Jane's Addiction
Strays |
Label :
Capitol |
||||
Le retour d'un feu follet de la fin des années 80 ! Une décennie après avoir jeté l'éponge, Farrell, Navarro et Perkins mettent de côté leurs projets respectifs pour relancer cette formidable machine proto-néo-métal-psychédélique que fut Jane's Addiction. Prise de risque minimale, étant donné l'aura qui les entoure et le choix du producteur: le vétéran Bob Ezrin, roi du gonflage aux hormones de dinosaures seventies (Pink Floyd, Lou Reed, Alice Cooper et autres Peter Gabriel).
Qu'attendre alors d'un tel disque ? Un gros son, c'est le moins qu'on puisse dire. La voix n'a pas changé, la 6 cordes est toujours aussi grandiloquente, et la batterie toujours puissante et groovy. Alors simple resucée recalibrée MTV ? Ce n'est pas aussi simple. Il se dégage toujours de la magie de ces ambiances dionysiaques, mais également une sacrée maturité. Cet album renvoie dans les cordes 95% de la production néo-métal qui a fleuri sur la tombe du groupe. Cet album est digne du groupe de stades qu'est devenu Jane's Addiction: monstrueux (la sobriété est absente dans tous les sens du terme), efficace ("Strays", quel riff ! quel tube !), et réaliste en même temps: pour avoir traîné leurs guêtres pendant 20 ans dans le grouillement de la scène punk-rock californienne, et avoir créé (et relancé) un incroyable festival (Loolapalloza), ces types-là maîtrisent leur art. Les morceaux ne dérivent peut-être plus sur 7 ou 8 minutes, mais ils continuent d'osciller entre transes planantes et explosions orgasmiques.
Sans doute se sont-ils passablement éloignés de l'indépendant; en même temps, leurs deux premiers joyaux ont été lancés depuis une major et témoignent pourtant d'une certaine audace créative. Il n'empêche que Jane's Addiction a sorti là un sacré disque de rock'n'roll, très loin de la facilité dans laquelle sont tombées pas mal de légendes resurgies du passé.
Qu'attendre alors d'un tel disque ? Un gros son, c'est le moins qu'on puisse dire. La voix n'a pas changé, la 6 cordes est toujours aussi grandiloquente, et la batterie toujours puissante et groovy. Alors simple resucée recalibrée MTV ? Ce n'est pas aussi simple. Il se dégage toujours de la magie de ces ambiances dionysiaques, mais également une sacrée maturité. Cet album renvoie dans les cordes 95% de la production néo-métal qui a fleuri sur la tombe du groupe. Cet album est digne du groupe de stades qu'est devenu Jane's Addiction: monstrueux (la sobriété est absente dans tous les sens du terme), efficace ("Strays", quel riff ! quel tube !), et réaliste en même temps: pour avoir traîné leurs guêtres pendant 20 ans dans le grouillement de la scène punk-rock californienne, et avoir créé (et relancé) un incroyable festival (Loolapalloza), ces types-là maîtrisent leur art. Les morceaux ne dérivent peut-être plus sur 7 ou 8 minutes, mais ils continuent d'osciller entre transes planantes et explosions orgasmiques.
Sans doute se sont-ils passablement éloignés de l'indépendant; en même temps, leurs deux premiers joyaux ont été lancés depuis une major et témoignent pourtant d'une certaine audace créative. Il n'empêche que Jane's Addiction a sorti là un sacré disque de rock'n'roll, très loin de la facilité dans laquelle sont tombées pas mal de légendes resurgies du passé.
Bon 15/20 | par Myfriendgoo |
Posté le 14 novembre 2005 à 13 h 30 |
Le retour de Jane's Addiction via cet énorme Strays fut une sacré tarte dans la tronche.
La bande à Farrell et au ténèbreux Dave Navarro (le seul mec pour qui je deviendrais une groupie!) signe une tuerie au son énorme peaufiné par Bob Ezrin. La rythmique monumentale s'apparente à un bulldozer ratissant au rythme des battements de votre coeur, alors que Dave offre de sacré prouesses pyrotechniques (au hasard: "Just Because" ou "Strays"), le tout magnifié par Perry, qui n'a jamais aussi bien chanté.
Hors des modes, intemporel, le style du groupe est toujours aussi créatif, tout en subtilités bien dosées, le tout baignant dans un son limpide ("Everybody's Friend") truffé de détails tous plus géniaux les uns que les autres.
L'amateur de minimalisme sonore peut passer son chemin, Jane's Addiction est revenu pour écraser la concurrence de sa classe, qu'elle se nomme néo-metal ("Superhero") ou punk-pop-rock venu d'Albion ("Wrong Girl").
Véritable fontaine de jouvence, ce disque offre dès le premier titre un uppercut nommé "True Nature" qui envoie dans les cordes et comme dans Fight Club, c'est en se battant qu'on se sent vivant...en ce cas, le groupe vous attend avec 10 autres mandales qui vous feront renaitre rock'n rollement parlant.
Préparez-vous, Here we go!
La bande à Farrell et au ténèbreux Dave Navarro (le seul mec pour qui je deviendrais une groupie!) signe une tuerie au son énorme peaufiné par Bob Ezrin. La rythmique monumentale s'apparente à un bulldozer ratissant au rythme des battements de votre coeur, alors que Dave offre de sacré prouesses pyrotechniques (au hasard: "Just Because" ou "Strays"), le tout magnifié par Perry, qui n'a jamais aussi bien chanté.
Hors des modes, intemporel, le style du groupe est toujours aussi créatif, tout en subtilités bien dosées, le tout baignant dans un son limpide ("Everybody's Friend") truffé de détails tous plus géniaux les uns que les autres.
L'amateur de minimalisme sonore peut passer son chemin, Jane's Addiction est revenu pour écraser la concurrence de sa classe, qu'elle se nomme néo-metal ("Superhero") ou punk-pop-rock venu d'Albion ("Wrong Girl").
Véritable fontaine de jouvence, ce disque offre dès le premier titre un uppercut nommé "True Nature" qui envoie dans les cordes et comme dans Fight Club, c'est en se battant qu'on se sent vivant...en ce cas, le groupe vous attend avec 10 autres mandales qui vous feront renaitre rock'n rollement parlant.
Préparez-vous, Here we go!
Excellent ! 18/20
En ligne
392 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages