Jane's Addiction
Paris [Elysée Montmartre] - samedi 25 octobre 2003 |
Bon, toute vantardise mise à part, je pourrai dire "J'y étais !", car cette reformation du groupe mythique de Perry Farrell et Dave Navarro fut certes éphémère, mais retentissante. Et ce concert me direz-vous ? Hé bien pareil ! C'est déja quelque chose de les voir débarquer sur scène , mais quand Perry commence son show, l'inénarrable Dave se tenant à coté de lui, fier et hautain, on se dit que quand même, ce groupe, c'est quelque chose. Et que merde, pourquoi on ne les voit que maintenant ?
Mais on oublie vite pour plonger dans l'univers de Jane's, se délecter de ces titres imparables comme... bon allez, regardez la setlist, ça m'évitera de ne citer que quelques titres, ce qui équivaut à en omettre certains tout aussi bons.
Un concert sexuel, sensuel, wild aussi, un concert qui ravive le mythe... et que je ne suis pas près d'oublier. J'y étais...
Mais on oublie vite pour plonger dans l'univers de Jane's, se délecter de ces titres imparables comme... bon allez, regardez la setlist, ça m'évitera de ne citer que quelques titres, ce qui équivaut à en omettre certains tout aussi bons.
Un concert sexuel, sensuel, wild aussi, un concert qui ravive le mythe... et que je ne suis pas près d'oublier. J'y étais...
Parfait 17/20 | par Thurstonwill |
Setlist:
Up The Beach
Stop
Ain't No Right
True Nature
Been Caught Stealing
Three Days
Everybody's Friends
Just Because
Strays
The Riches
Ocean Size
Mountain Song
Jane Says
Up The Beach
Stop
Ain't No Right
True Nature
Been Caught Stealing
Three Days
Everybody's Friends
Just Because
Strays
The Riches
Ocean Size
Mountain Song
Jane Says
Posté le 12 septembre 2005 à 17 h 49 |
Vous en rêviez, Perry l'a fait ! Après l'album de la reformation, ce Strays de haute volée, Jane's Addiction est de passage en France pour une unique date dans la petite salle de l'Elysée Montmartre. Autant dire qu'on s'est rués sur les places tant on voulait voir ce groupe mythique qui fait passer les Red Hots pour une bande de gentils crétins. Quoiqu'ils n'ont pas besoin des Jane's pour ça.
Après le set des Star Spangles, l'attente se fait longue... jusqu'à ce que retentissent les premières notes de "Up the Beach". Apparaissent alors le petit nouveau Chris Chaney, Stephen Perkins (dont le kit de batterie est impressionnant) et Dave Navarro, plus mephistophélique que jamais (je sais, c'est un gros cliché de dire cela de lui mais c'est l'exacte vérité). Tout de noir vêtu, tatouages, barbiche et maquillage en avant, le bonhomme frappe d'abord par sa classe naturelle; une fois la six-cordes dans ses mains, c'est sa classe de guitariste qui marque: si elle résulte d'un quelconque pacte alors là je signe tout de suite. L'intrumental se termine, résonnent les premières notes de "Stop !" et toujours pas de Perry... Pourtant il devrait être là, ça va être à lui... Merde, il va rater son entrée... Et non, le voilà surgir de l'ombre de son guitariste comme un diable hors de sa boîte.
En un centième de seconde, plusieurs moment défilent alors dans ma tête: la première fois que j'ai écouté Ritual De Lo Habitual; le jour où j'ai acheté le CD; les dernières semaines d'effervescence à apprendre les paroles et à écouter à mort leur discographie. Et là, maintenant, tout d'un coup, Perry est à 1 mètre de moi et me regarde droit dans les yeux en hurlant la plus géniale invitation à s'éclater lors d'u concert: HERE WE GO!
La folie commence ici.
Habillé avec extrêmement de goût (treilli, corset de cuir, gilet sans manche qui tombera asez vite vu la chaleur, foulard rose autour du cou), le Perry va enflammer la salle avec l'aide de ses acolytes dont le beau Dave qui ne sera pas le mons déméritant, n'hésitant pas à se mettre torse nu (et à exhiber ses tatouages par la même occasion) en prenant des poses qui invitent à la réflexion métaphysique. Le groupe alterne anciens et nouveaux morceaux, ce qui confirme l'excellente impression ressentie à l'écoute de Strays: putain de disque, putains de chansons ! Décidément, il n'y a rien à jeter dans leur discographie, surtout pas "Three Days" et ses treize minutes capables de rivaliser haut la main avec "Stairway To Heaven". Ni ce "Strays" avec ses guitares tournoyantes, ou ce "Just Because " joué unplugged, démontrant que sous le barouf se cachent de vraies chansons. Perry communique avec le public, chatouille Dave Navarro, se tripote les tétons, tient la main de chaque personne du premier rang au moins huit fois, demande à mon frère de lui traduire des mots comme "green", "fuck", "guarantee", invite les plus motivés à le rejoindre après le concert dans sa chambre pour faire l'amour... comment ne pas adorer le bonhomme ? Malheureusement, le grope quitte la scène après "Ocean Size". Il ne pourra faire autrement que de revenir, et nous interprètera "Mountain Song" et le fameux "Jane Says", que Chris Chaney jouera à merveille. Hé voilà, le groupe nous remercie en français puis quitte déjà la scène, bien trop tôt pour tous les fans du groupe...
Une question demeure, une fois sortis de la salle: où étaient les danseuses ?
Vous l'aurez compris : un concert extraordinaire. Chaque personne présente à l' Elysée Montmartre en ce samedi 25 octobre peut estimer avoir vécu un moment unique, et en être fière.
Après le set des Star Spangles, l'attente se fait longue... jusqu'à ce que retentissent les premières notes de "Up the Beach". Apparaissent alors le petit nouveau Chris Chaney, Stephen Perkins (dont le kit de batterie est impressionnant) et Dave Navarro, plus mephistophélique que jamais (je sais, c'est un gros cliché de dire cela de lui mais c'est l'exacte vérité). Tout de noir vêtu, tatouages, barbiche et maquillage en avant, le bonhomme frappe d'abord par sa classe naturelle; une fois la six-cordes dans ses mains, c'est sa classe de guitariste qui marque: si elle résulte d'un quelconque pacte alors là je signe tout de suite. L'intrumental se termine, résonnent les premières notes de "Stop !" et toujours pas de Perry... Pourtant il devrait être là, ça va être à lui... Merde, il va rater son entrée... Et non, le voilà surgir de l'ombre de son guitariste comme un diable hors de sa boîte.
En un centième de seconde, plusieurs moment défilent alors dans ma tête: la première fois que j'ai écouté Ritual De Lo Habitual; le jour où j'ai acheté le CD; les dernières semaines d'effervescence à apprendre les paroles et à écouter à mort leur discographie. Et là, maintenant, tout d'un coup, Perry est à 1 mètre de moi et me regarde droit dans les yeux en hurlant la plus géniale invitation à s'éclater lors d'u concert: HERE WE GO!
La folie commence ici.
Habillé avec extrêmement de goût (treilli, corset de cuir, gilet sans manche qui tombera asez vite vu la chaleur, foulard rose autour du cou), le Perry va enflammer la salle avec l'aide de ses acolytes dont le beau Dave qui ne sera pas le mons déméritant, n'hésitant pas à se mettre torse nu (et à exhiber ses tatouages par la même occasion) en prenant des poses qui invitent à la réflexion métaphysique. Le groupe alterne anciens et nouveaux morceaux, ce qui confirme l'excellente impression ressentie à l'écoute de Strays: putain de disque, putains de chansons ! Décidément, il n'y a rien à jeter dans leur discographie, surtout pas "Three Days" et ses treize minutes capables de rivaliser haut la main avec "Stairway To Heaven". Ni ce "Strays" avec ses guitares tournoyantes, ou ce "Just Because " joué unplugged, démontrant que sous le barouf se cachent de vraies chansons. Perry communique avec le public, chatouille Dave Navarro, se tripote les tétons, tient la main de chaque personne du premier rang au moins huit fois, demande à mon frère de lui traduire des mots comme "green", "fuck", "guarantee", invite les plus motivés à le rejoindre après le concert dans sa chambre pour faire l'amour... comment ne pas adorer le bonhomme ? Malheureusement, le grope quitte la scène après "Ocean Size". Il ne pourra faire autrement que de revenir, et nous interprètera "Mountain Song" et le fameux "Jane Says", que Chris Chaney jouera à merveille. Hé voilà, le groupe nous remercie en français puis quitte déjà la scène, bien trop tôt pour tous les fans du groupe...
Une question demeure, une fois sortis de la salle: où étaient les danseuses ?
Vous l'aurez compris : un concert extraordinaire. Chaque personne présente à l' Elysée Montmartre en ce samedi 25 octobre peut estimer avoir vécu un moment unique, et en être fière.
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