Hypo
Paris [La Flèche D'Or] - vendredi 26 septembre 2008 |
A priori rien de bien emballant dans l'idée d'aller voir la prestation live d'un groupe électronique, aussi bon soit-il. Car lorsque la musique est associée à une gestuelle, lorsqu'une une alchimie naît entre des musiciens, chacun jouant sa partition physiquement pour produire un ensemble cohérent, c'est magique.
Mais lorsque le son sort de quelques machines, et que l'artiste n'est là "que" pour filtrer, distordre etc. en fait jouer sur des mélodies déjà existantes, préenregistrées, la performance peut vite endormir.
En ce sens je n'attendais pas grand chose de ce concert d'Hypo, pourtant génial condensé d'une électronique nostalgique et d'un kitsch noisy dont seul Anthony Keyeux a la formule magique. Je partais donc un peu blasé, avec tout de même le secret espoir de me faire (sur)prendre au jeu...
Le résultat a été largement au delà de mes espérances: accompagné de la timide EDH au chant et au synthé (pour quelques mélodies décalées, ludiques et touchantes), Anthony Keyeux bondissait comme un lutin derrière ses machines survoltées, et transmettait une énergie très communicative, à travers une musique qu'on sait pourtant être parfois difficile d'accès.
C'était donc la première surprise : l'aspect dansant de la musique d'Hypo a été privilégié ce soir là au détriment de l'aspect plus expérimental. Excellent choix, ne serait ce que pour le jeu de scène d'une part (l'opposition étonnante entre le calme olympien, la fragilité d'EDH, et les gesticulations de Keyeux, balançant des beats assez dantesques et du noise fulgurant), et pour l'accessibilité d'autre part : ainsi chaque morceau allait directement au fait, en touchant directement le côté animal de l'auditeur pour mieux le transporter.
Ce qui aurait donc pu être une expérience un peu soporifique, voire abscons, s'est finalement avérée vivifiante, entraînante, et souvent puissante.
Un set impressionnant de justesse et d'intelligence, jouissif et donc trop court ; surtout quand on connait la qualité intrinsèque des quatre albums d'Hypo ! A quand une date digne de ce nom !?
Mais lorsque le son sort de quelques machines, et que l'artiste n'est là "que" pour filtrer, distordre etc. en fait jouer sur des mélodies déjà existantes, préenregistrées, la performance peut vite endormir.
En ce sens je n'attendais pas grand chose de ce concert d'Hypo, pourtant génial condensé d'une électronique nostalgique et d'un kitsch noisy dont seul Anthony Keyeux a la formule magique. Je partais donc un peu blasé, avec tout de même le secret espoir de me faire (sur)prendre au jeu...
Le résultat a été largement au delà de mes espérances: accompagné de la timide EDH au chant et au synthé (pour quelques mélodies décalées, ludiques et touchantes), Anthony Keyeux bondissait comme un lutin derrière ses machines survoltées, et transmettait une énergie très communicative, à travers une musique qu'on sait pourtant être parfois difficile d'accès.
C'était donc la première surprise : l'aspect dansant de la musique d'Hypo a été privilégié ce soir là au détriment de l'aspect plus expérimental. Excellent choix, ne serait ce que pour le jeu de scène d'une part (l'opposition étonnante entre le calme olympien, la fragilité d'EDH, et les gesticulations de Keyeux, balançant des beats assez dantesques et du noise fulgurant), et pour l'accessibilité d'autre part : ainsi chaque morceau allait directement au fait, en touchant directement le côté animal de l'auditeur pour mieux le transporter.
Ce qui aurait donc pu être une expérience un peu soporifique, voire abscons, s'est finalement avérée vivifiante, entraînante, et souvent puissante.
Un set impressionnant de justesse et d'intelligence, jouissif et donc trop court ; surtout quand on connait la qualité intrinsèque des quatre albums d'Hypo ! A quand une date digne de ce nom !?
Excellent ! 18/20 | par Jekyll |
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