The National
Sad Songs For Dirty Lovers |
Label :
Talitres |
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Après la première écoute, on aurait tendance à considérer cet album comme une série de morceaux sans originalité, joués par des musiciens peu inspirés et sans aucune ambition quant à la recherche d'une forme originale et personnelle. Cette première façon de voir est assez juste et l'on pourrait s'arrêter là.
Seulement, il faut bien avouer qu'au cours de l'écoute certains morceaux sont sortis du lot (peut-être mis en relief par la platitude du reste?) et ont réussi à capter l'attention, et même à émouvoir. Ces quelques titres - tout aussi classiques que les autres - sont néanmoins animés d'une certaine ferveur, d'une sorte de grâce inexplicable qui leur permet de faire leur effet. "Slipping Husband" est un de ces titres qui rendent compte de la manière qu'a The National de rester dans des terres mille fois explorées avant (par les Tindersticks notamment) et de trouver encore matière à toucher l'auditeur, pour peu toutefois qu'il ait rompu avec la déception de la première écoute.
On revient donc à ces titres accrocheurs, puis on laisse tourner le disque et l'on commence à trouver du charme à ces morceaux sans prétention, basiques pour tout dire, mais dont l'humilité révèle comme une faiblesse qui finit par toucher. On sent bien qu'il doit être ici question de problèmes de trentenaires (paternité, divorce, calvitie, hausse du prix de l'essence, que sais-je ?...), de soucis qu'on essaie de noyer dans l'alcool, d'une sorte de désespoir qui peut expliquer la simplicité de leur musique.
Aucune envie chez eux d'épater la galerie ou de verser dans les modes de l'époque. Ils préfèrent tenter d'atteindre à une expressivité qu'on pourra sûrement trouver primaire, voire naïve, mais qui a le mérite de ne pas se vautrer dans l'affectation.
Finalement, quelques titres parviennent à séduire assez pour qu'on y revienne : "Slipping Husband" (efficace et très très proche de "She Shines On" de House Of Love, surtout dans l'intro du morceau), ou la springstinienne "90 Miles Water Wall", ou encore"Thirsty", plus ténébreuse, sans oublier la très rageuse "Available" ainsi que "Fashion Coat" en fin d'album.
En gros c'est mon "Top-5", et sur 12 morceaux c'est déjà pas mal ! Le reste, à mon sens, est moins intéressant...
Seulement, il faut bien avouer qu'au cours de l'écoute certains morceaux sont sortis du lot (peut-être mis en relief par la platitude du reste?) et ont réussi à capter l'attention, et même à émouvoir. Ces quelques titres - tout aussi classiques que les autres - sont néanmoins animés d'une certaine ferveur, d'une sorte de grâce inexplicable qui leur permet de faire leur effet. "Slipping Husband" est un de ces titres qui rendent compte de la manière qu'a The National de rester dans des terres mille fois explorées avant (par les Tindersticks notamment) et de trouver encore matière à toucher l'auditeur, pour peu toutefois qu'il ait rompu avec la déception de la première écoute.
On revient donc à ces titres accrocheurs, puis on laisse tourner le disque et l'on commence à trouver du charme à ces morceaux sans prétention, basiques pour tout dire, mais dont l'humilité révèle comme une faiblesse qui finit par toucher. On sent bien qu'il doit être ici question de problèmes de trentenaires (paternité, divorce, calvitie, hausse du prix de l'essence, que sais-je ?...), de soucis qu'on essaie de noyer dans l'alcool, d'une sorte de désespoir qui peut expliquer la simplicité de leur musique.
Aucune envie chez eux d'épater la galerie ou de verser dans les modes de l'époque. Ils préfèrent tenter d'atteindre à une expressivité qu'on pourra sûrement trouver primaire, voire naïve, mais qui a le mérite de ne pas se vautrer dans l'affectation.
Finalement, quelques titres parviennent à séduire assez pour qu'on y revienne : "Slipping Husband" (efficace et très très proche de "She Shines On" de House Of Love, surtout dans l'intro du morceau), ou la springstinienne "90 Miles Water Wall", ou encore"Thirsty", plus ténébreuse, sans oublier la très rageuse "Available" ainsi que "Fashion Coat" en fin d'album.
En gros c'est mon "Top-5", et sur 12 morceaux c'est déjà pas mal ! Le reste, à mon sens, est moins intéressant...
Correct 12/20 | par Greg |
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