Songs : Ohia
Songs : Ohia |
Label :
Secretly Canadian |
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Musicien pour soi pendant un certain temps avec de multiples noms au dénominateur commun (Songs : Albian, Songs : Radix et Songs : Unitas pour ne pas les nommer), Jason Molina sort finalement de l'ombre et de l'anonymat par la même occasion, avec ce premier disque éponyme Songs : Ohia (aka The Black Album).
Initialement amateur de métal (il fut même bassiste dans un groupe de heavy), l'américain ne garde que la simplicité et le naturel que lui inspire son instrument et le transpose sur guitare avec un minimalisme incroyablement pur. Même si rétrospectivement, il est assez difficile de comparer les compositions de l'artiste, surtout lorsque la majorité d'entre elles ne suivent que quelques accords primaires sans le moindre effet, le plaisir d'écouter Molina reste toujours identique. Le mélange entre lo-fi et folk rock avec en plus la plume et l'élégance de la manier qui va bien avec, définit clairement Songs : Ohia comme une entité à part entière qui promet de tracer aussi bien son chemin ("White Sulfur" est splendide) qu'elle parvient à faire vrombir les cordes de son électrique et surgir de si belle rondeur de notes. Valeur sûre donc, d'autant plus que ses détours country ("Cabwaylingo"), son accent et quelques unes de ses intonations rappellent souvent Neil Young comme on l'a aimé sur Harvest.
Même si la chronologie est dure à percevoir au sein de la discographie de Songs : Ohia ("Crab Orchad" ressemble à quelques titres de Lionness), une chose est sûre, Jason Molina a créé quelque chose de nouveau et de très fort avec tellement peu. Si peu que l'on se demande même pourquoi personne ne l'a jamais fait auparavant.
Initialement amateur de métal (il fut même bassiste dans un groupe de heavy), l'américain ne garde que la simplicité et le naturel que lui inspire son instrument et le transpose sur guitare avec un minimalisme incroyablement pur. Même si rétrospectivement, il est assez difficile de comparer les compositions de l'artiste, surtout lorsque la majorité d'entre elles ne suivent que quelques accords primaires sans le moindre effet, le plaisir d'écouter Molina reste toujours identique. Le mélange entre lo-fi et folk rock avec en plus la plume et l'élégance de la manier qui va bien avec, définit clairement Songs : Ohia comme une entité à part entière qui promet de tracer aussi bien son chemin ("White Sulfur" est splendide) qu'elle parvient à faire vrombir les cordes de son électrique et surgir de si belle rondeur de notes. Valeur sûre donc, d'autant plus que ses détours country ("Cabwaylingo"), son accent et quelques unes de ses intonations rappellent souvent Neil Young comme on l'a aimé sur Harvest.
Même si la chronologie est dure à percevoir au sein de la discographie de Songs : Ohia ("Crab Orchad" ressemble à quelques titres de Lionness), une chose est sûre, Jason Molina a créé quelque chose de nouveau et de très fort avec tellement peu. Si peu que l'on se demande même pourquoi personne ne l'a jamais fait auparavant.
Très bon 16/20 | par TiComo La Fuera |
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