Hypo
Kotva |
Label :
Spy Mania |
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La plupart du temps, quand j'écris une chronique de disque, mon but est bien entendu de faire aimer l'artiste en question. Et en assenant directement que Kotva est un disque electro expérimental, je prends des risques (personnellement, à la vue de cet adjectif, je termine ma lecture illico). Oui mais. Anthony Keyeux alias Hypo a bien des vélléités "expérimentales" dans la mesure où: les morceaux sont destructurés, le mixage est inédit, souvent outrancier (volontairement, évidemment), les sons sont cheap. Oui mais. Le sens mélodique du Français est indéniable. Les sons sont souvent beaux voire intriguants; et il est vraiment facile d'adhérer à ces petites "saynètes" électroniques (les morceaux durent rarement plus de deux minutes).
Cette palette incroyable de sons, de mélodies et d'ambiances pourrait être indigeste, mais tout cela est d'une légéreté incroyable (sans oublier qu'Hypo a un certain sens du second degré). Ainsi, au départ l'album semble étrange, proche du foutage du gueule, puis il devient sympathique. Et puis, bizarrement, on en vient petit à petit à s'émouvoir pour cet objet musical non identifié, entre balbutiement électro et délire low fi.
Après écouter Kotva, c'est bien simple: on s'imagine Anthony Keyeux seul enfermé dans sa chambre, avec ses machines, ses claviers désuets, des fils traînant partout, accouchant de monstres superbes; entre hommages touchants aux maîtres du genre et visions futuristes salutaires, Kotva séduit, étonne, trouble, bref, nous emporte.
Cette palette incroyable de sons, de mélodies et d'ambiances pourrait être indigeste, mais tout cela est d'une légéreté incroyable (sans oublier qu'Hypo a un certain sens du second degré). Ainsi, au départ l'album semble étrange, proche du foutage du gueule, puis il devient sympathique. Et puis, bizarrement, on en vient petit à petit à s'émouvoir pour cet objet musical non identifié, entre balbutiement électro et délire low fi.
Après écouter Kotva, c'est bien simple: on s'imagine Anthony Keyeux seul enfermé dans sa chambre, avec ses machines, ses claviers désuets, des fils traînant partout, accouchant de monstres superbes; entre hommages touchants aux maîtres du genre et visions futuristes salutaires, Kotva séduit, étonne, trouble, bref, nous emporte.
Parfait 17/20 | par Jekyll |
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