Jane's Addiction
The Great Escape Artist |
Label :
Capitol |
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Voilà ce qui s'appelle prendre son temps. L'album précédent faisait suite à 13 années de silence studio, et il sorti en 2003. Ainsi donc, 8 ans plus tard, il devient légitime d'espérer une cadence plus soutenue en terme de parutions, ce talent brut dont fait preuve le noyau dur Farrel/Navarro/Perkins étant surement exploitable plus d'une fois par décennie.
Voilà qui s'appelle prendre son temps donc, car malgré l'attente, le groupe semble reprendre les choses là où Strays les avait laissées : tempos ralentis, ambiances grandiloquentes (l'ouverture "Underground", superbe mais en même temps si minimaliste dans sa construction) et une section rythmique proéminente. A noter ainsi le défilé de bassistes qui remplaceront le décharné Chaney le temps de l'enregistrement, lequel refera surface aux débuts des tournées. La guitare est donc ici souvent relayée aux effets d'ambiance ou bien en simple soutien rythmique plus que comme véritable instrument d'improvisation. Choix paradoxal s'il n'en est, quand on connaît le don de Dave pour la chose, mais qui apparaît pourtant bien vite comme éminemment judicieux, car le rendu est somme toute impeccable. Les quelques parties solo semblent ainsi tout simplement anodines ("Splash A Little Water On It", "Words Right Out Of My Mouth"). S'attarder sur Perry serait futile, le bonhomme nous transcende de son timbre incisif, comme à chaque fois.
D'une homogénéité frisant parfois la facilité de composition (notamment les intros, toutes taillées dans le même roc "ambiance lugubre"), l'album s'écoute d'une traite, et sans même une piste à sauter. Il posa à l'époque une question qui est maintenant d'actualité : un DVD (cf. Live In NYC de juillet 2013), c'est bien, mais un nouveau studio, ça serait pas mieux ?
Voilà qui s'appelle prendre son temps donc, car malgré l'attente, le groupe semble reprendre les choses là où Strays les avait laissées : tempos ralentis, ambiances grandiloquentes (l'ouverture "Underground", superbe mais en même temps si minimaliste dans sa construction) et une section rythmique proéminente. A noter ainsi le défilé de bassistes qui remplaceront le décharné Chaney le temps de l'enregistrement, lequel refera surface aux débuts des tournées. La guitare est donc ici souvent relayée aux effets d'ambiance ou bien en simple soutien rythmique plus que comme véritable instrument d'improvisation. Choix paradoxal s'il n'en est, quand on connaît le don de Dave pour la chose, mais qui apparaît pourtant bien vite comme éminemment judicieux, car le rendu est somme toute impeccable. Les quelques parties solo semblent ainsi tout simplement anodines ("Splash A Little Water On It", "Words Right Out Of My Mouth"). S'attarder sur Perry serait futile, le bonhomme nous transcende de son timbre incisif, comme à chaque fois.
D'une homogénéité frisant parfois la facilité de composition (notamment les intros, toutes taillées dans le même roc "ambiance lugubre"), l'album s'écoute d'une traite, et sans même une piste à sauter. Il posa à l'époque une question qui est maintenant d'actualité : un DVD (cf. Live In NYC de juillet 2013), c'est bien, mais un nouveau studio, ça serait pas mieux ?
Excellent ! 18/20 | par Lulum |
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