The National
Alligator |
Label :
Beggars Banquet |
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Le tout nouveau The National est enfin arrivé et incontestablement, on a affaire à un petit bijou, mélange de pop mélodieuse et de rage incontrolée, où tout se croise, s'entremèle et qui deviendra, à n'en pas douter, l'un des meilleurs albums de l'année. On est sous le charme du duo Matt Berninger/Padma Newsome. Alligator est un pur joyau de 13 titres qui débute avec le somptueux "Secret Meeting" où la voix de Berninger prend encore plus d'ampleur lorsqu'elle chevauche des voix sorties de nulle part et se termine par le surpuissant "Mr November", digne du meilleur des Pixies et des Wedding Present. Alligator est un bloc compact qui s'écoute d'une seule traite et qui se réécoute à volonté. Alligator s'écoute de jour comme de nuit, à fond dans son deux pièces, même le chat aux oreilles sensibles ne trouve rien à redire. Alligator se découvre un peu plus à chaque écoute, chaque détail a son importance, chaque tonalité est une perle. Alligator est une putain de cure de jouvence et vous accompagnera partout, au boulot, dans la rue, en voiture, dans les chiottes...
Vous ne pourrez plus vous en passer !!!
Vous ne pourrez plus vous en passer !!!
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Chienandalousia |
Posté le 27 avril 2005 à 19 h 32 |
Album très nettement au-dessus de la mêlée.
Par un subtil jeu d'alternances entre moments de tension et d'apaisement, The National parvient à créer sur des structures simples, une esthétique sonore et une dynamique qui leur est particulière, entre désespérance et mélancolie, entre folie et hyperconscience.
Un disque puissant, intelligent et beau
dont l'auditeur ne peut que sortir... changé (en tout cas pendant les 10 mn suivant son écoute... mais c'est dèjà grand).
Par un subtil jeu d'alternances entre moments de tension et d'apaisement, The National parvient à créer sur des structures simples, une esthétique sonore et une dynamique qui leur est particulière, entre désespérance et mélancolie, entre folie et hyperconscience.
Un disque puissant, intelligent et beau
dont l'auditeur ne peut que sortir... changé (en tout cas pendant les 10 mn suivant son écoute... mais c'est dèjà grand).
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 10 janvier 2007 à 19 h 26 |
The National est le groupe à voir absolument en concert.
Les chansons live de Alligator sont comme emprises d'une force vive qui amène davantage de sauvagerie à ce groupe, qui parfois, peut endormir les plus fatigués d'entre nous.
Alligator est toutefois un grand album, les morceaux font penser ici et là à du très bon Tinderstick, parfois on pense même aux Pogues, ou à Nick Cave deuxième époque (années 90).
Bref, The National nous fait naviguer dans une mer agitée où le capitaine est prêt à quitter le bateau. Oui, Alligator a quelque chose d'envoûtant et d'inquiétant.
Des chansons douces amères qui révèlent de nombreuses cicatrices. On perçoit derrière de très belles guitares, une voix écorchée, une atmosphère assez sombre...
Cet album est très riche, de la première à la centième écoute, on ne s'en lassera pas.
Bravo.
Les chansons live de Alligator sont comme emprises d'une force vive qui amène davantage de sauvagerie à ce groupe, qui parfois, peut endormir les plus fatigués d'entre nous.
Alligator est toutefois un grand album, les morceaux font penser ici et là à du très bon Tinderstick, parfois on pense même aux Pogues, ou à Nick Cave deuxième époque (années 90).
Bref, The National nous fait naviguer dans une mer agitée où le capitaine est prêt à quitter le bateau. Oui, Alligator a quelque chose d'envoûtant et d'inquiétant.
Des chansons douces amères qui révèlent de nombreuses cicatrices. On perçoit derrière de très belles guitares, une voix écorchée, une atmosphère assez sombre...
Cet album est très riche, de la première à la centième écoute, on ne s'en lassera pas.
Bravo.
Très bon 16/20
Posté le 17 mai 2010 à 13 h 29 |
Il existe des groupes qui ont l'honneur de bénéficier du statut de groupes de rock indés ultimes. Parce qu'ils sont hors du système (Brian Jonestown Massacre), parce qu'ils sont ultra-expérimentaux (Animal Collective, Godspeed You! Black Emperor), parce que leurs dizaines de membres respectifs leur offre un statut de grande kermesse festive (Arcade Fire, Broken Social Scene) ou parce qu'ils sortent du trou du cul du monde (Sigur Ros, Mùm, dEUS).
Et il est incontestable que The National fait partie de ce cénacle prestigieux, en témoigne l'attention que leur accorde la bible 2.0 du genre, à savoir le webzine indie Pitchfork. Pourtant, quand on écoute Alligator, leur réputé meilleur album, on peine quelque peu à saisir la profonde originalité du concept. Loin de la folie d'un Anton Newcombe, les cinq membre du groupes ressemblent aux trentenaires guindés que l'on croiserait dans n'importe quel cabinet d'avocat. Ils proposent un rock à guitare tout ce qu'il y a de plus basique. Ils ne sont que cinq et ils viennent des Etats-Unis comme tout le monde.
C'est ailleurs qu'il faut rechercher la qualité dans ce goupe. Dans la voix grave, profonde et nonchalente du chanteur Matt Berninger, grand échalat hyper charismatique (le genre de mec à qui on aimerait franchement ressembler, surtout depuis qu'il s'est laissé savamment pousser la barbe). Dans la perfection des arrangements. Dans ces guitares qui se croisent, s'entrecoisent et offrent de savoureuses mélodies. Et dans la mélancolie générale qui ressort d'un album entier, sans réel tube, mais sans le moindre temps mort. Il serait faux de dire qu'aucune chanson ne se dégage de cet album. Le titre d'ouverture, "Secret Meeting", ouvre magnifiquement l'album. "Looking For Astronauts" et "Baby We'lle Be Fine" sont particulièrement belle à pleurer. Mais ces trois titres se glissent généreusement dans une oeuvre puissante et géniale.
The National est, en quelque sorte, le groupe à guitare non-saturée ultime, et Alligator en est le meilleur album. Et c'est pour sans doute pour cela qu'il mérite son statut si particulier.
Et il est incontestable que The National fait partie de ce cénacle prestigieux, en témoigne l'attention que leur accorde la bible 2.0 du genre, à savoir le webzine indie Pitchfork. Pourtant, quand on écoute Alligator, leur réputé meilleur album, on peine quelque peu à saisir la profonde originalité du concept. Loin de la folie d'un Anton Newcombe, les cinq membre du groupes ressemblent aux trentenaires guindés que l'on croiserait dans n'importe quel cabinet d'avocat. Ils proposent un rock à guitare tout ce qu'il y a de plus basique. Ils ne sont que cinq et ils viennent des Etats-Unis comme tout le monde.
C'est ailleurs qu'il faut rechercher la qualité dans ce goupe. Dans la voix grave, profonde et nonchalente du chanteur Matt Berninger, grand échalat hyper charismatique (le genre de mec à qui on aimerait franchement ressembler, surtout depuis qu'il s'est laissé savamment pousser la barbe). Dans la perfection des arrangements. Dans ces guitares qui se croisent, s'entrecoisent et offrent de savoureuses mélodies. Et dans la mélancolie générale qui ressort d'un album entier, sans réel tube, mais sans le moindre temps mort. Il serait faux de dire qu'aucune chanson ne se dégage de cet album. Le titre d'ouverture, "Secret Meeting", ouvre magnifiquement l'album. "Looking For Astronauts" et "Baby We'lle Be Fine" sont particulièrement belle à pleurer. Mais ces trois titres se glissent généreusement dans une oeuvre puissante et géniale.
The National est, en quelque sorte, le groupe à guitare non-saturée ultime, et Alligator en est le meilleur album. Et c'est pour sans doute pour cela qu'il mérite son statut si particulier.
Excellent ! 18/20
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