Lamb
Between Darkness And Wonder |
Label :
Mercury |
||||
Au départ la musique de Lamb était difficile à définir: une sorte de drum'n'contrebass, de l'électro avec des morceaux de jazz dedans, mais aussi de la soul, bref... une sorte de pot-pourri intriguant mais au final très efficace. Aujourd'hui la musique de Lamb est toujours aussi difficile à définir, mais plus calme, plus... trip hop, mais toujours aussi intrigante à coup sûr.
Ca commence d'ailleurs assez fort avec "Darkness", à l'ambiance faussement apaisée mais au dénouement inévitablement magnifique et perturbé.
Hélas on ne peut pas dire de même pour tous les morceaux, mais "Till The Cloud Clear" et "Wonder" sortent largement du lot de par leur intensité et la superbe voix de lou Rhodes.
Du coté de la production, rien à redire: c'est tout simplement parfait, et parfois impressionnant. Le son est ample, riche mais jamais confus.
Alors bien sûr, on est un peu deçu de certains morceaux qui tiennent plus de la redite, mais l'ensemble reste tout de même assez efficace, même s'il n'atteindra jamais la perfection de leur deuxième opus.
Ca commence d'ailleurs assez fort avec "Darkness", à l'ambiance faussement apaisée mais au dénouement inévitablement magnifique et perturbé.
Hélas on ne peut pas dire de même pour tous les morceaux, mais "Till The Cloud Clear" et "Wonder" sortent largement du lot de par leur intensité et la superbe voix de lou Rhodes.
Du coté de la production, rien à redire: c'est tout simplement parfait, et parfois impressionnant. Le son est ample, riche mais jamais confus.
Alors bien sûr, on est un peu deçu de certains morceaux qui tiennent plus de la redite, mais l'ensemble reste tout de même assez efficace, même s'il n'atteindra jamais la perfection de leur deuxième opus.
Bon 15/20 | par Burette |
Posté le 28 août 2004 à 18 h 56 |
Mais que devient le trip-hop sans Portishead ? Jay Jay Johanson se repose après le maudit et banni Antenna (à redécouvrir de toute urgence), Goldfrapp sombre dans l'électro pop bas de gamme, Massive Attack fait du... Massive Attack, et Beth Gibbons "folkise". Bref, les ténors se font discrets ces temps-ci. Mais derrière les médiatisés du trip-hop se cachent des artistes talentueux, tel Lamb qui sort ce Between Darkness And Wonder en 2003. Pourtant signé chez Mercury et porteur d'une identité réellement forte (très bien décrite par Burette), Lamb reste en marge. Il faut dire que leur style est peu abordable: Barlow et Robinson s'obstinent à déstructurer autant que possible leurs compositions et fuient le binaire comme la peste (ce n'est pas pour rien que leur premier excellent album s'intitule Fear Of Fours !). Cet opus est probablement le plus accessible mais il n'en est pas moins réussi: le travail sur le son éblouit, les mélodies sont impeccables, la voix de Lou est toujours aussi acide, et le résultat, comme le dit Burette, est réellement intriguant, voire passionnant. Lamb est le groupe de trip-hop le plus jazzy, le plus acoustique, le plus électronique, parfois le plus bruyant du circuit, et surtout le plus vivant du moment... Un groupe indispensable ?
Parfait 17/20
En ligne
445 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages