Mondkopf
Hadès |
Label :
In Paradisum |
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Le toulousain Paul Régimbeau, l'homme derrière Mondkopf, a accouché d'un album à la musique à l'image de sa pochette : rouge et noire, aride, menaçante, froide. Cette musique hautement immersive évoque des paysages apocalyptiques de roches et de métal, des éruptions volcaniques, où tout n'est que chaleur, ébullition, coulées de lave, pierres et cendres, l'infini de l'espace, des visions gazeuses et lunaires. Ici l'humain est absent, ou seul, mélancolique, regrettant un monde à jamais perdu ("Here Come The Whisper", frêle, gracieux, émouvant). On peut parler de dark ambiant, de techno industrielle, de darkwave : de lourdes nappes saturées raclent parfois les tympans ("Eternal Dust", "Immolate"), la musique est tantôt ambiante, tantôt rythmée, technoïde, presque dansante, toujours sombre mais accessible grâce à des morceaux courts (jamais plus de 4-5 minutes) et variés, et quelques envolées quasiment épiques ("Hadès 3").
Les auditeurs les plus exigeants, en quête perpétuelle de lobotomie auditive, d'abstraction, de sécheresse seront forcément déçus. Les autres se régaleront d'un excellent album de musique électronique, qui arrive à concilier exigence et accessibilité.
Les auditeurs les plus exigeants, en quête perpétuelle de lobotomie auditive, d'abstraction, de sécheresse seront forcément déçus. Les autres se régaleront d'un excellent album de musique électronique, qui arrive à concilier exigence et accessibilité.
Très bon 16/20 | par Velvetbanana |
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