Orchid
Dance Tonight! Revolution Tomorrow! |
Label :
Ebullition |
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Orchid est la plupart du temps considéré comme un groupe émo. Non, ne fuyez pas, ici il n'est point question de pleurnicheries mielleuses, de violons, de laque, de maquillage. Juste de (beaucoup de) hargne et d'urgence, le tout joué à 300 km/h, le pied bloqué sur l'accélérateur poussé à fond.
Morceaux dépassant rarement la minute, batterie blastant, chant hurlé à la mort, basse relativement saturée et groovy, mais guitare souvent en son clair avec quelques passages plus distordus ; on est en territoire hardcore survitaminé, souvent proche d'un Converge plus léger, moins déstructuré et métallique (soit dit en passant, Jacob Bannon a produit un de leurs albums).
C'est ultraviolent, convulsif, ça braille, trépigne, s'agite de tout les côtés, en bonne galette de hardcore moderne aspergé de grind/crust/powerviolence (d'où la classification du groupe dans l'émoviolence, voir le screamo pour les amoureux des étiquettes chiantes), tendance auditeur punching ball et vertus cathartico-sportive (on ne vante pas assez les vertus du jogging-hxc).
Mais l'ensemble reste dans un ton écorché, à fleur peau et même vraiment émouvant sur le dernier morceau, "...And The Cat Turned To Smoke" et ses superbes accords clairs.
Le tout est assaisonné de références artistico-militantes; les titres des morceaux parlent d'eux même: "I Am Nietzche", "Anna Karina", "Victory Is Ours", ... Héritage lourd à porter et paroles pas à la hauteur (le "chanteur" vomissant tellement ses poumons qu'on ne comprend pas grand chose de toute façon), mais ils ne sont pas les seuls ; c'est toujours drôle cette tendance de certains groupes de vouloir caser des références pointues et littéraires dans leur musique, comme pour dire: "on gueule comme des putois enragés, mais on lit des livres quand même hein".
Mais on ne fera pas la fine bouche pour ça, c'est quand même un excellent disque de hardcore/screamo/tout ce que vous voulez.
Morceaux dépassant rarement la minute, batterie blastant, chant hurlé à la mort, basse relativement saturée et groovy, mais guitare souvent en son clair avec quelques passages plus distordus ; on est en territoire hardcore survitaminé, souvent proche d'un Converge plus léger, moins déstructuré et métallique (soit dit en passant, Jacob Bannon a produit un de leurs albums).
C'est ultraviolent, convulsif, ça braille, trépigne, s'agite de tout les côtés, en bonne galette de hardcore moderne aspergé de grind/crust/powerviolence (d'où la classification du groupe dans l'émoviolence, voir le screamo pour les amoureux des étiquettes chiantes), tendance auditeur punching ball et vertus cathartico-sportive (on ne vante pas assez les vertus du jogging-hxc).
Mais l'ensemble reste dans un ton écorché, à fleur peau et même vraiment émouvant sur le dernier morceau, "...And The Cat Turned To Smoke" et ses superbes accords clairs.
Le tout est assaisonné de références artistico-militantes; les titres des morceaux parlent d'eux même: "I Am Nietzche", "Anna Karina", "Victory Is Ours", ... Héritage lourd à porter et paroles pas à la hauteur (le "chanteur" vomissant tellement ses poumons qu'on ne comprend pas grand chose de toute façon), mais ils ne sont pas les seuls ; c'est toujours drôle cette tendance de certains groupes de vouloir caser des références pointues et littéraires dans leur musique, comme pour dire: "on gueule comme des putois enragés, mais on lit des livres quand même hein".
Mais on ne fera pas la fine bouche pour ça, c'est quand même un excellent disque de hardcore/screamo/tout ce que vous voulez.
Excellent ! 18/20 | par Velvetbanana |
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