Irene
Apple Bay |
Label :
Labrador |
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Nul doute que si Camera Obscura n'avait pas existé, la twee-pop aurait trouvé ici son album de prédilection. Avouez que ça aurait quand même été un peu surprenant, un ambassadeur Suédois pour un mouvement jusqu'ici so-british. Plutôt véloce, la percée, si l'on en croit qu'Apple Bay consiste bel est bien en leur tout premier opus.
D'ailleurs, ils n'ont ni soleil, ni dunes, ni sable chaud, mais en parlent mieux que quiconque. Carrément la Suède à l'envers. L'affirmation de tout un univers, toute une scène musicale insoupçonnée respirant l'insouciance, la tendre jeunesse, les vacances estivales et les plages d'Août bondées (et combien regrettées). Léger, innocent, très facétieux, mais un poil trop familier. Pas fous les nordiques. Leurs influences, en outre affligeantes de banalité, peuvent être comptées sur les doigts de la main. Mais parmi les incontournables classiques (les bien conventionnels Belle & Sebastian, Architecture In Helsinki et compagnie) se distinguent ô miracle quelques résurrections aussi inespérés qu'affriolantes. Et c'est d'ailleurs bien limpide sur le plan vocal : on parlerait presque de résurrection d'Edwyn Collins, l'ado crooner d'Orange Juice. Qui l'eut cru.
Tout ça en l'espace de 25 petites minutes, tout ça expédié p(r)op(r)ement et sans prétention. Apple Bay, ou le genre de discours laconique qui laisse supposer qu'on pourrait rester sur sa faim. Mais à quoi bon charger quand tout est déjà dit.
D'ailleurs, ils n'ont ni soleil, ni dunes, ni sable chaud, mais en parlent mieux que quiconque. Carrément la Suède à l'envers. L'affirmation de tout un univers, toute une scène musicale insoupçonnée respirant l'insouciance, la tendre jeunesse, les vacances estivales et les plages d'Août bondées (et combien regrettées). Léger, innocent, très facétieux, mais un poil trop familier. Pas fous les nordiques. Leurs influences, en outre affligeantes de banalité, peuvent être comptées sur les doigts de la main. Mais parmi les incontournables classiques (les bien conventionnels Belle & Sebastian, Architecture In Helsinki et compagnie) se distinguent ô miracle quelques résurrections aussi inespérés qu'affriolantes. Et c'est d'ailleurs bien limpide sur le plan vocal : on parlerait presque de résurrection d'Edwyn Collins, l'ado crooner d'Orange Juice. Qui l'eut cru.
Tout ça en l'espace de 25 petites minutes, tout ça expédié p(r)op(r)ement et sans prétention. Apple Bay, ou le genre de discours laconique qui laisse supposer qu'on pourrait rester sur sa faim. Mais à quoi bon charger quand tout est déjà dit.
Sympa 14/20 | par TheWayYouSmiled |
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