff Buckley nous montre ici combien il était proche du public français. En effet, il fait des allusions à Edith Piaf, et parle, parle, parle au public, le faisant partager jusqu'au plus profond de lui-même sa musique.
Jeff Buckley est le roi de la mélodie et du lyrisme, tout le monde le sait. Mais la transformation de ses morceaux sur scène est exceptionnelle (notamment "Dream Brother", où sa voix se fait magnifique).
Ce tête-à-tête parisien rêvé par Jeff Buckley est l'occasion également de montrer au public combien il est impressionant sur scène, et comment il peut être rock'n'roll. Il reprend le celebrissime "Kick Out The Jams" du MC5.
Le respect que lui porte son public est encore plus grand aujourd'hui. Sa mère sortant des disques posthume à tout va, nous a offert celui-ci. Nous les remercions, tous les deux (mais faut s'arrêter à un moment, ok ?).
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Reznor |
Posté le 02 juillet 2005 à 13 h 55 |
Voilà l'album post mortem qui aurait dû sortir avant tous les autres. Enfin, 4 ans après que le Mississipi ait prit dans ses flots le jeune prodige du rock'n'blues, nous pouvons nous rendre compte du naturel éblouissant de Buckley, de son aisance scénique, de l'osmose véritable entre lui et ses admirateurs français.
Car cette rencontre mythique entre Jeff, l'Olympia et le public de l'Hexagone, expose à elle seule la personnalité de l'artiste. On retrouve ainsi le génie de "Grace", saupoudré d'un trait de caractère important de Jeff : son humour.
S'il est vrai que l'on retrouve peu de nouveautés durant cette heure d'écoute, le plaisir de retrouver la verve de Buckley n'est pas amoindri. C'est en live que l'on ressent l'incandescence de Jeff, sa virtuosité vocale, son talent de musicien. Des morceaux tels que "Hallelujah", "Grace" ou "Dream Brother" ont une sensibilité décuplée tout simplement parce que Jeff les chante et les joue d'une manière spontanée, avec une authenticité que les arrangements des studios ont du mal à exprimer.
Il y a aussi des reprises, de très belles reprises, des chansons que l'on attribuerait directement à Jeff tant elles sont bien interprétées ( "Kick Out The Jams" du MC5, ou "Kashmir" de Led Zeppelin). Que d'émotions lorsqu'on entend les premières notes et le refrain de "Je n'en connais pas la Fin", un morceau fabuleux d'Edith Piaf ! On atteint alors le paroxysme émotif rien qu'en imaginant Jeff chanter dans la salle typique de la 'môme'.
Jeff Buckley en ces 6 et 7 juillet 1995, a insufflé beaucoup d'émotions à l'Olympia. Il fait partie de ces énormes artistes tels qu'Edith Piaf, Jacques Brel, James Brown ou le Velvet qui ont conféré une atmosphère exceptionnelle à cet endroit parisien. L'album s'achève, après ces 66 minutes qui ont résumé le rêve d'une vie de Jeff Buckley.
"Remember me , forget my fate..." ? Facile de se souvenir de lui, mais impossible d'oublier son destin tragique. Comment ne plus y penser alors qu'il nous a privé de si beaux moments en compagnie de Jeff, de ses idoles et de ses musiciens ?
Car cette rencontre mythique entre Jeff, l'Olympia et le public de l'Hexagone, expose à elle seule la personnalité de l'artiste. On retrouve ainsi le génie de "Grace", saupoudré d'un trait de caractère important de Jeff : son humour.
S'il est vrai que l'on retrouve peu de nouveautés durant cette heure d'écoute, le plaisir de retrouver la verve de Buckley n'est pas amoindri. C'est en live que l'on ressent l'incandescence de Jeff, sa virtuosité vocale, son talent de musicien. Des morceaux tels que "Hallelujah", "Grace" ou "Dream Brother" ont une sensibilité décuplée tout simplement parce que Jeff les chante et les joue d'une manière spontanée, avec une authenticité que les arrangements des studios ont du mal à exprimer.
Il y a aussi des reprises, de très belles reprises, des chansons que l'on attribuerait directement à Jeff tant elles sont bien interprétées ( "Kick Out The Jams" du MC5, ou "Kashmir" de Led Zeppelin). Que d'émotions lorsqu'on entend les premières notes et le refrain de "Je n'en connais pas la Fin", un morceau fabuleux d'Edith Piaf ! On atteint alors le paroxysme émotif rien qu'en imaginant Jeff chanter dans la salle typique de la 'môme'.
Jeff Buckley en ces 6 et 7 juillet 1995, a insufflé beaucoup d'émotions à l'Olympia. Il fait partie de ces énormes artistes tels qu'Edith Piaf, Jacques Brel, James Brown ou le Velvet qui ont conféré une atmosphère exceptionnelle à cet endroit parisien. L'album s'achève, après ces 66 minutes qui ont résumé le rêve d'une vie de Jeff Buckley.
"Remember me , forget my fate..." ? Facile de se souvenir de lui, mais impossible d'oublier son destin tragique. Comment ne plus y penser alors qu'il nous a privé de si beaux moments en compagnie de Jeff, de ses idoles et de ses musiciens ?
Excellent ! 18/20
Posté le 28 août 2005 à 23 h 23 |
Toujours le même problème avec Buckley...
Ces chansons sont bien, mais je n'accroche pas au lyrisme cristallin de sa voix et bien souvent, l'émotion qu'il tente visiblement de faire passer ne m'atteint pas.
Et ce live ne fait pas exception...
D'autant plus que je ne suis pas fan des discours au public en règle générale (alors là, avec des "vive la france, ouh !!! ouh !!!" assez ridicules), des blagues à deux balles (il joue "Kashmir" en version 33 tours jouée sur une platine 45 tours).
Et puis, alors que j'attendais la reprise de "Kick Out The Jams", j'ai été déçu: le côté instrumental est très bon, envoyé avec toute la pêche nécessaire (mention spéciale au batteur qui se révèle un excellent bûcheron), mais la voix de Buckley manque d'âpreté, ce qui est assez normal (ce n'est pas vraiment son registre habituel). Donc bien mais sans plus... et c'est sans doute le moment que je préfère dans l'album.
Ces chansons sont bien, mais je n'accroche pas au lyrisme cristallin de sa voix et bien souvent, l'émotion qu'il tente visiblement de faire passer ne m'atteint pas.
Et ce live ne fait pas exception...
D'autant plus que je ne suis pas fan des discours au public en règle générale (alors là, avec des "vive la france, ouh !!! ouh !!!" assez ridicules), des blagues à deux balles (il joue "Kashmir" en version 33 tours jouée sur une platine 45 tours).
Et puis, alors que j'attendais la reprise de "Kick Out The Jams", j'ai été déçu: le côté instrumental est très bon, envoyé avec toute la pêche nécessaire (mention spéciale au batteur qui se révèle un excellent bûcheron), mais la voix de Buckley manque d'âpreté, ce qui est assez normal (ce n'est pas vraiment son registre habituel). Donc bien mais sans plus... et c'est sans doute le moment que je préfère dans l'album.
Correct 12/20
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